Les 27 créent le Mécanisme Permanent de Gestion de Crise et une Euro-Zone Parallèle soumise aux marchés financiers

Finlande_027.jpgLa Lutte de la Classe financière ajoute une victoire. Les 27 Ministres des finances européens et d'ECOFIN se sont mis d'accord le dimanche 28 XI 2010 sur la création d'un "Mécanisme Permanent de Gestion de Crise" qui succèdera en juin 2013 au FESF - Fonds Européen de Solidarité Financière, l'actuel "parapluie européen" qui avait fait de l'Europe Unie une Europe Providence bancaire. La chancelière allemande Angela Merkel a dû accepter le principe du "cas par cas", voulu par le Président français Sarkozy, d'après lequel le secteur financier privé pourrait éventuellement participer au sauvetage d'un système financier d'un Pays affrontant une banqueroute d'État en supportant une partie de la perte. Cette responsabilité ne serait que limitée, la plus grande partie reviendrait de toute façon aux États.

Angela Merkel avait déclenché il y a 4 jours le "Merkel-Crash" sur les marchés financiers après avoir déclaré que le secteur financier privé doive supporter lui-même une partie des pertes aux côtés des contribuables. Depuis la création du FESF- Fonds Européen de Solidarité Financière et jusqu'à l'accord sur l'instauration du Mécanisme Permanent de Gestion de Crise nous assistons à une confusion grandissante entre la Zone-Euro et la Zone-non-Euro: participent en plus des Euros-Membres au FESF - European Financial Stability Facility - EFSF, la Pologne et la Suède et... les USA, et pour aider l'Irlande s'ajoutent au Mécanisme Permanent le Danemark, la Grande-Bretagne et la Suède, qui tous les quatres ne font pas partie de l'Euro-Groupe. Le plus grand contributeur au F Européen SF est les USA ! Le Fonds Européen est comme un yoghourt aux fruits, il y a de vrais morceaux d'américains dedans. La Grande-Bretagne qui va bientôt sombrer dans la Banqueroute d'État avait refusé de collaborer au FESF, mais réussit son oral de rattrapage en acceptant de collaborer avec le Mécanisme Européen de Gestion de Crise, avec un espoir de figurer parmi les prochains pays assistés par la solidarité européenne. (Photos: Rostock, juillet 2010)

Depuis plus de trois ans maintenant je vous parle du poker menteur et dénonceur organisé par les USA, la Grande-Bretagne et tous ceux qui ne sont pas encore des déçus du néolibéralisme. L'enjeu de ce poker est toujours de faire croire que l'Europe va plus mal que les USA, puis de la faire chuter avant les USA, pour pouvoir dire ensuite que les USA ont sombré dans le sillage de l'Europe au lieu d'avouer que le système néolibéral a fait sauter la planète. Les USA flairent le naufrage imminent de la Grande-Bretagne qui n'a pas voulu participer au FESF de 750 milliards dont 250 milliards proviennent du FMI. Washington et la Fed' propagent l'information que les USA vont augmenter leur participation au FESF par l'intermédiaire du FMI, et donc contribuer à "sauver" les banques systémiques européennes et les États européens en faillite... Mais les USA ne font plus que d'imprimer de la Helikopter Money, des billets de contrefaçon sur la planche à billets de Paper Mill of the Potomak.

Bien que les analystes économiques les plus engagés parlent de la méthode Obama/Berenanke/Geitner comme de la voodoo economics, et de la  witch’s brew, les spéculateurs sont euphoriques et les cours montent à Wall Street et ailleurs. Oui mais, la période des grandes révélations commence, et avec elle l'accélération de l'Histoire qui nous projettera dans Weimar 2. Le PIB des USA est équivalent à 14000 milliards de $ les "bonnes" années. Les USA ont déjà claqué 4000 milliards de $ pour rien, selon la version officielle, mais en réalité d'après les papiers internes comptables de la Fed' qui ne sont pas publiés par Wikileaks mais par le Financial Times ou le New York Times ou la Fed' elle-même, la Fed' a claqué 12,3 trillions de $, soit 12800 milliards de $: 3,3 trillions en helikopter money issue de la planche à billets et 9 trillions en rachat aux banques de Bons du Trésor et d'autres positions pourries et toxiques. Quand le vérité sortira... il y aura la guerre civile aux USA... qui sera transposée dans une guerre à l'extérieur. Je me souviens de l'un de mes rares commentateurs sur mon site qui m'affirmait que "j'écrivais du n'importe quoi" quand j'informais que temporairement les normes comptables IASB étaient "allégées"... pour maquiller les bilans et retarder la révélation des positions toxiques pourries. Ce commentateur n'est plus jamais revenu après mon argumentaire copieusement documenté.

