Stress Test - Obama, chef du gang Ponzi & Bush, manipule les normes comptables de son organisation

Obama aggrave la crise

"Since apparently everything in America is going into the toilet except the public's faith in Barack Obama, it seems that the way to fix everything in America is to entrust it to Barack Obama" - Derek Thompson, in The Atlantic, April 25, 2009.     (Depuis que tout passe en apparence en Amérique par les WC hormis la confiance publique en Barack Obama,  il semble que la seule manière de tout résoudre en Amérique est de tout confier à Barack Obama)     Dessin: caricature du cubain Angel Boligán Corbo.

Parmi les articles historiquement importants publiés dans The Atlantic, on peut citer: « Letter from Birmingham Jail », de Martin Luther King en août 1963.   (Photo BLM ajoutée le 01/04/2021)

Au "Sommet des Amériques" Obama continue en avril 2009 de charmer son petit monde pour continuer à lui vendre la dictature du dollar. L'Europe de la BCE, avec à sa tête le Royaume-Uni et Jean-Claude Trichet, nourrit toujours, quand à elle, son adulation servile pour le $.

Le tout premier acte présidentiel d'Obama a aussi été de gonfler les troupes de GIs en Afghanistan au lieu de les retirer, et aussi de ne pas fermer Guantanamo dans son enclave à Cuba, que les USA loue à Cuba pour une somme annuelle de... 4085 $ payés par chèque qui n'est jamais encaissé par ce pays. L'embargo économique, commercial et financier des USA contre Cuba dure depuis le 3 février 1962... mais les USA gardent Guantanamo pour y stocker sur le sol cubain dans un camp de détention militaire ses criminels et terroristes tous capturés en Afghanistan, en Irak, au Pakistan, etc! Tous les présidents des USA tiennent à Guantanamo et fondent juridiquement leur décision de refuser de soumettre les détenus au système judiciaire fédéral américain en prenant appui sur l'extraterritorialité du camp de détention. C'est de la lâcheté totale.

Dans mon site j'avais écrit en automne 2008, pour souligner le racisme américain contre sa population noire, les américains ont seulement élu Obama pour qu'il sorte leurs poubelles. Avec l'élection d'Obama, je n'avais pas cru que subitement les américains avaient oublié leur racisme contre les noirs ( <<< màj du 22 mars 2021: je suis revenu sur ma formulation de cette phrase écrite le 24 avril 2009, mais pour la garder, vous voyez tout ce qui a conduit au Black Lives Matter en 2020 et qui a été gravement amplifié et institutionnalisé avec Trump). Pour vous rassurer, visitez tous mes liens sur l'Afrique sous la bannière de mon site dont Survie - Ensemble contre la FranceAfrique. Obama a le même rôle que Gorbatschow en son temps: liquider le pays dans le plus grand syndic de faillite de toute l'histoire. Dans 30 ans, l'Histoire nous dira qui des deux a été le plus mafieux.

La plus grande opération de sauvetage (bail out) de toute l'Humanité a lieu. Sans résultats.

L’action politique n’est pas faite d’éruptions et de vétilles mais d’un long travail de fond. On ne peut faire sauter les paradigmes, mais que leur donner un autre nom. Il existe des sites qui travaillent le fond. Ce ne sont jamais les sites des partis et des syndicats. Jamais. Pour les vrais chiffres du chômage c’est ici. Pour les vrais chiffres de la pauvreté c’est ici. Que chacun mette sur son site ces références. Les Plans de Sauvetage, financés par les contribuables et les peuples, demeurent le plus grand transfert de richesses de toute l'Histoire de l'Humanité, et parallèlement la plus grande nationalisation des pertes privées. Ce trickle-down effect / ruissellement vers le bas / effet de percolation prend sa source d'en-haut, descend et s'arrête immédiatement aux banques et aux spéculateurs financiers, sans être dirigé vers l'économie réelle.

Pour que vous puissiez imaginer, les Plans de Sauvetage sont comme le pillage de l'Or des Incas par les Espagnols. J'ai pris cet exemple, par ce que l'on a oublié ce qu'à été le pillage de l'Afrique, de l'Algérie ou de l'Indochine par les colonisations françaises, le pillage des Pays en Développement par l'OMC et les APE, le pillage dans les pays industrialisés des classes sociales défavorisées et moyennes par... Par les électeurs qui ont laissé s'installer un système ordolibéral du Consensus de Washington et de von Hayek. Il m'est totalement égal, qu'il y a une classe "possédante", il est lamentable que les électeurs des 1ères marches soient à leur service dans leur médiocrité démocratique et leur immaturité politique. Ils ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Je me sens comme un "anabaptiste" politique, mais à l'image de ce mouvement du canton de Berne au XVIème siècle. Il ne faut voir la responsabilité qu'en soi-même et le dépôt dans l'urne de sa voix ne doit se faire qu'en pleine connaissance de cause. La cause, il faut aller la chercher, la comprendre, y réfléchir.

Ma comparaison avec Berne s'arrête là. La dignité de l'homme doit se chercher en lui, pas en ses "chefs". Encore plus quand l'Homme est électeur, s'il lui arrive d'oublier d'être consommateur. Get up, stand up, for your mind. Se lever lors de la crise est trop tard. Se lever en meute c'est déplacer hors de soi sa responsabilité individuelle et collective. On dirait que rien n'a été appris de 68. Il y en a qui n'ont pas accepté l'oppression mentale depuis 68. Il étaient seuls. Ils sont toujours seuls, car les éruptions sociales sur le tarmac sont des vétilles et non pas une conversion du système. Un révolution sur le tarmac ou de salon s'inscrit en faux par rapport à l'antécédent et n'est pas une accession.

C'est aussi pourquoi mon site essaye de donner du grain à moudre politique. Le lecteur fera son tri. En Alsace on n'a pas peur d'essayer de réfléchir au moins avec tout ce qui compose le substrat européen de la pensée. Ce constat étant fait, voyons les dernières évolutions de ce dogme intégriste de l'ordolibéralisme. Pour l'intégrisme certains sont prêts à sacrifier. (Photo: Tombe des Incas)

Le néolibéralisme a plongé le monde dans le plus grand désastre depuis Hitler et Staline.
Deux générations futures vont payer au moins jusqu'en 2029 pour ce qui devait être "croissance" et "globalisation".

Au "Sommet des Amériques" Obama continue en avril 09 de charmer son petit monde pour continuer à lui vendre la dictature du dollar. L'Europe de la BCE, avec à sa tête le Royaume-Uni et Jean-Claude Trichet, nourrit toujours, quand à elle, son adulation servile pour le $. Le tout premier acte présidentiel d'Obama a aussi été de gonfler les troupes de GIs en Afghanistan au lieu de les retirer et de ne pas fermer Guantanamo dans son enclave à Cuba.

 Au 15 avril 2009 il y a aux USA déjà autant de banques en faillite que pour toute l'année 2008, mais on fait croire que la Citigroup, la Wells Fargo, la Goldman Sachs, la Bank of America ou même la AIG, la Fannie Mae, la Freddie Mac, etc... renflouées et libérées de leurs centaines de milliards de dettes, sont subitement bénéficiaires. A la vue du rallye boursier à Wall Street, il semble y avoir de millions de crétins qui croient toujours à cette neuroscience computationnelle où le bondieu n'est qu'une volatilité sur laquelle il faut spéculer. Cesser d'y croire serait égal à abandonner 20 années de militantisme chez le buraliste pour le billet hebdomadaire du Lotto.


