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Le 06 VI 06, il y a bientôt 17 ans j'ai mis mon site en ligne avec comme ligne éditoriale de dénoncer la prédation sur nos économies nationales, régionales et globales opérée par la financiarisation passant uniquement et impérativement au haut de la pyramide par la titrisation et l'algorithme unique et universel du bricolage sur le marché des crédits, un marché dit assurantiel mais qui n'est que de la spéculation qui n'a que comme seul objectif l'enrichissement décuplé, centuplé de ceux qui ont la capacité d'investir à l'aveugle en espérant des rendements à deux chiffres, voire jusqu'à 25% comme avec la Deutsche Bank du plus grand criminel financier de tous les temps, Joe Ackermann, au détriment complet des circuits économiques de création de valeurs par le travail, la cohésion sociale, l'investissement productif et durable. Dans cette seule catégorie, Économie de bulles, crises systémiques, subprime, j'ai écrit 209 analyses, dont vous avez la liste au bas de chaque billet.
Depuis 2008, je n'ai jamais cessé de montrer que toutes les banques systémiques, universelles, les too-big-to-fail, sont restées sans discontinuité en faillite technique malgré plus de € 17.000 milliards de liquidités offerts gratuitement par la BCE aux banques, assurances et investisseurs institutionnels (les zin-zin) pour leurs racheter leurs toxiques pourris et irrécouvrables sans contrepartie, sans imposer contrôle et régulation des marchés financiers, sans imposer leur démantèlement et en prorogeant les normes prudentielles Bâle III depuis 2008, tout en faisant raconter le contraire. Ce que les médias adorent répéter pour satisfaire à leurs donneurs d'ordre. Pour les médias français, le savoir est la chose à le moins partager, il leur faut le brouiller.
Dès 2009, les législateurs avaient déjà préparé l'après-crise en organisant encore mieux avec Solvency 2 la manière de cacher les risques pour que le cyclone spéculatif reprenne encore plus fort avec la garantie de la libre circulation des capitaux. Le short selling, la spéculation à la baisse de la vente à découvert avait de nouveau été aussi autorisée après un court moment de suspension. Ces législateurs étaient poussés par le think-tank qui reprend les affaires du monde en main: ce think-tank inspiré par l'école autrichienne de Ludwig von Mises, professeur de Augustus von Hayek, qui explique que "nous ne pouvons plus garder nos acquis sociaux" et nos services publics, et qu'il faut encore plus réduire l'État. En 2023, Macron retarde d'un monde en étant l'élève zélé de Ludwig von Mises et de Augustus von Hayek, et de l’École de Fribourg et de l’École de Chicago et du Consensus de Washington. Pourtant c'est l'État qui réalise le plus grand transfert de la dette privée vers la dette publique avec l'argent magique de tous ses bail-out, ses plans de "sauvetage" des banques et assurances et autres départements financiers des groupes industriels comme PSA, Renault, GM, Chrysler, Cerberus. Le think-tank néo-libertarien est alimenté par l'Internationale Goldman Sachs.
Avec plus de € 17.000 milliards de QE - Quantitative Easing, de Helikopter Money, catapultés de 2008 à 2021 en plus d'une vingtaines de plans et opérations "Grosse Bertha" et "Bazooka", OMT, LTRO, Emergency Liquidity Assitance... par la BCE en cadeaux pour sales et déloyaux services à tous ces zin-zin, se sont ajoutés au niveau de chaque État Membre de l'UE les milliers de milliards d'€ offerts tout aussi criminellement à ces zin-zin par les banques nationales, et les gouvernements eux-mêmes, en contrepartie d'un désengagement universel des États dans leurs tâches régaliennes, donc en vidant, asséchant, détruisant tous les services publics et en les privatisant, une fois bien démolis, à un prix de vente voisin de zéro. Mais aussi en offrant aux entreprises des milliers de milliards de cadeaux fiscaux, d'aide fiscales, d'abaissements ou d'annulations des cotisations sociales pour les entreprises, de destruction des systèmes sociaux, des systèmes de retraite, des normes sociales, du Code du Travail comme avec Sarkozy-Hollande et le pire d'entre eux, Macron1 et Macron2.