L'Irlande de la rue radicalise ce week-end ses wildcat strikes pour démontrer qu'elle n'accepte pas d'être sauvée par l'Europe et Begg, le Secrétaire général irlandais de la confédération syndicale, a comparé les conditions liées à l'aide de sauvetage aux conditions du Traité de Versailles imposées à l'Allemagne. 50.000 manifestants irlandais se sont massés devant les bâtiments de la poste à Dublin où "l' Insurrection du lundi de Pâques" avait démarré en 1916 pour parvenir à l'indépendance de la République d'Irlande. La différence avec la guerre civile anglo-irlandaise et qu'à l'époque l'Irlande était rendue exsangue par la Grande Bretagne, alors que ces dernières 20 années, l'Irlande a pompé l'Europe avec ses opting out fiscaux et sociaux. L'Irlande avait importé 1 million de travailleurs pauvres issus des Pays Baltes et de Pologne pour parvenir comme Tigre Celtique à sa prospérité passagère des années 90 et 2000. Pourtant c'est officiel, Bruxelles renonce à demander à l'Irlande d'aligner son taux d'imposition aux bénéfices des sociétés sur la moyenne européenne et laisse ce pays poursuivre sa concurrence déloyale et faussée avec ses opting-out. En aménageant les opting out pour l'Irlande, le Traité de Lisbonne organise donc toujours la concurrence déloyale et faussée à partir de la violence du dumping social et fiscal britannique et irlandais. Pour les irlandais ces opting-out sont une manière de préserver leur indépendance. Grâce à l'ancien Commissaire Européen au Marché Intérieur, l'irlandais McCreevy, l'Irlande et la Grande-Bretagne jouissent totalement de la liberté de fausser la concurrence et de la rendre déloyale au détriment de tout le continent européen. Ces pays ne sont pas responsables en soi, c'est l'Europe toute entière qui autorise ces opting-out à ses propres Traités et Directives qui est seule responsable. L'Europe n'est pas lâche face à la Grande-Bretagne et à l'Irlande, elles veut adopter délibérément le modèle britannique appelé "Consensus de Bruxelles" sur le continent.

Finlande_023.jpgLes 27 se sont donc soumis ce dimanche 28 novembre 2010 au Diktat des marchés financiers et annoncent une éventuelle participation du secteur financier lors de pertes et dans "des cas extrêmes". Dans les cas qui ne sont pas extrêmes les investisseurs ne seront que "incités" à endosser une partie des pertes. La "participation" au "cas par cas" et dans des "cas extrêmes" ou avec "incitation" signifie que le secteur financier et/ou tout détenteur de Bons du Trésor d'un État défaillant pourrait éventuellement envisager d'accepter une partie des pertes encourues le cas échéant. Dri, dra, dradra. Un tel compromis des 27 est le signal fort envoyé en direction des marchés financiers qui signifie que les gouvernements européens, la Commission Européenne, la BCE n'auront jamais le courage d'aller contre la volonté des marchés financiers internationaux et qu'ils feront toujours passer le dette privée des banques dans la dette publique comme ils le font depuis le début de ladite Crise commencée officiellement dans les consciences publiques en Europe le 15 IX 2008 avec la faillite de la Lehman Brothers américaine. L'intégration de la dette privée des banques dans la dette publique est appelée en Europe "Plan de Sauvetage et de Relance". Le principe du "cas par cas" d'une éventuelle responsabilité des marchés financiers ne sera de toute manière applicable que pour les titres et valeurs et Bons du Trésor émis après juin 2013. Nous savons par exemple que le trou irlandais avoué n'est pas de 100 milliards d'euros, mais de 483 milliards d'euros. Le Portugal, l'Espagne, mais aussi l'Allemagne, la France, la Belgique, le Luxembourg ne sont pas encore passés aux premiers aveux quant au trou réel des positions toxiques et pourries de leurs systèmes bancaires et financiers. Pourtant la Société Générale rapatrie en France 100 milliards de pertes dites "actifs illiquides" sans s'en cacher.