Par exemple la Citigroup annonce pour le 1er trimestre 2009 un bénéfice magique de 1,6 milliards de $, mais la réalité est de 2,5 milliards de pertes une fois enlevé les effets de purge des plans de sauvetage. Ces "bons chiffres" sont publiés pour éviter la nationalisation globale après faillite. Je tiens aussi mes informations du site d'analyse Mish's Global Economic Trend Analysis qui fait référence dans les universités de Strasbourg par exemple. Selon l'article online du 20 avril 2009 de Bloomberg.com, les banques US vont encore perdre 400 milliards de $ à cause des créances toxiques. Graphique à gauche: surexposition des 5 plus grandes banques US aux dérivés toxiques; 1056% pour la Goldman Sachs. Ces banques sont sous-capitalisées, en réalité en faillite.
Selon le Wall Street Journal (WSJ) les banques qui seront invitées par le rapport du Stress Test à augmenter leurs fonds propres ne seront pas déclarées insolvables. Ce Stress Test se base sur les estimations établies par les banques elles-mêmes. Obama Geithner prouve ainsi sa faiblesse et sa peur face aux banques américaines. Ce sont déjà ces banques qui fournissaient elles-mêmes leurs propre analyse du risque aux agences de notations qui leur attribuaient quasiment toujours le triple A (AAA) pour inciter les investisseurs à se jeter sur leurs produits financiers adossés sur les crédits (CDS / CDO). Obama Geithner révèle aussi par ce Stress Test l'incapacité des autorités de contrôle et de surveillance à évaluer et comprendre les agissements des acteurs financiers. Cette abandon de la supervision remonte à 1995 et Bernanke, Gouverneur de la Fed', qui estimait que les banques étaient capables d'évaluer leur risque et d'agir en conséquence.

Selon le FMI, durant les six derniers mois, les banques américaines ont perdu 2700 milliards de $ (2,7 trillions) et selon RGEde Nouriel Roubini elle ont perdu 3600 milliards de $.
Le système bancaire américain est en faillite.

Il semble que le Stress Test dira d'ici quelques jours que la "situation est bonne mais que pour affronter de nouvelles difficultés éventuelles dans le futur", 10 banques, parmi les 19 les plus grandes des USA, devront aller sur la lune pour déterrer les 150 milliards d'argent frais qui leur manquent. On sait déjà que ce sera le cas pour la Citigroup, la Bank of America, Wells Fargo, et Fifth Third Bancorp, etc... (Government officials stated today "that banks directed to raise more capital shouldn't be viewed as insolvent."). Obama a déjà versé aux banques 12900 milliards de $. La Citigroup a déjà bénéficié de trois bail out, 3 plans de sauvetage payés par le contribuable et le peuple. Il reste 6 mois à ces deux banques pour trouver les fonds nécessaires à l'augmentation de capital préconisée par le Stress Test de Geithner-Obama. C'est le même scénario que pour GM, Chrysler et Ford, qui sont en faillite tous les 15 jours et qui reçoivent de la taxpayer money à hauteur de millions de $. Le management d'évènement d'Obama poursuit sa Série-B de Soap Opéra et offre un abonnement gratuit à tous les spectateurs. Il essaye de trouver la dose entre d'un côté la panique et la confiance, et de l'autre le mensonge. Des banques régionales comme Regions Financial, Fifth Third Bancorp ou Wells Fargo seront aussi invitées à augmenter leur capital. Ceci n'a pas empêché le CEO Vikram Pandit de la Citigroup de demander à Timothy Geithner, Secrétaire d'État au Trésor, l'autorisation de verser des boni spéciaux et de lui signifier l'augmentation des salaires des traders dans le cas d'une réponse négative. Toutes les autres banques et assurances ont fait la même chose ou ont déjà versé les boni pour "respecter les contrats de travail des traders et pour les empêcher d'aller à la concurrence". La banqueroute privée et d'État des USA ne freine pas le culte d'une excellence.

En Europe, la Finlande vient de lancer l'idée d'un Stress Test pour les banques européennes basé sur le même canevas...

Les pontes de Wall Street utilisent l'argent du contribuable et les garanties du gouvernement pour gonfler leur bilan comptable, pour générer du "profit", et pour spéculer dans un marché financier turbulent. Depuis le 6 mars 2009 il y a une hausse des actions US et une inflation des profits des banques, qui devraient normalement recommencer à prêter de l'argent destinés à de nouveaux investissements. Beaucoup d'investisseurs sont très sceptiques face à ce "Green Shoots rally" (le rallye des bourgeons du printemps) qu'ils appellent le Bear-Rally des usurpateurs qui est destiné à tourner court et à se dépatouiller avec les mauvaises positions. Aujourd'hui, les prédateurs de proies faciles y voient une de ces occasions unique de la vie d'acheter. Mais le schéma de ce genre de Bear-Rally (rallye de l'ours d'un marché dépressif) est qu'il nait dans le pessimisme, qu'il croit dans le scepticisme, qu'il aboutit dans un optimisme et qu'il crève dans de l'euphorie. Sous la Grande Dépression des années 30', le Dow Industrial avait aussi atteint un sommet de 30% en 1932 alors que les conditions économiques continuaient à se détériorer.

Le chiffre officiel de la récession des USA vient d'être publié le 29 avril 2009: la récession américaine est de -6,1% (moins 6,1%).
Ce chiffre est sans ambiguïté, c'est la valeur annuelle. Mais comme l'évènement du jour, ce sont les 100 Jours d'Obama, on s'en fout et à Wall Street le Dow Jones et le Nasdaq sont à plus de +2%, il faut honorer l'excellence. Depuis septembre 2008 nous savons que la récession sera à deux chiffres et qu'elle dépassera celle de la Crise de 1929.

Comment la Citi, la BofA vont-elles lever des fonds quand la confiance des investisseurs n'est plus là et dans une telle récession? Trouver des investisseurs auprès des marchés privés? Qui est en mesure d'y parvenir? Les banques elles-mêmes sont impatientes de se défaire au plus rapidement des aides du Trésor américain et veulent éviter la nationalisation rampante. Goldman Sachs, dont la situation est catastrophique (voir graphique ci-dessus), est impatient de rembourser les aides de l'État fédéral et vient de lever 5 milliards de dollars. Cette situation est exceptionnelle. La Citi ou la BofA pourraient aussi convertir en actions ordinaires, exemptes de dividendes, une partie des actions préférentielles auxquelles le Trésor a déjà souscrit à l'automne 2008.

La conversion des actions de préférences, qui donnent plus de droits à son détenteur, en actions ordinaires est un autre aspect du transfert de richesses organisé par l'État Providence Bancaire sur le dos des citoyens et des habitants d'un pays. En effet les actions préférentielles sont la propriété nominative du Trésor, les actions ordinaires sont des parts anonymes. Les actions ordinaires sont en réalité plus liquides et ont plus de valeur que les actions de préférence, l'augmentation de capital de la Citigroup et de la BofA se fait en un simple jeu d'écriture. Citigroup s'est engagée dans cette voie en janvier 2009 et poursuivra le hold-up sur l'argent public avec le braquage de l'État sur les créances toxiques illiquides et pourries. Avec des actions ordinaires la part de l'État fédéral dans le capital de la banque augmente, ainsi que le risque pris par le contribuable. Cette nationalisation rampante (creeping nationalization) des banques ne nécessite pas de vote du Congrès et éteint la colère des élus à l'égard des banques. La FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation) dispose de la compétence d'organiser l'insolvabilité des entreprises et exprime sa colère contre la doctrine du "too big to fail" (trop grand pour aller à la faillite) et pense qu'une liquidation de la Citigroup ou de la BofA, etc... coûterait moins cher à la collectivité que de maintenir artificiellement si longtemps en vie des malades en phase terminale ou atteints de la fièvre porcine ou qui voient voler au dessus de Manhattan des avions bizarres de l'armée qui veille et vole quand elle en a envie.

