Europe Providence Bancaire - Carry Trade européen de la BCE - Transfert massif de la dette privée vers la dette publique depuis 2008
Par Thomas, le Cimbre le 13. décembre 2011, - Catégorie : Economie de bulles, crises systémiques, subprime - Lien permanent
Pour donner un nom à son incapacité morale, le Sommet européen de Bruxelles délibère tous les 10 jours depuis 2008 sur un nouveau Traité fantôme, qu'il va appeler cette fois-ci Traité sur la Stabilité, l'Union Fiscale par la Règle d'Or, mais qui ne sera qu'une euro-gouvernance financière qui doit financer le sauvetage des banques en faillite technique avec le désengagement de l'état de ses devoirs de services publics et avec les graves plans d'austérité et l'appauvrissement systémique des peuples dans la région europe. Le nouveau traité ne sera qu'un Pacte de Dublin, le PSC - Pacte de Stabilité et de Croissance, avec ses mesures dissuasives de discipline budgétaire institutionnalisée mais sans la croissance, même sur le papier. L'Europe n'est capable que d'organiser le keynésianisme inversé pour faire remonter l'argent aux banques avec la Libre Circulation unilatérale des Capitaux. 1% de la population US rafle 99% de la croissance de revenus depuis 30
ans, et en France 2% de la population est propriétaire de 58% des
richesses.
Je pense que d'ici un 1/2 siècle, les doctorants en histoire auront plus à faire
avec l'expertise du faux-texte dans l'exposition du monde économique ritualisée par
les organes gouvernementaux entre les années 2007 à 2014, qu'avec la
Grande Dépression 2.0 et l'hyperinflation qui auront dévasté les populations.
(Photo: devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme, Strasbourg, 13 XII 2011)
Depuis 2008 je vous parle du poker menteur et dénonceur par lequel les
USA en déliquescence s'opposent à l'Europe veule et servile. Ce poker
s'exprime par une guerre chaude monétaire du $
contre l'euro, de la Fed contre la BCE, des agences de notation américaines contre l'Europe moins la Grande-Bretagne. Les USA n'ont pas d'amis et le
font savoir, Obama en tête. L'objectif pour la Fed' est de
faire tomber l'euro avant que ne tombe le $. Dans cette chronologie
de la Dépression 2.0 annoncée par les agences de notation, il est
important
pour les néo-libéraux que le $ s'effondre en second derrière l'euro.
L’application de ce modèle politique permettra de ne pas avouer que le
Régime Systémique Autoritaire de la Libre Circulation des Capitaux et le Système J. Pierpont Morgan ont créé la Crise et inventé la crise de l'euro. La république populaire démocratique bancaire de l'Europe qui n'a pas décidé de prendre la main dans ce
que les médias appellent depuis 6 mois le "race to the bottom" n'est que capable d'avoir un comportement et des communiqués
réactionnaires face au $ et aux agences de notation. Mais en tous points
de vue l'Europe ne fait que ce qu'elle sait faire de mieux par nature,
par essence et par décision: appliquer de manière zélée tous
les mauvais exemples d'outre-atlantique. L'Europe s’avilit en plus et fait le 叩頭 Kowtow devant la Chine pour mendier sa sponsorisation dans son FESF / MES. Il n'y a pas de crise de l'euro, il y a la crise des banques. Je ne demande pas à être fier de l'europe, je n'éprouve pas de sentiment refuge nationaliste-protectionniste, mais je n'accepte pas d'avoir honte de l'Europe. "République populaire démocratique bancaire de l'Europe" vous a coupé le souffle, mais vous le retrouvez si j'écris que le capitalisme qui exempte les spéculateurs bancaires de faire faillite n'est plus de l'économie de marché mais un collectivisme d'initiés. Ces faillites bancaires suivies de leurs sauvetages obligatoirement automatiques ne les empêchent pas de verser des boni à leurs collaborateurs, comme vient de le faire encore en décembre 2011 la Dexia qui se dirige en janvier 2012 vers sa 3ème faillite en 2 ans. Même narrative, la démocratie européenne n'est pas une dictature; c'est pourtant dans un processus démocratique de la représentation parlementaire et de l'expression du vote des européens que l'europe accorde aux banques des droits d'exception et un pouvoir absolu. Qui fait un amalgame? Magritte, Bruxelles, vous, les banques ou moi-même? Il est temps que l'électeur devienne majeur. Responsable, il subit ses propres décisions des urnes s'il est allé voter, pourtant des alternatives démocratiques et parlementaires existent, mais l'électeur grégaire préfère le prêt-à-penser de l'ochlocratie.