Les 27 se sont mis d'accord sur une éventuelle "Collective Action Clauses" (CAC) qui serait instaurée et qui imposerait aux différents débiteurs de se mettre à une table lors d'une défaillance d'un État pour négocier collectivement un plan de restructuration de la dette assorti d'un éventuel renoncement partiel sur le montant en cours. Une décision collective CAC ne peut être adoptée qu'à une majorité de 75%, voire de 66%. Cet accord des 27 ne sert qu'à retarder l'effondrement total, imminent maintenant, en amadouant temporairement les marchés financiers et en augmentant de jour en jour ce que vont devoir payer les contribuables. Il n'y a donc plus d'épée de Damoclès qui pend sur la tête des investisseurs qui détiennent des Bons du Trésor des États en voie de défaillance, mais ceci n'empêche pas Axel Weber, Directeur de la BuBA - Banque Centrale allemande et les lobbies des analystes et experts financiers de faire pression sur Bruxelles, sur ECOFIN, sur l'Euro-Groupe et sur la BCE pour faire passer le FESF - Fonds Européen de Solidarité Financière de 750 milliards d'euros à 1500 milliards d'euros. Ceci permettra d'adoucir la frayeur des peuples quand les banques commenceront à dévoiler l'ampleur de leurs positions toxiques et les investisseurs seront remboursés de leur pertes futures. Si la vérité des banques ne sort pas par les voies naturelles, Wikileaks promet de la déverser dans l'opinion publique dans peu de temps. Personne ne peut critiquer l'action "anarchiste" de Wikileaks, la violence est du côté des institutionnels et des médias qui ne font pas leur travail pour entretenir une saine démocratie.

Les marchés financiers font aussi pression sur le BCE pour qu'elle rachète en plus en masse 100 milliards d'euros de Bons du Trésor des États émis par les membres de l'Euro-Zone afin de créer de la liquidité. Mais ceci ne relève que d'une fausse analyse, il n'y a pas de Crise de liquidités, mais une crise de confiance et un global meltdown économique très sévère. Le Baltic Dry Index est à 2000 depuis deux ans, alors qu'il était à 12000 avant ladite Crise. Au printemps 2010 la BCE avait déjà acheté pour 69 milliards en Bons du Trésor, mais toutes ces mesures de Qualitative Esasing ou de sauvetage n'ont aucun effet, il n'y a pas de reprise économique. L'argent "frais" déversé par la banque centrale pour racheter des Bons du Trésor ne va qu'aux banques qui se financent là-dessus pour cacher leurs trous de dettes irrécouvrables, d'actifs illiquides, de positions toxiques et pourries. Toutes ces mesures ne servent qu'à arroser les marchés de liquidités pour cacher que nous sommes pour l'instant dans une sévère période de déflation et qu'il y a destruction de valeurs organisée par les marchés. Mais il y aura un renversement violent de tendance qui nous projettera dans une hyperinflation d'ici peu de temps.

Il va de soi que le Mécanisme Permanent de Gestion de Crise constitue aussi une violation manifeste et avérée du Traité de Lisbonne, du Pacte de Dublin et qu'il rend totalement caduc les Critères, déjà néo-libéraux en eux-mêmes, de Convergence et de Maastricht du Pacte de "Stabilité et de Croissance" constituant l'Euro.