Mais où que l'on tourne la tête, il y a de la pourriture bancaires à évacuer avec l'assiduité laborieuse du contribuable et du peuple. Nous avons encore devant nous l'éclatement de la Bulle des CDS / CDO de 62 trillions de $ et de la Bulle des LBO. Le LBO est une acquisition à crédit d'entreprise. Ces crédits sont aujourd'hui irrécouvrables. Le LBO, Leveraged By Out, est le rachat d’une entreprise-cible par un fonds d’investissement via une société holding, qui s’endette et rembourse par les excédents de trésorerie de la cible sous forme de dividendes. La rentabilité de l’opération intervient au moment de la revente de l’entreprise par le fonds, en général en moins de 5 ans.

A la date de maturité de ces LBO tellement d'entreprises rachetées ne valent plus rien ou une partie de ce qu'elles valaient quelques mois avant. Cette perte de valeur n'est pas due à la chute générale des actions à Wall Street, mais au fait que ces entreprises étaient surévaluées dans l'euphorie compulsive de la spéculation pyramidale à la Madoff Ponzi.

A tous les niveaux de l'économie, les banques et les assurances, ne faisaient souvent qu'un groupe confondant patrimoine et intérêt managérial. Ces banque-assurances avaient cru gagner deux fois: une fois en vendant du crédit, une autre fois en vendant une assurance sur ce crédit, les CDS / CDO, LBO, Subprime titrisées et autres produits financiers dérivés qui portent tous le terme générique de créance pourries, toxiques, illiquides, irrécouvrables, impactées ou de positions négatives. Exemple: le groupe Schaeffler avait essayé de racheter à crédit avec des LBO le groupe Continental qui valait 10 fois plus; du coup Schaeffler est en situation d'insolvabilité et essaye de purger sa dette en liquidant des sites de production, dont Clairoix en France. Continental n'est pas la victime de Schaeffler, car Continental avait "acquis" à crédit avec des LBO le groupe Siemens VDO, crédits qu'il ne peut plus rembourser. Depuis 1990 les acquisitions se sont faites avec des LBO. La décennie des années '90 est la décennie des acquisitions. L'accueil par les ouvriers allemands de Continental Deutschland des ouvriers français de Continental France arrivant en train à la gare de Hanovre en Allemagne m'a rappelé des autres scènes filmées de trains bondés sur lesquels était écrit "Alle nach Paris - Tous à Berlin". Les petites-gens de Continental étaient unies pour la même cause, les photos étaient belles. Nous avons aussi pu comparer le syndicalisme de branche allemand et le syndicalisme politique à la française...

A la même date de la publication de Bloomberg.com du 20 avril 2009 que j'ai citée ci-dessus, Peer Steinbrück, ministre allemand des finances, avance officiellement le chiffre de 853 milliards d'euros de créances toxiques qui doivent être dissimulés dans la bad bank, la banque de défaisance. Le chiffre de Bloomberg.com est donc faux. Tous les chiffres avoués doivent être faux, car la bulle des CDS est évaluée à 68 trillions pour la planète entière... Dans le Financial Times du 21 avril 2009 le FMI annonce encore 4100 billions de créances toxiques, pourries, illiquides, dont 2700 billions pour les USA. (Voir note de bas de page pour les chiffres internationaux).

Avec la pauvreté vécue par les populations dans un avenir proche et lointain nous aurons une idée des pertes que les peuples - peuples mais électeurs, électeurs et coupables -, devront payer pour la ponzi-économie. Le modèle suédois du fonds de défaisance n'avait laissé qu'un minuscule déficit, mais le même modèle appliqué au Japon est un échec total qui passe dans l'histoire sous le nom de "la Décade perdue". La bad bank suisse de la UBS, officiellement appelée "fonds de défaisance" a officiellement délocalisé en 2008 au paradis fiscal des Iles Caïman 60 milliards de CHF "d'actifs illiquides", c'est plus propre pour laver plus blanc.

Le pire est que l'on sait ce que "valaient" ces créances avant qu'elles ne soient toxiques, illiquides, pourries, mais qu'aujourd'hui il n'y a plus de prix du marché pour elles. L'État va donc acheter et mettre dans des bad bank ce qui ne vaut rien contre des milliers de $ en échange. De plus l'argent public est injecté dans les banques qui "améliorent" leurs positions, mais il n'arrive pas dans l'économie.

Au lieu d'acheter les poubelles au contenu toxique qui n'est pas recyclable pour créer la Bad Bank, l'État doit acheter les bonnes créances liquides et de bonne foi et les actifs de valeur aux banques pour créer la Good Bank. Les banques doivent assumer avec leurs actionnaires les pertes. L'État n'a pas à être un État Providence bancaire qui déverse des centaines de milliards aux criminels systémiques et qui dépouille les services publics, sociaux, culturels, d'éducation, hospitaliers et de retraite et qui cautionne l'appauvrissement des peuples provoqué par le système économique en période de croissance comme en période de crise et de récession. La croissance avait été appauvrissante, la récession jette dans la misère


Regardez ces 2 Graphiques en haut et à gauche:
1) Profit des entreprises après impôts;
2) Profit des entreprises hors secteur financier après impôts.

Les commentateurs, les analystes financiers et les politiciens qui commentent les "bons chiffres" tombés du ciel de la Citigroup, etc..., ou "la fin de la crise", ou le "début de la reprise" sont encore plus criminels.

Savez-vous que la crise n'a pas encore commencé?
Vérifiez la source de ces 2 graphiques. Le FMI dit vrai...
Ne me jetez pas un regard à la Maccarthy.


Il faudra considérablement intensifier le fonctionnement de nos systèmes démocratiques parlementaires et de contrôle citoyen pour déblayer ces forteresses de mensonges et voir clair dans ce poker-dénonceur et ce poker-menteur auquel se livrent le FMI et l'OCDE et Bloomberg.com contre le Chef du gang Ponzi & Bush. Obama-Geithner lance dans son management d'évènement habituel une campagne de propagande contre le FMI quelques heures avant de publier le rapport du "Stress Test" qui doit faire croire que tout va bien pour les 19 plus grandes banques américaines et les 1800 autres instituts de crédit américains. (Photo: „Errors and Omissions Accepted, 2002/2007”, Bas de Witt, Kunstmesse Art Cologne). Le mode de vote censitaire du FMI accorde automatiquement la majorité aux USA pour ses décisions et pour sa communication.

Autrefois, avant le 15 IX 2009, il était amusant pour tous de faire jou-jou avec des idéologies et de nous faire passer pour des "gauches de la gauche" et presque des "ultra-gauches". Maintenant le mensonge est servi sans emballage. On affirme et martèle des "bons chiffres". D'autant plus que la FASB (Financial Accounting Standards Board, autorité américaine) et IASB (Bureau des standards comptables internationaux et qui contrôle les normes IFRS) autorisent "d'assouplir" (en allemand: aufgeweichte Bilanzierungsstandards), pour les USA et le reste du monde, les normes bilanaires pour que le mark to market n'agisse plus tellement comme un effet de levier sur les pertes. Je vous entretiens régulièrement sur mon site depuis septembre 08 au sujet de l'assouplissement des Normes prudentielles comptables IFRS et Bâle 2. Le dernier assouplissement qui a eu lieu pendant le G20 a permis avec les amnésies bilanaires d'améliorer positivement les bilans des banques US de 20% (many US-based financial institutions are taking full advantage of relaxed accounting rules).

Les manipulations du bilan étaient légalement aménagées avec les CDS, qui sont  des positions hors bilan et hors bourse et qui permettaient de contourner toutes les règles "prudentielles". C'est le système ordolibéral de l'économie et des Recommandations de Bâle 2 qui ont créé cette économie de l'ombre. Les créateurs et émetteurs de ces dérivés sur évènements de crédit n'avaient pas prévu qu'un crédit est sujet à un risque, et le risque enchainé en domino dit risque systémique, était inconcevable sauf pour des insoumis critiques et subversifs. A maturité du contrat de le titulaire des CDS est obligé de fournir des fonds.  quand il y a un évènement comme l'insolvabilité. Ce sont les CDS qui ont entrainé par exemple la plus grande faillite des USA de toute son histoire: la faillite AIG. Selon le Financial Times Deutschland du 27 avril 2009, les premiers détails du White Paper du Stress Test sont sortis: les analystes devraient demander à partir du 4 mai 2009 aux banques et aux assurances de réintégrer dans leurs bilans au moins 900 milliards d'actifs toxiques (CDS / CDO) qui étaient légalement pour l'instant hors bilan. La date de publication du Stress Test est déjà reportée de 2 jours pour permettre aux banques préalablement prévenues comme la Citigroup ou la BofA de tirer du chapeau-claque les milliards manquants, car ce qui ne s'est pas produit depuis ces 4 derniers mois d'audit des comptes pourrait arriver avec Spider-Man.