Ladite "Crise de l'Euro", qui n'existe pas, mais qui fait bavarder les financiers et le porte-parole de la Campagne aux Présidentielles de François Hollande, Manuel Valls du PS français, un invité des Conférences Bilderberg, permet de laisser passer des replis nationalistes qui sont des violations du droit européen. La Hongrie vient d'adopter au 1er janvier 2012 une nouvelle Constitution dans laquelle n'apparaît plus le mot République comme depuis 1989. La Hongrie ne se comprend plus comme une entité qui est déterminée activement par ses citoyens égaux en droit, mais comme une "Communauté" qui s'appuie sur une histoire présumée vielle de 1000 ans. Le citoyen n'est plus au centre mais la Communauté Nationale dans laquelle ne sont pas spécifiés les droits de l'individu et le droit des minorités. Dans sa nouvelle Constitution la Hongrie se distance des principes fondateurs de l'Europe: Démocratie, État de Droit, Partage des Pouvoirs, Droit du Citoyen. La Commission Européenne ne réagit pas, comme elle l'a fait quand la Hongrie a fait passer sa loi sur la censure des médias.
Le
Sommet de Bruxelles du 7 et 8 décembre 2011 a aussi fait comprendre à la BCE indépendante qu'elle doit offrir
pendant les 3 prochaines années aux banques des crédits illimités à
un taux directeur de 1% appelés LTRO - Long-Term Refinancing Operation. Mais le Sommet de Bruxelles impose en même temps aux États adhérents
de la Zone-Euro d'emprunter sur les marchés financiers internationaux à un taux voisin
ou supérieur à 6% selon les cours ou les disgrâces des agences de
notation. La BCE doit offrir aux banques de manière illimitée pendant 3 ans des liquidités sans demander aux banques de garanties sérieuses. Les banques doivent déposer à la BCE une contre-valeur en actifs dont le degré de pourrissement n'est plus expertisé. Les banques peuvent même émettre des obligations ad hoc qui sont garanties par l’État dans lequel elles ont leur siège social. Par exemple 14 banques de l'Italie, qui est un des états GIIPS au bord de la banqueroute, ont créé sur la photocopieuse le mercredi 21 décembre 2011 pour 40 milliards d'euros d'obligations garanties par le gouvernement italien, elles les ont déposées à la BCE et ont obtenu de celle-ci 40 milliards d'euros en liquidités. L’Italie a donc réinventé la planche à billets italienne et recréé de facto l'euro-lire. Comme en novembre 2008, le Sommet de Bruxelles a créé l'euro-lire, l'euro-franc, l'euro-mark... Un euro n'est qu'une mise en abyme des devises nationales et qu'une anastylose systématique de tout nationalisme étatique. Un jour plus tard l'Italie a pu créer/recevoir 116 milliards en euros de liquidités primeures. Il parait qu'en mars 2012 la Grande-Bretagne pourrait être intéressée par une fraude légale similaire qui équivaudrait à créer l'euro-livre. Plus personne ne s'inquiète de la solvabilité des États et de la situation comptable et de la capitalisation des banques, et les agences de notation pourront répéter les notes de solvabilité qu'elles veulent ou retirer le triple-A comme elles le veulent, notre président français en poste n'aura même pas peur. La BCE n'a légalement pas le droit d'accepter des garanties émises par les banques elles-mêmes qui empruntent auprès d'elle. La Commission de Bruxelles va élargir à tous les États cette pratique de faussaire. Nous ne sommes plus à une violation de routine près, la BCE est devenue une officine mafieuse de blanchiment d'argent inexistant ou d'actifs perdus et détruits depuis 2007/2008 dans la spéculation financière. Le pari reste le même: quel est l'investisseur-sponsor de la région europe ou du reste de la planète qui investira dans des Euro-Bons / Euro-Obligations et dans des produits provenant de banques européennes en sachant que ces banques sont des bad banks, des banques de mauvaise foi? Les banques peuvent donc à présent déposer à la BCE de manière illimitée tous leurs CDS et autres actifs morts. C'est ce que l'on appelle le Qualitative Easing, la monétisation de la dette, la souveraineté de la création monétaire à l'image des plans américains PPIP, TARP, TALF. D'un côté le sommet de Bruxelles du 7 et 8 décembre 2011 autorise aux banques des actions qui vont du laxisme fiscal jusqu'à la falsification comptable généralisée des bilans et d'un autre côté il y aura une union fiscale, une eurogouvernance financière, qui va imposer aux États d'inscrire dans leur Constitution ladite Règle d'Or de la discipline et de l'austérité budgétaire. Le Sommet de Bruxelles et la BCE ont pérennisé le plus grand transfert de la dette privée vers la dette publique. La Lute de la Classe est gagnée, sans nous et par-dessus nos têtes.