Ce Mécanisme Permanent de Gestion de Crise postule d'emblée que les États européens ne respecteront pas le critère du déficit budgétaire et des dettes cumulées mesurés par rapport au PIB. La magouille légale est inscrite désormais dans le texte de loi européen à côté des opting out britanniques et irlandais. Le Mécanisme Permanent de Gestion de Crise est un opting-out permanent offert à chacun des Membres de l'Euro-Groupe et à chacun des 27 pays de l'UE.

Finlande_030.jpgDe facto les pays européens non membres de l'Euro-Groupe sont intégrés dans une Shadow-Euro-Zone, une Zone-Euro parallèle puisque le Mécanisme Permanent de sauvetage de leurs finances et donc de leur monnaie leur serait appliqué comme aux Membres de l'Euro-Zone, canal historique. La Zone-Euro est elle-même une zone où ont été instaurés en novembre 2008 un euro-franc, un euro-Marc, une euro-lire, etc... et même un euro-£ après le sommet de Londres de novembre 2008 créant sur la proposition du Chancelier de l'échiquier britannique Gordon Brown et de son ministre des finances Alistair Darling la "Réponse européenne avec les Boîtes à Outils du Plan Européen de Sauvetage et de Relance". Cette réponse britannique métamorphosée en réponse européenne à ce Sommet de Londres avait consacré le principe du chacun pour-soi pour gérer sur son territoire ladite Crise financière. Ce chacun-pour-soi de novembre 2008 érigé en principe communautaire européen est consolidé ce dimanche soir du 28 novembre 2010 avec le Laisser Faire-Laisser Frauder du Mécanisme Européen Permanent de Gestion de Crise. Chaque pays européen est invité par le Mécanisme Permanent de Gestion de Crise à pousser à l'extrême sa libre circulation des capitaux sans la moindre des régulations par une Taxe Tobin-Spahn par exemple et sans contrôle, aux détriments des autres pays européens. Et ce ne sont pas les normes dites "prudencielles" Bâle II ou Bâle III ou Solvency II et la Directive européenne CRD - sur les Fonds propres réglementaires, la toute dernière Directive européenne AIFM sur les Hedge Fonds qui l'en empêcheraient. Il n'a pas été parlé d'une Gouvernance économique et fiscale qui est le constituant obligé d'une monnaie commune régionale. Le droit de cacher les risques reste la règle.

Le Traité de Lisbonne ayant dû être le symbole de la stabilité du droit est élastique quand il s'agit de sauver les banques systémiques "too big to fail". Les Travailleurs, retraités, chômeurs, assurés sociaux, étudiants, tous des "never too little to starve" n'ont qu'à payer et abandonner les acquis sociaux. Le principe de la concurrence déloyale, faussée et fraudée devient officiellement le pilier unique de l'Union Européenne et fait du Traité de Lisbonne et des Directives européennes et des Traités européens quelque chose comme les parchemins de Qumrân, des manuscrits de la Mer Morte mis sous séquestre par un vatican de nonces de la finance.

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Le Baltic Dry Index a chuté

de 43% en un an
de 39% en 6 mois
de 31% en 3 mois
de 19% en 1 mois
de 3,6% en 5 jours

Le commerce international est de nouveau complètement mort depuis un an,
les pics ne correspondaient qu'à l'achat massif par les chinois de matière première pour écouler des $.
Le Baltic Dry Index n'est pas un indice spéculatif mais un indice réel et avancé.
Le graphique en reality time est au bas de mon site, il suffit de choisir sa période mais le 5Y et le 10Y ont été squeezés par Wikinvest pour ne pas attraper la mort subite, car le BDI est autour de 2000 au lieu de 12.000 avant la crise.