En Allemagne, les dissimulations dans les bilans semblent ne pas passer dans les médias et le scandale est entrain de pointer selon le Frankfurter Allgemeine Zeitung du 26 avril 2009. Le FAZ a titré son article comme suit: "Verlust der Dresdner Bank verschwunden " (Disparition de la perte de la Dresdner Bank). En effet des trous dans les bilans d'un rapport trimestriel à l'autre sont de 6,3 milliard d'euros pour la Dresdner Bank, de 6,4 milliards d'euros pour Allianz, pour la Commerzbank, etc... On parle en Allemagne du "Phantomquartal", du trimestre fantôme. Les comptabilités commencent ou s'arrêtent à des dates saugrenues, d'autant plus que pour aider au sauvetage il y a eu des fusions, si bien que le bilan consolidé des nouveaux groupes ont des trous. La partialité des commissaires aux compte et des audits KPMG et PricewaterhouseCoopers (PwC), qui ont supervisé les fusions et signés les rapports d'activité, est publiquement gravement mise en cause en Allemagne. Souvenez-vous aussi de la fusion ordonnée d'en haut de la Banque Populaire et de la Caisse d'Epargne. On avait annoncé une perte pouvant exister, mais on nous avait dit dans tous les médias français "que cette perte n'est pas connue pour l'instant". Peut-on fusionner deux banques sans connaître les bilans comptables et avec des rapports d'activité maculés de trous?

La bulle des CDS / CDO de 62000 milliards (62 trillions) est répartie sur tout le globe. J'ai lu le 24 avril 2009 sur Blomberg.com que pour dissimuler élégamment ces trillions de CDS les traders et les investisseurs vont créer l'homologue des bad bank, mais pour les CDS. Ce sera une clearinghouse dans laquelle sont versés tous les contrats CDS. 2000 banques et hedge funds prétendent éviter ainsi le big bang, l'éclatement de la bulle des CDS, en organisant un "small bang" dans une clearinghouse (chambre de compensation) domiciliée à la Deutsche Bank..., JPMorgan Chase & Co. and Barclays Plc,... Le commissaire européen McCreevy fait pression pour créer en Europe une même chambre de compensation sur le modèle américain. En employant une méthode complexe d'enchères, ces chambres de blanchiment doivent redonner confiance aux spéculateurs qui misent sur l'insolvabilité des emprunteurs.

Dans le catalogue des manipulations et blanchiments de bilan, le gouvernement américain a aussi forcé les banques d'investissement à se transformer en banque commerciales conventionnelles, ce qui leur a permis d'adopter d'autres normes comptables,de ne pas reporter les pertes précédentes et de profiter des purges des Plans TARP, TALF, PPIP...

Chaque entreprise bancaire et de fiducie manipule son "ratio fonds propres sur actifs" qui est l'un des outils des Recommandations de Bâle 2 et les Directives Européennes CRD. Chaque entreprise maquille en réalité son bilan comme elle en a envie. On se demande sur quoi se fondent les analystes économiques, les décideurs politiques, les actionnaires et les créanciers, l'administration fiscale. Toute décision macroéconomique de paquet de stimulation-relance est d'emblée erronée. Tout le monde navigue à vue et chacun pour soi. D'où la fenêtre climatique ouverte pour le poker-dénonceur et menteur qui est pire que la propagande pendant la guerre froide. Je m'imagine les Scorcese et les nouveaux cinéastes qui vont faire des films sur la Prohibition de la Vérité des années 2008-2009. Pendant la guerre froide on ne risquait que de perdre des hommes, maintenant on risque de perde de l'argent. L'Europe ne tente même pas de contrer la propagande anglo-saxonne, Bruxelles est muette. Tant que l'euphorie des actionnaires est plus forte que la méfiance face aux "bons chiffres", le système capitaliste à la papa et des quadras est sauf. Il y a juste des millions de Travailleurs qui perdent l'emploi. Et comme Obama a promis l'immunité aux tortionnaires de Guantanamo, le waterboarding comptable est une caresse prudentielle pour éviter soulèvement et guerre civile.

Le jour où le FMI va accorder au Royaume-Uni une aide financière, comme pour le Zimbabwe ou l'Islande, se rapproche. Le Roayume-Uni avait déjà été aidé par le FMI en 1976. C'était le seul pays européen dans ce cas depuis 1945 et avant septembre 2008. Les agences de notation n'ont pas encore le courage d'enlever au Royaume-Uni son excellente notation AAA qui est insensée pour un pays dont le système bancaire en totale insolvabilité a été purgé avec le Quantitative Easing, la planche à billets. A partir du 24 avril 2009, les agences de notation sont entrain de déclasser (downgrade) gravement le Royaume-Uni. qui est aussi le pays du G20 qui a le plus grand déficit budgétaire. J'aimerai bien voir la tronche de Nouriel Roubini qui a viré sa cuti il y a deux mois et qui voit aussi un train de bons chiffres, même s'il propose une nationalisation des banques.

Qui va organiser le bail out de la Fed'? Si la Fed' devait recevoir une notation elle perdrait aussi son AAA. La Fed' détient en ce moment $45.7 billion de fonds propres contre $2.19 trillion "d'assets" dont tous les assets pourris rachetés dans TARP, TALF, PPIP, etc..., ce qui signifie que son leverage est de 48 pour 1 contre 27 pour 1 il y a un an. Le leverage de la Lehman Brothers, qui a fait faillite le 15 IX 2008, avait été de 30 pour 1, et celui des autres banques américaines qui ont fait faillite était au-dessus de 25 pour 1. La Fed' est en situation de faillite technique et échoue elle-même au Stress Test de Obama-Geithner. La Fed' monétise la dette et titrise les assets pourris en couchant sur la bulle une bulle, celle des Bons du Trésor US. Tant qu'il y a des crétins qui en achètent. D'ailleurs cette semaine, Geithner va encore émettre 101 milliards de $ de Bons du Trésor US. "The Fed is throwing money around like a drunken sailor and taking on any and all kinds of crummy assets?"

Le spread des CDS (assurances) et des taux d'intérêts garantis sur les Bons du Trésor (gilts) du Royaume-Uni et des USA (treasury bonds, sovereign bonds) n'ont jamais pu être consultables sur le web sans payer l'accès à des sites d'analyse financières. A présent le chiffre est accessible. Il est... catastrophique avec 352 et dépasse l'Irlande, et la Grèce... et est le plus élevé des pays européens. Il est l'indicateur de la méfiance des marchés financiers internationaux. La banqueroute d'État du Royaume-Uni se précise. Pour les USA, la bonne note tombera toute seule, et pendant quelques semaines, cet été 2009, toutes les normes et évaluations quantitatives vont s'écrouler et perdre leur sens. Je me répète, l'OCDE, le FMI, Bloomberg.com, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, le Guardian, the Independent, le Telegraph... sont mes sources d'information.