70 banques européennes ont réalisé un gain contre intuitif de 107
milliards en 2011 en interprétant avantageusement leurs positions toxiques en toute conformité avec les normes "prudentielles" comptables
Bâle 2. L'euphorie bancaire du Père Noël est communicative et mercredi 21 décembre 2011, 523 banques européennes ont cherché à la BCE une première tranche (une adjudication / tender en anglais) de 489 milliards d'euros. C'est la plus grande somme déversée par la BCE en une seule fois et comme le commerce international est mort et que l'Europe est en récession (voir le Baltic Dry Index), nous avons une diapositive de la situation faillitaire des banques. Avec la sortie des normes prudentielles comptables Bâle II que j'ai décrite deux § plus haut, la puissance de feu des banques s'est accrue de 589 milliards d'euros en une seule nuit. A côté de cette Europe Providence Bancaire, le taux directeur de 1% demandé par la BCE est en réalité un taux
négatif, parce que l'inflation est officiellement d'au moins 3%, sinon
de 6 à 10% quand les données ne sont pas "corrigées". Les banques gagnent entre 2 à 10% en faisant
une visite à la BCE. Le Sommet de Bruxelles consacre la violation des
critères de Maastricht depuis 2008 et culpabilise l'Européen-payeur avec la dette
publique des actifs bancaires pourris légués et il lui fait encaisser
de plein fouet l'inflation et l'assèchement de l'économie par la privatisation de la création monétaire. Ces 589 milliards s'ajoutent à 500 milliards prêtés aux banques le trimestre précédent. A ces 1089 milliards d'euros s'ajoutent les 170 milliards d'euros que la BCE et les banques centrales européennes ont envoyés au FMI 3 jours après le Sommet de Bruxelles du 7 et 8 décembre 2011 et qui reviendront sous forme de sauvetage en Europe en cas de banqueroute. Nous sommes à 1259 milliards d'euros auxquels s'ajoutent des garanties de 440 milliards d'euros du FESF - Fonds Européen de Solidarité Européenne en cas de faillite. Ce qui fait 1699 milliards d'euros sur lesquels les banques peuvent compter. Viendront en mars plus de 500 milliards d'euros du MES - Mécanisme Européen de Stabilité. Les banques peuvent compter sur 1259 + 440 + 500 = ??? pour éviter le day of recknonig où la faillite des banques aurait dû être révélée. Selon la FAO il faut 30 milliards de $ pour éradiquer la faim dans le monde. Au Congrès et au Sénat américains, 50% des élus sont millionnaires, et les élus de ces deux Chambres bénéficient de l'immunité face aux délits d'initiés. Il manque cet hiver 5 millions d'euros à Resto du Cœur. Il y a en Europe 60 millions de pauvres vivant sous le minimum vital. 100 % des gains de productivité de l'économie réelle de ces 10 dernières années ont enrichi en Europe 20% de la population, les 80% restants ont vu leurs revenus stagner et baisser à cause de l'inflation. Et, les plans d'austérité pour sauver les banques vont laminer les peuples européens, 738 millions de personnes. Si vous cherchez sur Google jagdish bhagwati croissance appauvrissante mon site est en A3 et en A4 sur... 896 résultats.
896 résultats seulement, alors qu'en général une entrée sur le moteur de recherche livre au moins
500.000 résultats. Ceci est la preuve que le monde informé et
informatisé n'a pas compris que la croissance est toujours
appauvrissante pour les 80% de la population au moins. Ce sont ces banquiers, comme Luis de Guindos, l'ancien Président de Lehman Brothers pour l'Espagne et le Portugal qui est devenu ministre de l'économie dans le nouveau gouvernement espagnol de droite, qui disent: "il n'est pas possible qu'une entreprise dont les revenus baissent de 50% se voit imposer, par la convention collective du secteur, des hausses de salaires équivalentes à l'inflation plus deux points".
Rien de ces 589, 1259... milliards d'euros n'ira dans l'économie réelle et pour l'instant les banques ont (re)parqué à la BCE ces 489 milliards d'euros contre un taux d'intérêt de 0,25%. Pour (re)commencer, les banques devront dans les six premiers mois de l'année 2012 refinancer leurs anciens crédits à hauteur de 740 milliards d'euros. Les banques cacheront leur faillite avec ces 1259 milliards d'euros. Les 489 milliards d'euros pompés mercredi 21 décembre 2012 par la BCE dans les banques ne seront jamais remboursés dans trois ans. Ces 489 milliards d'euros ne sont qu'une première tranche, la BCE déversera des liquidités à ces conditions pendant trois ans. Le Sommet Européen du 7 et 8 décembre 2011 a entériné le Carry Trade européen
de la BCE en croyant à l'humanisme automatique de la mise à disposition
aux banques de liquidités à 1% qui seraient dévotionnellement
réorientées dans l'achat de Bons du Trésor destinés à soutenir les États
qui sauvent les banques en faillite technique. En incitant les banques à recevoir des prêts à 1% pour qu'elles accordent elles-mêmes des prêts à un taux plus élevé et à plus long terme pour financer des produits spéculatifs et des société ad hoc (Special Purpose Vehicle), le Sommet de Bruxelles du 7 et 8 décembre 2011 a consacré le shadow banking comme boîte à outil de gestion de crise. Le shadow banking est une activité bancaire de spéculation que les banques extraient des bilans comptables. Cette activité devient non contrôlable et ne peut pas être réglementée. Pire, le taux d'intérêt dont jouissent les
