Le ballon rouge
Par Thomas, le Cimbre le 10. avril 2020, - Catégorie : Economie de bulles, crises systémiques, subprime - Lien permanent
Là c'est sûr, Banksy s'est inspiré du film Le ballon rouge. Et la charte graphique colle aussi.
où l'on ne voit plus que longtemps le ballon en plan serré devant un mur. Ne sachant pas s'il allait quitter ce carré.
Ce film est de 1953 comme moi, et j'ai aimé être replongé dans la rue exactement comme je l'ai vécue enfant.
Le gris, les longs manteaux à martingale serrés sur des corps maigres et filiformes, les autos, les tacots,
les vélos, les charrettes, le vitrier et son appel.
Les démarches des gens qui n'ont plus rien à voir avec celles d'aujourd'hui. Pour sûr.
Même la manière d'attendre le bus. Du sérieux.
Mais aussi tous ces magasins avec devantures et portes en bois, dont la peinture craquelée et délavée date des années 30.
Plus rien ne brille. Même leur souvenir.
Le garçon de café en costume cravate et long tablier gris qui lave la vitre sur une échelle. Tout colle.
Les rayons du soleil que l'on comprend qu'il existe car ils sont attrapés par la brume,
le fog, le smog, les rues serrées. Le vrai Montmartre, paradis des voyous et des terrains vagues.
Quant au film: c'est une autobiographie. Un petit original au nez rouge, qui amuse, amuse, intrigue et qui, à cause de son nez rouge, rapidement emmerde tout le monde, jusqu'à susciter partout la volonté collective de l'éliminer. Pas même sa maman n'a accepté. Personne ne l'a interrogé. Tout le monde lui a montré qu'il n'a ni parole ni pensée. On s'en fout de ses sentiments.
Non, on ne s'imagine pas qu'il en a. Il est un truc.
La fin est lugubre, de sa vie cet enfant n'a jamais eu droit
dans ce monde ici bas à la contiguïté sociale, à laquelle,
en tout humain tout honneur, il aurait aussi eu droit.
Même avec le ballon bleu ça a foiré.
C'est un beau film, mais la fin fout tout en l'air et est idiote. Il m'a inspiré pour faire des phrases sur RzM67. Phrases qui ne servent à rien comme l'existence de ce gamin qui n'a rien apporté à ses entourages. Dommage que le cinéaste ait cru mettre un épilogue de mystère qui est juste son antonyme.
Ci-contre "före barnuppgång - avant le lever de l'enfant", mon Tableau 1 de ma Saison 2 commencé le 17 novembre 2019 après 27 années d'interruption.
Il est de nouveau prémonitoire >>> voir mon commentaire n°1.
Le 17 XI 2019 on ne parlait pas de Covid-19.
Depuis le 06 VI 06 je parle ici de l'instauration du fascisme élégant, sans sniper,
sans prime au cadavre, avec soumission de tous en pleine autodétermination.
Commentaires
Le voilà,
même s'il ne le veut pas,
il est là.
J'ai dû moi-même rechercher sur mon site galaxiste, je ne me souvenais plus de mon bonmot.
J'ai encore relu par exemple mon posting de 2009, et je suis époustouflé de l'extrême force de mes commentaires qui sont trame
et synchronismes intellectuels ttlmt personnels face au management événementiel de gestion de la crise dite des subprimes depuis l'année-Lehman 2008.
Comme mon indépendance à juger Obama le Chef du gang Ponzi, l'adulé et abonné des poubelles de la Fed.
C'est comme j'ai déjà écrit, je m'étonne comme pour mon Nordkapp 2.0 de celui que j'ai pu être pour avoir produit ça en 2009.
Ma force de caractère est due à mon indépendance mentale tout en ayant ttlmt les pieds dans la fresque humaine et de son industrie lithique.
Je vois aussi que je sais utiliser correctement mes sources on-line, mais que je n'en suis strictement jamais servile.