La banqueroute d'État et de l'économie des USA est une donnée connue et on simule l'étonnement en avril 2009 de découvrir que Master Card, American Express et Visa sont au bord de la faillite. Nous savions tout ceci dès Octobre 2008. Ces grands groupes américains de cartes de crédit n'étaient statutairement pas tenus d'avoir des fonds propres. Statutairement, ces instituts de carte de crédit ne supportent pas le risque de l'insolvabilité des détenteurs de cartes. Les détenteurs de carte de crédit, les consommateurs américains compulsifs et revolving, sont un risque systémique de plus. Ce sont les partenaires et les banques qui sont membres de ce système de crédit qui supportent le risque. Mastercard avait été forcé par Paulson et Bernanke de se transformer, sur le papier, en banque commerciale pour bénéficier des purges TARP. Il ne faut donc pas parler d'une "baisse de 63% des bénéfices" pour Mastercard mais d'une faillite avérée et irréversible. Encore des bombes à retardement qui vont éclater. Obama, veille au grain, son management évènementiel saura gagner encore un peu de temps avant le D-Day de l'été 2009. Comme d'habitude on fait croire que les chiffres "réels" sont moins pires que ce qui était attendu, et l'euphorie à la bourse de Wall Street est entretenue en même temps que l'économie réelle continue sa chute. Les dernières "richesses" se dirigent sur Wall Street, dans cette pyramide Madoff Obama Ponzi, qui est devenue le lieu de dépossession de l'économie appauvrissante.

Des chiffres? Il y en a d'autres, mais personne n'en parle. Il suffit de mentir et vous avez des micros sous la langue prêts à enregistrer la venue du Messie qui ressort de votre estomac même en bouillie. Les autres chiffres: le Plan Geithner (Secrétaire US au Trésor) américain d'analyse appelé "Stress-Test", qui n'avait pas d'autres objectifs que de gagner du temps, ne révèlent rien d'autre de ce l'on sait depuis l'automne 2008: 16 des 19 plus grandes banques sont techniquement insolvables (en faillite) et 1800 plus petits instituts de crédit sont sur la même voie. Pour ces plus petites banques, les emprunts de particuliers ont perdu plus de 20% de leur valeur. On fait semblant que le Mark to Market de Bâle 2, l'évaluation des actifs d'une entreprise au jour le jour en fonction des cours de ses actions sur le marché, c'est du pipeau. Pourtant regardez ce graphique cliquable à droite.

Des chiffres? Voici les Projections de l'OCDE de mars 2009 pour les années à venir. L'Allemagne annonce aujourd'hui, 22 avril 2009, une récession de 6%, aussi grave qu'il y a 80 ans. La croissance ne reviendra pas avant 2013, selon les Instituts d'études économiques allemands. Depuis septembre 2008 nous savons que nous aurons des récessions à 2 chiffres. Aujourd'hui nous savons que l'Allemagne doit purger 813 milliards de créances toxiques de ses banques.

A l'automne 2008 il était de bon ton de répéter autour de soi, "que se sont les propos alarmistes qui déclenchent la crise". Depuis septembre 2008 je vous explique qu'avec le faux médicament on soigne le faux malade suite à un faux diagnostique. Mais pour contrer ceci il aurait fallu faire péter paradigmes et idéologie qui ont détruit l'économie mondiale adossée au Consensus de Washington.

"Frogs are boiling in order", les grenouilles sont entrain de bouillir dans l'ordre. J'avais lu cette phrase il y a deux mois dans la presse anglaise. Cette phrase était dans le contexte des multiples bail outs de plusieurs billions de $ qui n'ont aucun effet sur l'économie.La réalité en avril 2009 est de plus en plus plus grave. Tous les Plans de sauvetage des Banksters, TARP, TALF, PPIP, CMBC, Emergency Economic Stabilization Act,... n'ont aucun effet sur l'économie réelle et ont aggravé la crise, ou plutôt ils l'ont créée. Les gouvernants politiques se mettent même à genoux et supplient les banques de se faire purger par le contribuable. Les banques manipulent leurs bilans pour garder leurs actionnaires et éviter la nationalisation, mais acceptent les aides publiques purgatoires. Selon Bloomberg.com l'euphorie du rallye à Wall Street porte un nom: "Bernanke's Bear Market Rally" et une explication: "$12.8 trillion of monetary stimulus has triggered a six week-long surge in the stock market. Bernanke's liquidity-injections may have sparked a flurry of speculation, but they won't end the recession or slow the downward spiral" (Le Rallye du marché à la Hausse de Bernanke dans une tendance globale à la baisse de baisse   -   La stimulation monétaire de 12,8 trillions (12800 milliards) a déclenché une flambée de six semaines sur le marché des actions. Les injections de liquidités de Bernanke ont mis l'étincelle à une bouffée de spéculations, mais elles ne mettront pas une fin à la récession ou ne ralentiront pas la spirale descendante.) Avez-vous compris que Obama est le dernier maillon d'acheteurs crétins de la pyramide à la Madoff Ponzi? Avec l'argent du contribuable et du peuple. C'est idéologique? Relisez les Projections de l'OCDE, et du FMI. Obama est conseillé par ceux qui ont créé la crise financière systémique. Mais, il est si beau quand il parle après avoir déposé sa bouteille d'eau minérale en plastique.

Avez-vous déjà comparé les chiffres de la récession des USA et des pays de la zone Euro? Curieusement la récession américaine est de moitié inférieure à la récession de l'Euro-Zone. General Growth Properties Inc, le second plus grand propriétaire américain de centres commerciaux vient de faire faillite mardi 21 avril 2009 parce que les américains ne consomment plus du tout, la demande intérieure est morte. En dehors du secteur bancaire, la faillite du groupe General Growth (croissance générale) est la plus grande faillite d'une entreprise de toute l'histoire des USA. La faillite de AIG de l'automne 2008 était la plus grande faillite du secteur financier de toute l'histoire des USA. Comme toutes les entreprises, General Growth finançait ses acquisitions avec les LBO, des crédits pourris illiquides insolvables et toxiques. La Fed va gonfler de 1 trillion de $ le Plan d'aide et de sauvetage appelé TALF (Term Asset-Backed Securities Lending Facility) pour soutenir un nouveau secteur de l'économie US: le marché des crédits hypothécaires des entreprises commerciales adossés sur des titrisations (CMBC, commercial mortgage-backed securities). Autrement dit, la Fed continue à entretenir la bulle des subprimes pour des débiteurs insolvables. Elle vient de rallonger d'office le Plan TALF de 5 ans. Le marché immobilier commercial est la nouvelle bombe à retardement qui va bientôt exploser au USA. Le commerce international s'effondre depuis 2006. Les effets sont réels sur le commerce du détail aux USA, mais aussi au Royaume-Uni ou en Allemagne où des grandes chaines de grandes surfaces comme Woolworth Deutschland ou Arcandor ont fait faillite. Le tsunami des banqueroutes de l'immobilier commercial vient de s'enclencher. Les USA sont un Cow Boy de papier depuis des décennies. Il s'écroule.

Il existe aussi en ce moment Le paradoxe de l'or dont la demande est exceptionnellement élevée comme à chaque grave crise économique alors que le prix se maintient. Les analystes pensent que le prix de l'or est manipulé par les américains pour le garder artificiellement bas afin qu'il ne devienne pas une valeur refuge et que le $ reste la monnaie de référence internationale refuge.

Il faudra aussi poursuivre les hommes politiques qui prennent les mauvaises décisions suite à des analyses fallacieuses. Timothy Geithner, Secrétaire américain au Trésor, va publier son Stress Test le 4 mai 2009. Même aux USA on dit que ce stress test ne produira que "smoke and mirrors" (de la fumée et des miroirs). Obama avait au début de son mandat affiché une certaine idée de la Transparence (Глáсность).

Je termine mon exposé avec la conclusion d'un article du Financial Times Deutschland de ce 24 avril 2009 que je vous traduis ci-dessous la suite. Je pense que ceux qui épient de très près ma gauchitude, et ils se reconnaîtront, ne vont pas raconter, pour se profiler personnelement sur leurs lieux de travail et d'étude, que "je suis beaucoup trop à gauche". Le développement durable passe par le social, l'éthique et l'écologie.