banques auprès de la BCE est
négatif de 25% parce qu'elles investissent 96% de leurs liquidités dans
des produits financiers dérivés, dont les CDS, en alimentant la bulle
de ce qui n'est que de la non valeur économique, de la valuation
financière jusqu'au prochain événement de crédit... qui poussera ces banques à
obtenir des États un communisme monétaire sélectif de plus, ce qu'un Sommet de Bruxelles
s'empressera de confirmer. Le Bureau of Economic Analysis - BEA vient de publier aux USA ses statistiques concernant l'effet des mesures prises depuis 2007 pour répondre à ladite Crise: les entreprises financières ont enregistré une croissance de 28,1 par rapport a quatrième trimestre 2007, et les entreprises non-financières une croissance de 5,2%. Le bénéfice après impôt des entreprises financières a connu une croissance de 41,5% dans la même période. Elles ont versé 90% de leurs bénéfices après impôt sous forme de dividendes. Ce différentiel de création de richesses prouve le transfert gigantesque de la richesse économique vers la richesse financière. Ceci prouve bien ce que j'écris sur mon site au sujet du PIB fictif, furtif et d'initié qui ne permet en réalité aucune statistique plausible sur les richesses produites par un pays, et une politique économique et fiscale n'est pas non plus possible. J'appelle la "richesse" produite par les systèmes financiers de la valuation contingente qu'il faut très énergiquement opposer au trickle-down-effect du Consensus de Washington. Ces richesses tournent en rond dans le monde de la finance et ne suivent pas la trajet de l'effet de percolation, du trickle-down-effect prévu par le Consensus de Washington que j'appelle l'humanisme automatique, qui n'existe que dans la tête de l’École de Chicago. Le crépuscule des États est dépassé, nous sommes dans le post-road-to-serfdom.
Pour répondre aux exigences de la City de Londres, l'Europe a affirmé au Sommet de Bruxelles du 7 et 8 décembre 2011 la Libre circulation des capitaux qui est le socle du Traité de Lisbonne et confirmé son mépris des États, des économies nationales et des peuples comme l'a voulu Jean Monnet, le banquier-commerçant qui avait plusieurs fois fait faillite avant d'être un politicien. Dans sa force de convergence qu'elle abat sur une eurogouvernance financière et non économique, fiscale et sociale, l'Europe fait semblant de se doter d'une tunique de fédéralisme pour encore mieux laisser faire la circulation libre des capitaux. Le Sommet de Bruxelles vit tellement dans son évidence de sa libre circulation des capitaux qu'il n'a plus besoin de rappeler que l'essence de tout traité européen est de marteler sa Concurrence Libre et non faussée qui crée des richesses, le bien-être et le plein-emploi. Dans la transparence de son humanisme automatique du trickle down effect, de l'effet de percolation du Consensus de Washington, l'Europe donne légalement les moyens aux banques de s'enrichir sur les dettes publiques des États qui violent en flux-tendu depuis 2008 les critères de Maastricht pour renflouer les banques en faillite technique. C'est ce que j'appelle depuis 2008 le trickle-up-effect ou la transfiltration des richesses vers le haut. D'après l'OCDE, ces trois dernières décennies, les 10% de la population la plus riche aux USA et en Grande-Bretagne se sont partagé la quasi totalité de l'augmentation des revenus. Mais les actifs pourris de leur spéculation sont légués aux banques et suite au nouvel épisode du stress-test des banques réapparait la vérité sous une forme immuable depuis 4 ans: "les actifs toxiques de la crise des subprimes sont toujours dans les bilans". Ce qui est déjà légué aux États dits souverains depuis 2008 dépasse résolument notre entendement, mais ce n'est qu'une toute petite proportion de ce qui reste dans les bilans commerciaux et comptables des banques. Les plus riches prennent la population en-dessous d'eux pour leur cashcow domestique (cashcow = le veau d'or de l'ère numérique). Les plus riches européens disposent, eux, de deux cashcows privées: la population paissant sous elle et des États européens et les pays GIIPS dans lesquels ils ont étendu leur empire bancaire. Il faut donc agrandir le cercle GIIPS à l'empire bancaire autrichien qui poursuit ses prédations extravagantes aux limites de l'ancien empire austro-hongrois et à l'empire bancaire suédois qui est propriétaire à 99% des banques des trois Républiques Baltes et qui les a poussés dans le trou noir spéculatif financier. La protection de la race bovine n'est possible que grâce à la lobbocratie du système financier de Wall Street et de la City de Londres avec sa succursale dévouée de Bruxelles qu'il faut abolir et remplacer par la maturité politique des citoyens. Ceci ne sera possible que si un système d'éducation nationale ne se donne pas comme objectif systémique de fabriquer des crétins processionnaires qui n'ont même plus l'idée qu'ils sont des entités pensantes capables de diverger et d'avoir du courage, de l'autonomie de perception, de compréhension et de choix. Le citoyen floué n'a pas à attendre un soir, un mois d'octobre pour pratiquer de la révolution, il doit décider de se donner sa maturité politique.