En droit de la propriété artistique, intellectuelle et littéraire j'avais énormément travaillé avec mes Bac+5 au CEIPI la question de la copie servile, la contrefaçon.
Et travaillé la question de l'inventeur en me questionnant à chaque seconde sur mon "je suis un acquis culturel, mais à qui profite le crime?".
Je suis trop conscient de la qualité que tout le monde a en lui, la séminalité sémiologique.
Merci pour cet excellent article "l'ami des dominants" mais comme pour le film Le ballon rouge
qui se fourvoie en l'air avec un épilogue de mystère qui n'est que son antonyme, cet article se fourvoie en terre
car sur un point il ment puis il occulte sans laisser au lecteur le moindre des trous d'air et d'évasion.
Il dit que la gauche se livre pleinement en totale soumission dans cette crise du Covid-19.
Du coup il ne laisse pas au lecteur "dégesticulé" la possibilité d'un monde nouveau autre.
Ce type occulte, pour être soumis à je ne sais qui, tout le travail des Insoumis, de leurs 17 députés, de son pdt (regarde donc sa chaine), de leurs euro-députés,
mais aussi des Conventions menées depuis 2016 sous toit ou numériques en ligne par tous les habitants de notre pays qui le veulent.
Ton texte de Mirbeau de 1888 sur "La Grève des Electeurs" est excellent, tout en étant bon à mettre scène dans un Koh Lanta de crétins autoaimés,
mais c'est là que je sens encore plus décuplée toute la veine artérielle de mon site Rénovez Maintenant 67 en ligne depuis le 06 VI 06,
celle de mon extrême confiance en la capacité de réflexion et de l'autodétermination des habitants de notre pays
à partir du moment où ils sortent du spin élémentaire de l'éducation nationale allant de l'école jusqu'au stockage payant des cadavres à Rungis dans un frigo à patates,
et ceci justement en Occupy the WordS.
Et là, ce que je pense de l'homme, c'est que (comme moi) sans disposer des lettres il est capable d'être un créateur de pensée, d'effacer la redondance,
et de s'extraire du bavardage comorbide et catallactique qui s'est adonné à notre monde depuis la Chute du Mur de Berlin (voir mon tableau prémonitoire plus bas de 1986).
A partir du moment où quelqu'un veut me prouver qqch, que ce soit Mirbeau, Obama ou Macron le messie-botté d'extrême-centre antidémocratique,
je me hérisse et j'entends la pâleur de leurs mots qu'ils croient faire résonner en plénum par dessus la terre. 21 tonnes de bronze ne m’aplatissent pas.
Depuis le 06 VI 06 je décris en ces mots >>> La lutte des classes s'est faite sans nous et par-dessus nos têtes avec l'installation d'un fascisme élégant.
J'ai tellement peur des mots.
J'aime entendre le silence de Greta Thunberg entre chaque mot qu'elle dit >>> I want you to panic
Je reste toujours intarissable dans ma force écrivaine, et je me renouvèle incessamment, c'est ma liberté et la punition de mon acontiguïté sociale.
Car j'ai quelque chose à dire dans chacune de mes phrases, à savoir que chaque mot fait peur à entendre et je cherche à écouter ce qu'il dit vraiment ou en cachette dans la tête de chacun.
Je parle fort pour voir le beau silence des cerveaux des gens.
Il faut offrir une capacité à communiquer et donner au ballon rouge à entendre le son de sa voix depuis son espace.
On se croirait comme Voltaire à Sansoucis reçu par Fred 2.
Ma mère m'avait donné sciemment mon prénom Thomas
à cause de Bach et de Thomas d'Aquin.
La beauté de Kim Pasche
je l'ai aussi vue cet automne en chaque personne à Oodi.
Les Finlandais sont avec les Russes le peuple qui lit le plus au monde.
(pix >>> "Du communisme au fascisme"
de ma série prémonitoire de 1986/87 sur La Chute du Mur de Berlin.)
.
Nach dem lock-down gibt es Leichenschmaus. Die Wahl ohne Qual und der Teller ist rand voll.