Article du FTD: "Geithner, Meister de Illusion.

Die große Bewährungsprobe in eine Farce verwandelt. Details werden schon mal gar nicht veröffentlicht. Und wie er diese Woche erklärte, deute alles darauf hin, dass seine Probanden bestens kapitalisiert seien. "Wenn der Finanzminister vorher schon weiß, was hinten rauskommt, dann hätten wir uns die ganze Aufregung auch sparen können", sagte ein anderer Wall-Street-Veteran verärgert. Das seien doch alles Lügen. Mit Tricks und Kniffen solle dem Markt vorgegaukelt werden, dass Washington alles im Griff habe.

Geithner treibt ein gefährliches Spiel. Ein regelrechtes Monster habe der Finanzminister geschaffen, warnt ein Bankenexperte. [...] Sie hoffen, dass niemand seine große Illusion entlarvt."

Traduction: Geithner, Maître de l'illusion.

"La grande épreuve de vérité se transforme en une farce. Les détails ne sont même pas publiés. Et, comme il l'a expliqué cette semaine, tout conduit à ce que les candidats à l'examen sont capitalisés pour le mieux. "Quand le ministre des finances sait déjà à l'avance ce qui va sortir, alors nous aurions pu nous éviter touts ces énervements", avait dit en colère un autre vétéran de Wall Street. Tout ceci n'est que mensonges. Avec des tours de passe-passe on fera croire aux marchés que Washington maîtrise la situation.

Geithner pratique un jeu dangereux. Le ministre des finances a créé un véritable monstre, prévient un expert bancaire. [...] Ils espèrent que personne ne va dévoiler sa grande illusion".

Les graphiques à gauche et ci-dessous montrent le réel taux d'inflation des USA qui est toujours de 3% et qui n'est pas une déflation. La peur cultivée et nourrie dans les médias internationaux et locaux de la "déflation" sert à maintenir un taux d'inflation au moins supérieur à 3%, et est en réalité la manière d'administrer le faux médicament au faux malade suite au faux diagnostique. Graphique n°1: en rouge la courbe manipulée de l'inflation selon le mode de calcul "néo-libéral" (dit "pre-Clinton") qui a été conservé par le Président US Bill Clinto, depuis le début de son mandat en 1993 jusqu'à nos jours, pour cacher l'inflation. Le pic de 13% est en 2008. Graphique n°2: en bleu courbe selon le mode de calcul "pre-Clinton". En 2009 l'inflation est toujours de 3%. Source: Shadowstats.com, source faisant référence dans les universités.

Pour le mainstream, le problème ne peut être résolu que d'une seule manière, et qui s'y oppose est plus dangeureux qu'un sowjet: emprunter, imprimer de la monnaie, prêter et dépenser. Pour réduire la dette il faudrait créer du PIB en produisant plus que l'on ne consomme. C'est exactement ce que n'a pas fait le G7 depuis 3 décennies. Il l'a remplacé par de la monnaie émise par décret et du crédit (voir réserves fractionnaires: cliquez et rechercher le mot "fractionnaire"). Cette croissance s'est pervertie dans l'inflation et la finance à la Ponzi des économies nationales et d'entreprise. Ceci est une mise au... servage des générations actuelles et futures  (attention, faites bien la différence avec "The road of serfdom" de von Hayek) avec de la dette impayable. Les dépenses permises par du déficit budgétaire ne peuvent être que remboursées par des impôts futurs, et de l'inflation en mettant en route la planche à billets. Quand ces dettes montent en flèche et arrivent à maturité (elles sont à rembourser) dans les prochaines années, les revenus dégringolent de la falaise, nous sommes dans une République bananière comme au Zimbabwe, à Weimar, en Islande, aux USA, en Irlande, au Royaume-Uni, dans les Pays baltes, etc...

Graphique à gauche: Chiffre réel du chômage = courbe de 20% aux USA en 2009. Ajouté à un niveau "utile" d'inflation, un niveau "utile" de chômage est le second levier qui permet le transfert habituel des richesses: c'est le NAIRU qui permet en plus une politique restrictive de désinflation sur les salaires pour augmenter la rapidité de ce transfert des richesses. L'une des mesures de correction est de payer du salaire et de l'emploi avec le PIB au lieu de le pervertir dans la la spéculation qui s'accélère dans les effets de levier à la Madoff-Ponzi-Obama. Les vrais chiffres du chômage en France sur actuchomage.org.

Le système ordolibéral conforme à Hayek ou au Consensus de Washington ou au Traité de Lisbonne, dans lequel l'ordre ne provient pas d'une régulation et d'un contrôle de l'État mais d'un ordonnancement du fonctionnement de la maximisation du profit de l'individu, la libération de l’initiative individuelle n'a pas  entraîné développement des idées, de la science et de l’économie ni apporté la "concurrence libre et non faussée qui apporte le bien-être et tend au plein emploi" comme cela était prévu. Elle n'en avait donné que l'illusion ces trois dernières décennies et surtout depuis les années '80 et le Président US Clinton avec un mépris total des générations futures qui doivent rembourser les dettes cumulées de l'état et les dettes cumulées des ménages qui arrivent de manière cyclique toutes les trois décennies à un surendettement dont le seul soin est la purge par de l'hyperinflation. A ce transfert des richesses imposé d'une génération aux autres s'ajoute le plus grand transfert de richesses de tous les temps des schémas Bush-Obama & Ponzi, Brown & Darling, Sarkozy & Merkel. Le pire de la crise est devant nous. Pour le Financial Times du 19 avril 2009 l'article "Inflation is looming on America's horizon" de Martin Feldstein nous annonce un hyperinflation quand les "aides" budgétaires de stimulation ou de sauvetage sont accompagnées de la Quantitative Easing, la monnaie par décret (planche à billet). Martin Feldstein est consultant dans le cabinet Obama.

J'ai lu sur un site d'analyse anglais MoneyWeek: "Rats are usually the first to abandon a sinking ship. But in Britain, it seems the rats are only too happy to stick around" (Les rats sont généralement les premiers à abandonner un navire qui coule. Mais en Grande-Bretagne il semble que les rats ne sont jamais assez heureux d'étouffer de partout).



La croissance "américaine" n'avait été qu'une croissance iconique intégriste. Quand les élites comparaient le PIB américain avec le PIB européen ou français relativement à la productivité horaire ou annuelle, ils ne faisaient que de tabler sur une croissance fantasmagorique. Sur le graphique à droite vous voyez la part des profits financiers dans le PIB américain. De 1973 à 1985 le secteur financier n'avait jamais gagné plus que 16% dans le PIB. En 1986, la part des bénéfices financiers était passée à 19%. Dans les années '90 la part avait oscillé entre 21 et 30%, ce qui a été le pic depuis 1945. Dans la décade des années 2000 la part dans le PIB a atteint le sommet de 41%.

Les banquiers avaient alors acquis un énorme pouvoir politique et avec Wall Street ne s'étaient pas privé d'imposer la confiscation et la privatisation de la création monétaire et de toutes les lois financières et monétaires qui les arrangeaient. La liste des lois économicides votées par le Congrès US est éloquente. Il n'y a pas eu de "complot" de forces occultes ou d'une synarchie, il y a juste eu une vacuité de l'esprit politique des peuples et de la démocratie parlementaire.

Sur ce tableau aussi, vous voyez que 2006 est l'année où la tendance est de nouveau à la baisse. 2006 est aussi le début de la baisse de l'économie réelle, j'ai mis beaucoup de graphiques dans l'article ici. Depuis 2006 nous savons que la crise majeure est en route (graphique à gauche: taux d'utilisation des installations industrielles), en janvier 2007 ce sont les subprimes aux USA, en juillet 2007 c'est la faillite de la 5ème banque du Royaume Uni la Northern Rock, et en mars 2008 c'est la faillite de la banque d'investissement Bear Stearns aux USA. Entre 2005-2007, Bear Stearns fut reconnue comme la "plus admirable" (most admired) société de valeurs mobilières, par l'étude du magazine Fortune "America's Most Admired Companies", et seconde parmi les sociétés de titres. L'étude annuelle constituait un classement prestigieux révélateur du talent des employés, de la qualité de la gestion et de l'innovation.