Il n'y a pas de crise de l'euro et les critères de Maastricht étaient respectés jusqu'en 2008. L'euro est jeté à la fosse publique par la France et l'Allemagne suivies de 24 autres pays européens qui sont mis sous leur couvercle. Le Sommet de Bruxelles du 7 et 8 décembre 2011 n'a pas pris de décision pour contrôler et réglementer les marchés financiers mais il a fait semblant d'agiter le torchon rouge de la taxe sur les transactions financières que plus personne n'appelle Taxe Tobin. Cette anamnèse sémantique est très intéressante et montre que la téléologie libérale ne parvient pas à intégrer mentalement cette Taxe Tobin-Spahn qui est réclamée par ATTAC depuis le 3 juin 1998. Sarkozy et Merkel sont accrochés au Tout-Libéral comme les moules au rocher. Le lobby financier parvient à lutter contre la taxe sur les transactions financières parce que 70% de ces transactions se font à la City de Londres. L'Europe Unie, londonienne et irlandaise dans les faits directeurs, représente le système le plus abouti d'une organisation de privation et de transfert de richesses, de savoirs, de pouvoirs et de droits. L'Europe est une institutionnalisation de la violation des règles communautaires puisque là aussi le paquet
fiscal de la "Règle d'Or" décidé à ce Sommet de Bruxelles n'aura pas de
caractère contraignant mais ne nécessitera qu'une simple adhésion pour
éviter une plainte de la Grande Bretagne déposée à la CEJ - Cour
Européenne de Justice. Les 26 - l'Euro-Zone + le Danemark, la Pologne, la République Tchèque et la Suède - ne se couchent pas devant la City de Londres, les 26 n'ont d'existence que pour la City de Londres. La City de Londres n'est qu'une vue en miroir du Consensus de Bruxelles. Bruxelles n'est qu'une vue en trompe-l’œil des européens. L'Europe se devrait bien de bien comprendre comme Tocqueville l'écrivait dans "De la Démocratie en Amérique" que ce n'est pas parce que les citoyens sont silencieux que ne guète pas une révolution. Pourtant la Grande-Bretagne va bientôt se déliter et l’Écosse demandera en 2014 son Indépendance qu'elle a déjà ratée à une voix près il y a quelques années au Parlement régional d’Écosse. L’Écosse rejoindra alors la Zone-Euro qui restera un safe-haven duquel la Grande-Bretagne s'écarte de plus en plus pour jouir de son insulated opting-out. Les putschistes associés du Sommet de Bruxelles devront juste proposer aux européens un projet social et économique, mais aussi culturel commun.
Les Sommets de Bruxelles n'ont rien décidé en prenant depuis 2008 des mesures inapplicables ou sans effet. Le Sommet de Bruxelles de la semaine dernière a une fois de plus décidé que les banques centrales des États adhérents de la Zone-Euro, de l'Europe Unie - mais aussi du reste de la planète - fassent un virement de liquidités au profit du FMI qui viendra magiquement de lui-même soutenir les États GIIPS européens en faillite pour monétiser leur dette léguée des banques, ce que les Traités européens interdisent à des organes européens. Les banques centrales nationales doivent emprunter sur les marchés financiers internationaux 170 milliards à transférer au FMI. La France a, sans demander l'avis
du Parlement, gagé une partie de son or, patrimoine national qui
appartient à tous les français (voir Question reposée au Parlement le 20 XII 2011). La BuBa, la Bundesbank - Banque centrale allemande, doit faire transiter vers le FMI une ligne de crédit de 45 milliards d'euros sur les 170 milliards "décidés" pour elle par les putschistes associés du Sommet de Bruxelles. Ceci constitue premièrement une violation du principe de l'Indépendance des banques centrales, mais ceci demande officiellement en plus aux banques centrales de participer à une opération qui leur est interdite: l'intervention de la banque centrale pour monétiser la dette publique. Mais la coalition de la chancelière allemande Angela Merkel invoque subitement le principe de l'Indépendance de la Banque Centrale et a signifié à Jens Weidmann, directeur de la BuBa, qu'elle ne l'autorise pas à s'exprimer au Bundestag devant les députés allemands. Le directeur de la BuBa voulait mettre les députés allemands devant leur responsabilité en leur exposant que ces 45 milliards seront à la charge du contribuable allemand en cas de banqueroute d’État des pays GIIPS et de leur sauvetage. En cas de banqueroute d’État, le FMI est le créancier prioritaire et les lignes de crédit "avancées" par les États sponsors seront définitivement perdues.
