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Le 06 VI 06, il y a bientôt 17 ans, j'ai mis mon site en ligne avec comme ligne éditoriale de dénoncer la prédation sur nos économies nationales, régionales et globales opérée par la financiarisation passant uniquement et impérativement au haut de la pyramide par la titrisation et l'algorithme unique et universel du bricolage sur le marché des crédits, un marché dit assurantiel mais qui n'est que de la spéculation. Celle-ci n'a qu'un seul objectif, l'enrichissement décuplé, centuplé de ceux qui ont la capacité d'investir à l'aveugle en espérant des rendements à deux chiffres - voire jusqu'à 25% comme avec la Deutsche Bank du plus grand criminel financier de tous les temps, Joe Ackermann - au détriment complet des circuits économiques de création de valeurs par le travail, la cohésion sociale, l'investissement productif et durable. Dans cette seule catégorie, Économie de bulles, crises systémiques, subprime, j'ai écrit 209 analyses, dont vous avez la liste au bas de chaque billet. Ceci est mon billet n° 712.
De 2008 à 2022, les sauvetages/bail-out se sont toujours réalisés en affectant le plus possible le contribuable et l'économie réelle. Les gouvernants nous ont imposé, sans en référer au Parlement, ni même avec des 49-3, le transfert sur la dette publique de milliers de milliards d'€ des pertes et dettes spéculatives des banques, des fonds spéculatifs, des gestionnaires d'actifs. La réforme des retraites Macron-BlackRock de 2019-2023, représentant soi-disant € 10 Milliards d'économies dans un système de cotisations excédentaire, est la continuité de cette politique de la haine de nos gouvernants face aux Petites Gens et aux "moins que rien, sans dents" pour citer Macron.
Depuis 2008, je n'ai jamais cessé de montrer que toutes les banques systémiques, universelles, les too-big-to-fail, sont restées sans discontinuité en faillite technique malgré plus de € 17.000 milliards de liquidités offerts gratuitement par la BCE aux banques, assurances et investisseurs institutionnels (les zin-zin) pour leurs racheter leurs toxiques pourris et irrécouvrables sans contrepartie, sans imposer contrôle et régulation des marchés financiers, sans imposer leur démantèlement et en prorogeant les normes prudentielles Bâle III depuis 2008, tout en faisant raconter le contraire. Ce que les médias adorent répéter pour satisfaire à leurs donneurs d'ordre. Pour les médias français, le savoir est la chose à le moins partager, il leur faut le brouiller, et monter les groupes de gens contre les autres groupes de gens, pour continuer à spéculer tranquille en regardant depuis tout là haut tous les gens se quereller, et bientôt se battre entre eux, accompagnés des tirs de LBD. C'est le fascisme élégant just-in-time à la française, au-dessus de la bagarre, il y a l'homme. Avec Macron, tout le monde est devenu conscient que le mensonge est sa monnaie courante.
Dès 2009, les législateurs avaient déjà préparé l'après-crise et organisé encore mieux avec Solvency 2 la manière de cacher les risques pour que le cyclone spéculatif reprenne encore plus fort avec la garantie de la libre circulation des capitaux. Le short selling, la spéculation à la baisse de la vente à découvert avait de nouveau été aussi autorisée après un court moment de suspension. Ces législateurs étaient poussés par le think-tank qui reprend les affaires du monde en main: ce think-tank inspiré par l'école autrichienne de Ludwig von Mises, professeur de Augustus von Hayek, qui explique que "nous ne pouvons plus garder nos acquis sociaux" et nos services publics, et qu'il faut encore plus réduire l'État. En 2023, Macron retarde d'un monde en étant l'élève zélé de Ludwig von Mises et de Augustus von Hayek, et de l’École de Fribourg, de l’École de Chicago et du Consensus de Washington. Pourtant, de toute l'Histoire de l'Humanité, c'est l'État qui réalise depuis 2008 le plus grand transfert de la dette privée vers la dette publique avec l'argent magique de tous ses bail-out, ses plans de "sauvetage" des banques, des assurances et des autres départements financiers des groupes industriels comme par exemple PSA, Renault, GM, Chrysler, Cerberus. Le think-tank néo-libertarien est alimenté par l'Internationale Goldman Sachs.
Avant de poursuivre mon analyse je vous invite à écouter >>>
"Oui l'entreprise française doit se culpabiliser en premier. Mais l'entreprise n'a pas à se substituer à l'église !
Elle doit créer des richesses durables et non létales dans un projet économique, social et vert, et elle doit surtout respecter les Travailleurs (terminologie officielle des Communautés Européennes) en partageant le fruit du Travail avec de vrais salaires et en ne contribuant pas à l'extermination du Code du Travail et en respectant la Charte Européenne des Droits Fondamentaux et Sociaux. A chacun sa dignité.
Au lieu de faire de la financiarisation à 360°, le monde de l'entreprise français doit de nouveau apprendre son métier, l’entreprenariat, qu'elle a oublié depuis 30 ans. Pour l'instant la France est la lanterne rouge de l'Europe avec selon l'OFCE le niveau moyen de bénéfice des entreprises françaises en 2020 toujours inférieur à celui de 2007 qui se trouve derrière celui de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Espagne. Malgré les cadeaux fiscaux depuis l'année-Lehman 2008 entre autre et malgré le CICE.
Le dumping humain: le modèle social à la française du Président Macron."