Le PIB devra servir à financer les emplois, les salaires, les services publics et l'avenir. Il faudra requalifier le mot "Croissance" et le fonder sur le Développement Humain qui se basera aussi sur l'IDH, l'Indice du Développement Humain. Les solidarités locales, régionales et globales, les diversités et sécurités biologiques et alimentaires sont le corpus de mon site.


Obama-Geithner est à ce point déconfit devant l'inutilité et le non-effet de ses Plans TARP, TALF, PPIP... et devant l'argent qui ne circule plus parce que les banques n'accordent plus de crédits, qu'il souhaite que la Fed' va rabaisser son taux directeur à -5% (moins cinq). Ainsi celui qui emprunte 100$ ne devra rembourser que 95$. En même temps la Fed' réfléchit au moyen de "punir" la thésaurisation de la monnaie. Mais on ne peut pas faire boire un âne qui n'en a pas envie, surtout un âne qui vit à crédit depuis les années '80:




Deux Graphiques à gauche et ci-dessous:
1) Niveau historique de la dette US
2) Niveau historique de la non-épargne US.










A cette dette, Obama-Geithner-Bernanke ajoute la dette la plus grande de toute l'histoire des USA, ... et de l'Humanité, avec les Plans TARP, TALF, PPIP, etc... Ceci ne prendra fin que dans une implosion des USA avec des graves dégâts collatéraux. En attendant la Fed' continue par avalanches de centaines de billions à monétiser les dettes intérieures et extérieures en les titrisant par le biais des Bons du Trésor vendus aux imbéciles qui les achètent ou aux chinois qui les échangent contre leurs surplus américains, leurs dollars, pour rendre les USA encore plus dépendant d'eux. La Fed' et le Trésor américain renflouent 70% du système bancaire américain qui est donc insolvable dans sa globalité. Pour le Royaume Uni, la dette du gouvernement Brown et du chancelier de l'échiquier Alistair Darling est la dette cumulée la plus élevée de ces 300 dernières années depuis la fondation de la Bank of England, banque centrale. (Cartoon courtesy: Times.online, Peter Brookes)

 

Publication du Stress Test, 7 mai 2009:

Le 7 mai 2009 le Secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, a publié le Stress Test qui devrait révéler l'état de "résistance" des banques américaines. Selon le Wall Street Journal (WSJ) les banques qui seront invitées par le rapport du Stress Test à augmenter leurs fonds propres ne seront pas déclarées insolvables. Timothy Geithner est comme Obama, un manager de l'évènementiel: son mensonge est accompagné de: "dramatic action", "exceptional assessment", "hundreds of supervisors", "rigorously reviewing", "strict", "lifting the fog of uncertainty". Ah, oui. L'incertitude. Wall Street ne s'y trompe pas, le jour de cette publication du Stress Test le Dow et le Nasdaq sont bien rouges.

Les paramètres de l'hypothèse de la "résistance à une détérioration économique qui peut survenir" sont dans les journaux d'Information anglophones un "cakewalk". Selon l'ainsi dénommé "adverse scenario" la Fed' n'envisage qu'un pic de chômage à 10.3% à la fin de 2010, ce qui est impossible avec une augmentation mensuelle de plus de 500.000 chômeurs. Une récession de seulement 3.3% du PIB pour l'année 2009 est envisagée par la Fed'. Le baseline scenario de Geithner Obama n'est que pure supercherie.

Ce Stress Test se base aussi uniquement sur les estimations établies par les banques elles-mêmes. Obama Geithner prouve ainsi sa faiblesse et sa peur face aux banques américaines. Ce sont déjà ces banques qui fournissaient elles-mêmes leurs propres analyses du risque aux agences de notations qui leur attribuaient quasiment toujours le triple A (AAA) pour inciter les investisseurs à se jeter sur leurs produits financiers adossés sur les crédits (CDS / CDO). Obama Geithner révèle aussi par ce Stress Test l'incapacité des autorités de contrôle et de surveillance à évaluer et comprendre les agissements des acteurs financiers. Cette abandon de la supervision remonte à 1995 et Bernanke, Gouverneur de la Fed', qui estimait que les banques étaient capables d'évaluer leur risque et d'agir en conséquence. Ce Stress Test n'a aucune valeur parce que, officiellement, les banques, les assurances et les fiducies sont autorisées à assouplir les normes comptables, à maquiller les bilans. Last but not least, n'ont été intégrés dans les calculs de "résistance" des 150 (cent cinquante) experts uniquement les portefeuilles des prêts conventionnels et non pas la part du lion représentée par les... dérivés de crédit qui sont la masse des créances toxiques pourries illiquides. Celui qui a ordonné de telles expertises fallacieuses, celui qui les évalue, celui qui les commente positivement doit être traîné devant les tribunaux. Madoff n'est qu'un enfant de coeur à côté.

Selon le FMI, durant les six derniers mois, les banques américaines ont perdu 2700 milliards de $ (2,7 trillions) et selon RGE de Nouriel Roubini elle ont perdu 3600 milliards de $. Le système bancaire américain est en faillite. Le Financial Times Deutschland ironise avec "Sexy Banks in transparenten Pants". Le Stress test a été lancé en février, ce sont trois mois de perdus pour prendre des réformes sur le système bancaire et... nationaliser ce qui encore sain. Le Stress Test a dit que la "situation est bonne mais que pour affronter de nouvelles difficultés éventuelles dans le futur", 10 banques, parmi les 19 les plus grandes des USA, devront aller sur la lune pour déterrer les 150 milliards d'argent frais qui leur manquent. Le Financial Times Deutschland compare les frasque et les mensonges de Timothy Geithner à ceux de Berlusconi. L'article soporifique du journal français Le Monde à ce sujet est particulièrement médiocre, comme toujours.

A la Conférence de Presse du 7 mai 2009, où Geithner à parlé de la bonne résistance des banques américaines, ne s'était pas présenté Sheila Bair, la Directrice du FDIC, l'organisme qui prend le relais des banques en faillite pour indemniser les épargnants. Sheila Bair ne cautionne pas le Stress Test de Geigner Obama et exige une intervention décidée de pour que la FDIC traite aussi à côté des banques commerciales, les holdings bancaires, les assurances, les fiducies, les banques d'investissement. Sheila Bair ordonne d'abandonner l'idéologie du "too big to fail" (trop grand pour être insolvable) et de mettre toutes ses banques sous la tutelle de l'administration américaine (nationalisation) parce que les banques ne sont plus capables et en mesure de se réguler elles-mêmes, de se réparer, de créer un modèle d'entreprise et de management viable. Obama, roi déjà déchu du bricolage, devrait aussi licencier Geithner qui était Gouverneur de la Fed' de New York et qui avait contribué lui-même à la création de la crise financière 2008-09. L'Administration Obama, issue en majeure partie des banques faillitaires, est un agent de destruction du système américain. Depuis septembre 2008, je vous explique que rien n'a changé avec Obama, hormis son management de l'évènementiel. Je ne crois pas que l'on puisse cataloguer Sheila Bair dans le communisme, la gauche de la gauche ou l'ultragauche. Que nos journalistes français sont crétins.
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Responsabilité des dirigeants d'entreprise: Les députés allemands se sont mis d'accord sur un projet de loi qui va être voté avant l'été 2009. Les dirigeants d'entreprise seront à présent poursuivis personnellement pour des fausses décisions ayant causé des dommages à l'entreprise. Ils pourront payer des compensations de plusieurs millions ou d'un an de salaire.