Ce débat n'existe pas en France où les influenceurs montrent du doigt l'Allemagne qu'ils prennent pour leur terre blafarde. Pendant que des français en vogue parlent du bleu de Prusse qu'ils craignent de voir dans leur proche horizon, le Sommet de Bruxelles a donc fait semblant de gérer la crise des banques, qu'il fait passer pour la crise de l'euro, en prenant comme mesure des dispositions sur lesquelles l'Europe n'a pas de pouvoir légal ou de fait. Et si le Bundestag, le Parlement allemand, n'a pas le droit de s'exprimer sur une augmentation de la dette publique allemande future, alors que ce droit est inscrit dans la Loi Fondamentale de l'Allemagne, il n'y a pas de raison que des autres banques centrales dans la Région Europe ou de la planète veuillent transférer des liquidités au FMI en prévision d'une banqueroute d'un pays GIIPS. Le FESF - MES (Fonds Européen de Solidarité Financière / Mécanisme Européen de Stabilité) n'a pas trouvé non plus sur les marchés financiers de sponsors actionnaires, c'est pourquoi le Sommet de Bruxelles a décidé que la BCE sera chargée de le piloter. Ce sera plus facile de mélanger le tir croisé du bavardage sur l'indépendance et la non-indépendance de la BCE en attendant une autre implosion des banques privées. Le FESF, qui est une société de droit privé luxembourgeois et qui est domicilié à la BEI - Banque Européenne d'Investissement "disposera de l'aide technique" de la BCE, en clair la BCE fera fonctionner la planche à billets pour alimenter le FESF qui ne trouve pas de sponsors sur les marchés financiers internationaux comme prévu par les sommets de Bruxelles. Comme le FESF ne suffira pas, sa dotation sera doublée d'ici mars 2012, et le MES qui aurait dû le remplacer prendra ses fonctions à ses côtés et avec une année d'avance sur le calendrier prévu. Une telle constance dans l'improductivité durable des sommets européens prouve bien que le Sommet de Bruxelles cherche à perdre du temps par tous moyens pour appliquer la décision de la Conférence Bilderberg d'Athènes de 2009 qui porte le nom officieux de Destruction par les marchés. Le Sommet de Bruxelles n'a pas le courage de contrôler et de réglementer les marchés financiers et de laisser à la faillite les banques ou leur département voués à la spéculation financière qui représente 96% de leurs activités. En 2009 la BCE avait manipulé son premier carry trade européen en jetant sur les banques sans exiger d'elles des mesures d'ajustement structurel 600 milliards d'euros à un taux de 1%. Les banques auraient retransféré ces fonds pour moitié dans des Bons du Trésor de pays GIIPS et pour l'autre moitié dans d'autres formes de spéculation financière sans objet économique avéré. En 2011 les banques ont réduit dans leurs comptes la classe d'actifs concernant les Bons du Trésor et il est douteux de baser une politique de transfert de la dette privée vers la dette publique avec le véhicule des Bons du Trésor. Ledit Bazooka, voulu par Cameron, le chancelier de l'échiquier, et prétendument mis en action par l'euro-janus NS-AM, n'est pas plus efficace que de péter dans un violon.
Les 26 n'ont d'existence que pour la succursale de la BCE, la City de
Londres. La City de Londres n'est qu'une vue en miroir du Consensus de
Bruxelles qui n'est qu'une déclinaison zélée du Consensus de Washington
et de son bras armé le FMI. Bruxelles n'est qu'une vue en trompe-l’œil
des européens. Depuis la création de la BCE ses directeurs répercutent
de manière zélée la politique des conditionnalités d'ajustement
structurel du FMI d'après lesquelles les gouvernements sont tenus de
stimuler les réformes du marché du travail et d'abolir l'indexation
automatique du salaire par rapport à l'inflation. Pour y parvenir la
BCE conseille sans ambages le démantèlement et la privatisation des services
publics, la dérégulation du marché du travail pour obtenir des gains de
productivité à l'image du secteur bancaire. L’Indépendance de la Banque
Centrale Européenne comme elle figure dans l'Article 107 du Traité de
Maastricht ne la dispense pas d'ordonner aux gouvernements la direction
de leur économie politique. Depuis les banqueroutes d’État réelles ou
déviées depuis 2008, la BCE, politiquement indépendante, siège avec les
putschistes associés de Bruxelles à côté de Goldman Sachs, de Bilderberg
et de la Trinationale directement dans les gouvernements de Lisbonne,
de Dublin, d'Athènes, de Rome et de Madrid. (Dans le prochain gouvernement de droite en France en avril 2012, nous aurons qui ? Jacques de Larosière, Michel Camdessus, Christine Lagarde ? ) Le taxi financier commun, la Troïka,
permet au FMI et à la BCE d'emporter dans leur soute la Commission de
Bruxelles et d’assujettir les peuples européens. La BCE n'a même plus
jugé utile de cacher sa mise sous dépendance des États par rapport à
elle, et Jean Claude Trichet et son successeur Mario Draghi avaient
envoyé en août 2011 une lettre au chef de gouvernement italien lui
demandant: d'instaurer massivement le temps de travail partiel, de
réduire les retraites, de stopper les revalorisations du salaire
minimum, de réduire les dépenses de l’État, d'assouplir les procédures
de licenciement, d'écarter les conventions collectives au profit
d'accords internes aux entreprises, de privatiser les entreprises de
transport public, de distribution de l'énergie, de salubrité publique.