Selon cet indicateur avancé BDI, les derniers six mois laissent augurer d'un exécrable printemps économique, car l'industrie rentre normalement les stocks de matière 6 mois avant de lancer un nouveau cycle de production. La récession économique grave va éclater au grand jour, elle s'appelle "double dip" (baisse de la production + baisse du pib et récessions en cascade). Obama et Bernanke parlent déjà d'un Q3, une troisième plan d'impression de fausse monnaie sur la planche à billets en croyant toujours que la crise est une crise de liquidités alors qu'elle est une crise de confiance. N'étant pas plus bêtes que d'autres, Bernanke et Obama sont au service des banques et leur financent en ligne directe leurs passifs toxiques et pourris sur le dos des peuples et de l'économie réelle au lieu d'initier la relance économique et d'investir dans du réel. Obama et Bernanke dévoient le keynésianisme au profit du club mafieux de Wall Street en faisant eux-mêmes du Ponzi Madoff. Mais eux, n'iront pas en prison. Pour financer sa campagne présidentielle Obama a touché entre autre 994795 $ de la Goldman Sachs (le deuxième contributeur), 701290 $ de la Citigroup, 695132 $ de JPMorgan Chase, 543219 de la UBS, 514881 de la Morgan Stanley, ceci juste pour les banques les plus importantes.

Commentaires

1. Le 14. janvier 2011, par Pierre Be

Il y a aussi cette farce sinistre qu'on appelle Autorités Européennes de Surveillance financière (AES). Soit l'union européenne proposant de créer 3 usines à gaz, et d'uniformiser un peu les règles comptables dans le territoire communautaire, comme si cela allait remédier en quoi que ce soit au naufrage économique qui a commencé à être visible à partir de 2007.

Les autorités de régulation nationales seront rassemblées dans une structure autonome qui sera aussi inefficace et échappera à toute velléité de contrôle par le public, par une quelconque entité élue démocratiquement. Comme si la crise économique résultait d'un manque d'harmonisation des règlementations des activités financières.

Ce genre de machin est une fumisterie typique de ce qu'on appelle la gouvernance européenne, qui n'a pour objectif que d'empêcher un véritable gouvernement démocratique de l'Europe de voir le jour.

La "gouvernance en réseau", "la société civile" ainsi que la "démocratie participative" chère aux socialistes français, ne signifient rien d'autre que la loi du plus fort et la privation faite aux citoyens de disposer d'une voie démocratique pour décider ensemble de leur avenir.

Le modèle de la construction européenne et de la commission revient à aboutir à une sorte de système où il n'y aura que la somme (ou la confrontation) des intérêts particuliers avec au milieu un simple régulateur ("d'experts" bien sur) vaguement consensuel pour l'élite financière de la lutte des classes.

Si le collège des Commissaires, le Président de la Commission et celui du Conseil étaient élus par l'ensemble des citoyens européens lors d'un scrutin unique, avec un véritable budget conséquent pour l'Union, alors l'Europe existerait, serait légitime pour gouverner. A la place de ceci, nous n'avons qu'une Commission faible, sans vrai pouvoir, non élue, qui déteste les États, les gouvernements, les élections et les simples citoyens. La Commission n'est certes pas un organe exécutif mais en tant que gardienne des Traités et de l'intérêt communautaire, elle a seule l'initiative des lois européennes. Il est de bon ton à Bruxelles de se moquer de la notion d'intérêt général (comme c'est has been) et de dire que la démocratie ne doit pas étouffer les points de vue minoritaires. Traduction en français : il ne faudrait pas que la majorité des citoyens européens prenne son destin en main, et que cela nuise aux intérêts et aux profits de nos amis les banquiers et autres joyeux drilles du monde la finance.

Ceci dit, l'Union n'est que le fruit de ce qu'ont voulu en faire les États-membres. C'est vrai, sur ce point-là, les élites politiques européennes ont véritablement trahis ce pourquoi elles ont été portées au pouvoir de Delors à Merckel et Sarkozy. Je n'ai aucune sympathie pour les anglais de Ukip, ce ramassis de crétins, mais ils ont raison lorsqu'ils avancent que l'Europe n'existe pas puisqu'elle n'est légitimée par aucun vote depuis presque 30 ans. Au lieu de construire l'Europe, nous avons bâti un système bancale qui menace de s'effondrer et peut-être de ce fait de détruire la possibilité de bâtir une Europe démocratique des citoyens.

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