 

 

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    Les CHIFFRES !!!

    Il y a toujours des problèmes avec les chiffres, en voici la preuve ci dessous.
Et un site spécialisé est lui-même en contradiction sur les chiffres: anglaispratique

    Le FMI émet son avis le 21 avril 2009 sur les actifs dépréciés détenus par les banques.
    Et voici ce que cela donne dans le presse internationale:

    UK: Guardian = $4.1 trillion
    US: Financial Times = $4,100 billion
    US: The New York Times = $4.1 trillion
    US + D: Financial Times Deutschland = 4100 Mrd. $
    D: Frankfurter Allgemeine Zeitung = 4 Billionen $
    CH: La Tribune de Genève = 4100 milliards de $
    F: Le Monde = 4100 milliards de dollars

Commentaires

1. Le 24. avril 2009, par Nam

Que pense tu d'un retour à l'inflation de l'euro et du dollar lorsque les états se seront fortement endettés pour renflouer les banques ? Est tu d'accord avec le consensus qui veut que la deflation soit forte jusqu'en 2011 et qu'ensuite l'inflation reparte très très vite pour que les états allègent leur dette ?

2. Le 24. avril 2009, par Thomas, le Cimbre

Oui, comme j'écris sur mon site à ce sujet depuis septembre 2008, la seule façon de gommer les dettes, qui sont impayables, est une hyperinflation à la Weimar: http://www.renovezmaintenant67.eu/i...  ou cet article. Tu peux faire une recherche interne à mon site en écrivant "Weimar" ou "hyperinflation".

Exemple: le Plan allemand de relance était déjà en décembre 2008 de 7 fois supérieur au Plan allemand de la Réunification (Solidarpakt) pour lequel l'Allemagne est encore endettée pour 50 ANS.

De telles augmentations de la masse monétaire issue de la planche à billets, surtout aux USA et au Royaume-Uni, ne peuvent être absorbées que par de l'hyperinflation et de la dévaluation massive.




Il faut se souvenir que les USA ont presque triplé la masse monétaire pendant l'année 2008, alors qu'elle avait simplement augmenté sur les 200 dernières années précédentes. Le tableau à gauche a été  publié par la Fed', la Banque Centrale américaine et par le site DollarDaze, et montre la masse monétaire américaine jusqu'au 12 février 2009; le 2ème tableau ci-dessous à droite montre l'évolution de la masse monétaire américaine de 1914 à 2008. De 2000 à 2008 la masse monétaire de l'Eurozone a augmenté de 91%, et celle du Royaume-Uni de 136%.










L'Euro a toujours été en inflation, sûrement réellement plus que les 3% requis par les critères de Maastricht. Je n'ai pas d'idée sur son comportement quand la crise va venir et à la suite. Je m'imagine que le $ est en phase terminale et qu'à son effondrement l'Euro sera moins malade.

Nous suivrons une courbe de croissance en "U", mais le fond du "U" sera très large.





Les allemands disent déjà officiellement qu'il n'y aura pas de reprise avant 2013. Je préfère l'information publique des médias allemands, qui ont été honnêtes très rapidement et ceci à partir de la mi-octobre 2008. C'est aussi dû au gouvernement de coalition, dans lequel les ministres SPD et les ministres et la chancelière CDU font très attention à ce qu'ils disent. D'autant plus qu'à partir de maintenant ils sont en campagne en même temps pour les prochaines législatives. Je trouve qu'une coalition ressemble plus à un gouvernement d'union nationale. Je ne sais pas si elle est plus efficace, hormis pour la prime à la cesse des autombiles qui est de 2500 euros, qui est aussi remboursée partiellement avec la TVA de 19%.

Les deux prochaines générations vont payer. Si seulement ces dettes avaient servi à faire un État moderne de service et "providence"... J'ai honte pour les générations à venir.

3. Le 9. mai 2009, par Arturo

Il n'y aucune contradiction sur les chiffres de la presse que vous citez.

Il y a simplement une notation "échelle courte" ou "échelle longue" qui doit être préçisée au départ.

Couramment, l'échelle courte ou "moderne" est utilisée de préférence par la presse.

En résumé en échelle courte : 1 billion (anglais) = 1 milliard (français)
1 trillion (anglais) = 1000 milliards (français)

Le signe séparateur est inversé en français et anglais.
La virgule devient un point et le point devient une virgule en changeant de langue.

1000 = 1.000 (français) = 1,000 (anglais)
4,1 (français) = 4.1 (anglais)

4.100,15 (français) = 4,100.15 (anglais)

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89...

4. Le 27. mars 2021, par Thomas, le Cimbre

màj du 27 mars 2021:

Avec son Plan de Relance de l'après-Covid,
avec lequel par exemple chaque américain en dessous d'un seuil bien élevé de revenus annuels
a reçu directement sur son compte bancaire un chèque de 1400 $,
et ceci en totale opposition au paradigme plus que semi-séculaire du Consensus de Washington issu de l’École de Chicago
ayant prévalu depuis Reagan, Bush 1 et 2, Clinton, Obama et Trump,
il semble que Joe Biden soit... tellement plus... "social" que... Obama,
qui a été - et tous les commentateurs et influenceurs sont d'accord -
un néo-libéral du point de vue économique.

Je ne m'amourache bien sûr pas du nouveau parler occidental à propos d'un nouveau président américain,
comme de quiconque d'ailleurs dans ce registre.
Nous voyons bien que ce nouveau parler permet de dénoncer en miroir Putin et Xi Jinping
et de faire miroiter à la face du monde que notre système éco-politique ou politico-économique ou militaro-éco-politique est tellement meilleur.

Par cet article ci-dessus que j'ai écrit il y a exactement 12 ans,
je pense que je vous ai expliqué et démontré le néo-libéral invétéré de Obama,
ce qui n'était vraiment pas difficile avec un argumentaire bien documenté.
Obama, n'avait, à mes yeux, jamais pu cacher ceci avec son Obama-Care, son succédané de Sécurité Sociale.
Il semble même, qu'il n'ait pas pu au final, faire des USA qqch de moins raciste qu'avant, à la vue du trumpisme qui ne fait que de commencer.

Avec mon site en ligne depuis le 06 VI 06 et presque 15 ans,
j'ai le plaisir de... me relire et de... constater que... mes analyses n'étaient pas fausses.

N'étant qu'un linguiste tétra-lingue, j'offre par mon énorme travail de rédaction, 657 articles de fond à ce jour,
une analyse sémantique et phénoménologique autour des faits économiques
et de la putréfaction démocratique de notre pays, pas moins que cela.

Évidemment pour moi c'est bien plus facile, je n'ai pas de "donate" greffé à mon site, ni FB, ni Twitter etc,
je n'attends rien de personne et je n'ai rien à donner à quiconque, je ne suis pas encarté,
et je ne me profile pas socialement avec mon travail ( j'ai même été gravement desservi professionnellement dans ma carrière ) .
Ce monde-là de RzM67 ne se passe pour moi que devant mon écran,
et, quelle chance ( !!! ) ,  les commentaires extérieurs sont inexistants,
bien que >>>    l'année 2020 mon site ait eu 1 058 213 visiteurs, et que la courbe soit ascendante depuis septembre 2020,
et pour janvier et février 2021 il a eu 273 106, ce qui pourrait faire 1 638 636 visiteurs pour 2021.

Voilà.

 

N'abandonnez plus notre démocratie, notre État de Droit, notre Code du Travail ! Allez voter ! (pour la VIème République)
Le Parlement Européen de Strasbourg a été abandonné à des médiocres le 7 juin aux Élections Européennes 2009.
Le Parlement Européen de Strasbourg a été abandonné aux médiocres le 26 mai aux Élections Européennes 2019.
Le Parlement Européen de Strasbourg sera abandonné à l'extrême-droite le 9 juin aux Élections Européennes 2024.

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