Jean-Claude Trichet et Mario Draghi
ont recommandé aux gouvernements de gouverner dans cet esprit par décret et
de ne pas utiliser la procédure parlementaire qui prend trop de temps
entre le projet de loi, les délibérations et le vote. La BCE a réussi
avec les putschistes associés de Bruxelles à mettre sous tutelle les
gouvernements des pays GIIPS au nom de la Libre circulation des
capitaux. Le sommet européen du 7 et 8 décembre 2011 a mis le reste de
l'Europe sans la Grande-Bretagne sous la tutelle de la BCE.
L'élite globale de la BCE agit
avec les pays européens comme le FMI agit avec les PED - Pays en
Développement et les Pays ACP - Afrique Caraïbes Pacifique en imposant
ses clauses ultra-libérales d'ajustement structurel. Depuis 2011, la BCE
a court-circuité le Traité de Lisbonne qui avait court-circuité le
Traité Constitutionnel Européen. Il est un référent idéologique que de savoir que les traités constituant l'euro et/ou les traités européens n'avaient prévu qu'une clause de no-bail-out pour les États souverains mais pas pour les banques et spéculateurs financiers en faillite. La Lutte de la Classe a été gagnée sans
nous, les Travailleurs, et pardessus nos têtes. La BCE a racheté en 2011
en totale illégalité (Article 123) et en violation des Traités européens 211,5
milliards de Bons du Trésor aux Pays GIIPS en imposant ces clauses du
FMI d'ajustement structurel. A partir du 7 décembre 2011 c'est la BCE qui remplace le principe de la Concurrence
libre et non-faussée pour "créer la croissance, le bien-être et le
plein-emploi". Cette politique des conditionnalités d'ajustement
structurel n'a pas fonctionné dans les PED - Pays en Développement et
dans les Pays ACP - Afrique Caraïbes Pacifique. En Europe cette
politique FMI-BCE passe pour être la nouveauté et la recette contre
ladite Crise et ce que n'ont pas réussi en entier l'AGCS - l'Accord Général sur la Commercialisation des Services, et les Directives Européennes sur les Services Publics
et la Santé, la BCE y parvient. A partir de lundi prochain, le 19
décembre 2011, et pendant les trois prochaines années, les banques européennes
sont invitées dans la BCE qui s'ouvre à elles comme un self-service. Je ne sais pas si vous l'avez remarqué, mais la BCE se comporte déjà en lender of last resort / prêteur de dernier recours, ce qui démontre que nous nous trouvons à quelques encablures de la fin de la partie. La
BCE laisse les banques décider du montant dont elles ont besoin contre
une rémunération ridicule de 1%, mais la BCE n'a aucune conditionnalité
d'ajustement à présenter aux banques: la BCE ne leur demande pas de se
retirer des paradis fiscaux, de ne pas spéculer avec les Bons du Trésor,
ne leur interdit pas d'inventer et de commercialiser des CDS - Credit
Default Swap dérivés de ces Bons du Trésor. La BCE ne leur interdit pas
de réorienter 96% de leurs fonds propres dans de la spéculation
financière n'ayant pas de lien avec l'économie. La BCE n'a pas envoyé
ses experts pour examiner la comptabilité des banques et le
Stress-Test des banques n'est élaboré que sur les déclarations des
banques qui cachent les centaines de milliards d’actifs pourris issus de
la bulle des CDS et des autres produits dérivés qui sont tous
extra-bilanciels. Pour faire diversion la BCE vient juste de relancer le débat sur les bonus des directeurs de banques, mais avant six mois les banques européennes doivent se refinancer à hauteur de 740 milliards d'euros, et ceci n'a rien à voir avec la Grèce ou l'Italie, mais avec le financement de crédits à longs termes avec une succession de crédits à court terme. La BCE rachètera en grand style les actifs pourris des banques en faisant de la création monétaire au lieu de soutenir des projets économiques réels. Toutes ces déséconomies internes et externes seront payées par deux générations futures, nos enfants et petits-enfants.
Avouer officiellement que la création monétaire ne sert à 96% qu'à alimenter les spéculations bancaires serait avouer que le Traité de Lisbonne, le Consensus de Bruxelles qui n'est qu'une déclinaison zélée du Consensus de Washington n'ont été qu'un socle qui a berné 738 millions d'européens. L'Europe ne fera pas l'économie d'une gestion directe de crise qui passera par une révision de la Souveraineté monétaire de la BCE, par le lâchage des banques en faillite, par la création d'une Bad Bank Européenne officielle et non cachée dans la BCE, par des Euro-Bons et des Obligations Européennes mais pour investir dans de grands travaux économiques, par une Monétisation de la dette publique des actifs bancaires légués aux banques centrales et à la BCE comme avec les 211 milliards de rachats directs d'actifs bancaires pourris effectués sur le marché secondaire en 2011 totalement en violation des Traités Européens. En comparaison, la banque centrale britannique a racheté dans la même période pour 1800 milliards de £ d'actifs pourris aux banques en accélérant la récession et la nouvelle paupérisation aggravée de la population. La Grande Bretagne est depuis longtemps en banqueroute d’État, et ceci bien avant que la Grèce ne l'a été. L'Europe Providence Bancaire se contentera de cette eurogouvernance financière pour laquelle elle va imposer les plans d'austérité et de désengagement des États dans ses devoirs régaliens: services publics, éducation, santé, soutien aux chômeurs, aux handicapés, aux mutilés, que des dépenses considérées comme des coûts étaticides au lieu d'être des contributions à l'amélioration de l'IDH - Indice du Développement Humain. Les européens sauront bientôt exprimer des besoins politiques qu'il serait bon d'anticiper. Le dernier recensement américain dont les résultats ont été publiés en décembre 2011 a révélé que plus de 50% de la population américaine sont tombés dans la pauvreté ou dans la classe des "travailleurs pauvres". D'ici quelques temps on aura compris que miser sur la valuation contingente des banques d'investissement et des flux issus de la création monétaire privatisée en passant pas les réserves fragmentaires et le shadow banking du Régime Systémique Autoritaire, ne constitue qu'une force d'extermination globale pérenne. On rit des oligarques russes qui s'accrochent au pouvoir, mais nos gouvernants ne sont pas différents dans la démocratie narrative qui est la notre.
Certaines des solutions se trouvent dans un passé dirigiste des laissez-faire que beaucoup se plaisent à confondre avec leur haine du communisme pour cultiver en eux leur jouissive peur du cow-boy et de l'indien, du sovjet et du consommateur qu'ils ont acquise lors de leur enfance.
La bêtise aliénante de la BCE est qu'elle pense qu'elle est soi, à la place de nous. Criminels sont ceux qui lui ont configuré la pensée égotiste. Les gouvernants, ayant en apparence une incapacité morale, se sentent psychopompes et accordent aux banques le label "systémique" (too big to fail) en prenant volontairement face à ces banques le statut de vassal, peut-être d'otage. Si l'otage est libéré contre rançon ou exécuté, le vassal se met délibérément au service de son seigneur qui l'adoube. La lâche opinion publique s'est à ce point pervertie qu'elle préfère prendre pour des révolutionnaires tous les critiques qui ne s'appellent pas Stiglitz. Elle n'a même plus l'insolence bête de se ressasser les termes "gauche de la gauche" quand elle les entend. D'autres, de plus en plus nombreux autour de moi, ferment les yeux comme en 1933 et les années qui suivirent. Le langage ne correspond pas à la vérité existante mais à une volonté normative de classifier et d'ordonner l'absence personnelle. J'ai plaisir à voir que les démoscopes classent maintenant le "Front de Gauche" dans l'opposition à gauche.
Je pense que d'ici un 1/2 siècle, les historiens auront plus à faire
avec l'exposition téléologique de l'holoéchange et de la catallaxie,
ritualisée par
les organes gouvernementaux entre les années 2007 à 2014, qu'avec la
Grande Dépression 2.0 et l'hyperinflation qui auront dévasté les
populations. Les historiens seront étonnés qu'à l'ère des autoroutes de
l'information, des wikileaks, des whistleblowers et de l'accès des
personnes à leur lecture propre des évènements qui sort du
prêt-à-penser, que les citoyens - si on les appellera ainsi - se
regroupèrent dans cette démocratie narrative comme les hommes du Néanderthal derrière une poignée de gouvernants dont l'objectif n'est pas le service au public. Après l'effondrement du communisme en 1989 et l'effondrement du capitalisme qui a eu lieu au début des années 2000 avec la crise dotcom, le vacuum de pouvoir aura été comblé par le régime systémique autoritaire des banques.
au 21 janvier 2012, le BDI a atteint son niveau le plus bas qu'il a connu au plus fort de ladite Crise en 2008
en 1 mois le Baltic Dry Index a perdu: 52,7%
en 3 mois le BDI a perdu 58,19%
Commentaires
au 23 janvier 2012, le BDI a atteint son niveau le plus bas qu'il a connu au plus fort de ladite Crise en 2008
en 1 mois le Baltic Dry Index a perdu: 53,5%
en 3 mois le BDI a perdu 60,19%
Avec 862, le BDI a atteint le niveau le plus bas déjà atteint en 2008...
Avec le perte du triple-AAA français,
suite à 10 ans de Monsieur Sarkozy au pouvoir (5 ans de présidence + 5 ans comme ministre des finances)
le parapluie européen mort-né FESF - Fonds Européen de Stabilité Européen et le MES - Mécanisme Européen de Stabilité ne valent plus rien du tout.
Il ne faut pas râler contre Sarkozy, ce sont les français qui lui ont offert une majorité écrasante au Parlement et au Parlement Européen.
Les français n'ont qu'à assumer la politique qu'ils subissent et surtout ils n'ont pas à jouer les déçus de la politique.
Ils ont élu Sarkozy sur son programme qu'il avait annoncé très clairement sur tous les points qui fâchent.
Manuel Valls est à éviter: membre du Réseau Le Siècle et de Bilderberg.
Je me demande pourquoi François Hollande Président le garde?
http://le-siecle.info/2011/07/manue...