- Post optimisé pour écran 16/9 et affichage taille réelle sans zoom sous Firefox - Mise à jours en continu, 18 avril 2021 à 10:06
en phase d'étude / en cours de rédaction
D'une façon ou d'une autre nous ressortirons de la phase pandémique du Covid qui a surtout permis à Macron de performer sa vision robespierrienne de la Vème République et ses multiples violations de l’État de Droit et pour laquelle le mouvement fascismo-macronien depuis les P&L-2017 en la qualité de l'hybris franco-française dans l'incarnation de ses électeurs inscrits lui a conféré la prédétermination vide de toute empathie anthropologique. Le mot du maître est: je défonce l’État, les gens, les services quoi-qu'il-en-coûte. Depuis le 06 VI 06 je reste sur ma ligne de la compromission universelle en soulignant que nous avons le système politique, social et économique que nous méritons; nous l'avons au minimum laissé-faire et laissé-aller depuis 1989, qui est pour moi la date sautoir. Bien sûr, Macron, le Messie botté européen de l'Extrême Centre anti-démocratique néolibéral, celui qui a commis son hyper-loop directement de la Banque Rothschild au management de l'État, est, en France, ce qui a pu être produit de maximal sous la Vème République dans la gouvernance arrogante et déprédatrice des Droits Fondamentaux et Sociaux, de l’État de Droit, du Code du Travail, des services publics, des infrastructures, de la vie des Petites Gens. Le plus intéressant et effrayant, est que cette personne, seulement élue aux P&L-2017 à 17% des électeurs inscrits, est celle qui a le plus procédé point par point à la destruction et la destructuration de notre pays. Pour mettre à genoux mentalement un pays, nous savons depuis les libertariens Friedrich von Hayek ou Ludwig von Mieses, ou depuis la Société du Mont-Pèlerin de l’École de Fribourg, ou depuis le "père de l'Europe" Jean Monnet, qu'il faut assommer les gens avec les 2 mots "dette publique"... pour "libérer les synergies" de la circulation virale des capitaux. J'espère qu'il ne vous échappe pas que depuis un an aussi Bruno Le Maire revient régulièrement à la charge avec son antienne qui conduit irrémédiablement et toujours à la réforme "inévitable" Macron-BlackRock des retraites du Macron, émule et pantouflard servile des revolving doors de Rothschild.
L'après Covid s'installe dans les débats depuis mars 2021, Macron s'inquiète pour son second coming-out de 2022 et des influenceurs parlent depuis une semaine de "l'effet Churchill" qui dégage hors des fonctions d’État celui qui a été aux commandes lors d'un malheur global. Pour moi, je pose ici la question depuis plus d'un an aux électeurs inscrits >>> "Alors? Misanthrope, dysanthrope, humaniste ou simplement fasciste?". Alors que des alternatives politiques réelles et en capacité, et dont le Programme constamment réactualisé est issu depuis 2016 de multiples Conventions publiques et ouvertes à tous et de Votations, existaient pour les 9 derniers scrutins des P&L-2017, des Européennes du 26 mai 2019, des municipales de 2020, les électeurs inscrits ont préféré snober 9 fois la démocratie avec 57% d'abstentions et en offrant à Macron un extrême resserrement à droite.
Pour 2022 aura-t-on enfin la bifurcation consciente, réfléchie et décidée des électeurs inscrits? Pour ma part j'invite ici en ligne depuis le 06 VI 06 à comprendre et à endosser cette bifurcation fondamentale, humaine et humaniste. Par contre, notre gouvernement Macron agit clairement dans sa courte marche du resserrement à droite et a lancé le 18 mars 2021 comme tremplin à prétention salvatrice son Rapport Arthuis "Nos finances publiques post-Covid-19: pour de nouvelles règles du jeu" rendu par la Commission pour l’avenir des finances publiques.
D'emblée je vois ce Rapport Arthuis comme une sublimation de la LOLF, qui elle-même est une amplification des fondamentaux de l’École de Chicago, du Consensus de Washington, des Traités et Directives de Bruxelles et de Lisbonne et de la Règle d'Or du TSCG - Traité sur la Stabilité, la Convergence et la Gouvernance, qui était le Pacte Fiscal Européen lui-même issu du Pacte de Stabilité et de Croissance. Tout cet attirail de guerre a tué le Travailleur (terminologie officielle de l'UE), cassé le Code du Travail et organisé le dumping social. Cette antienne de la dette publique, aujourd'hui de Macron et du Ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire, est intentionnellement pilotée comme un drone sur nos têtes en toute circonstance, de la veille au sommeil, de confinement en confinement, pour ne surtout jamais dire que l'aubaine du Covid-19 masquait l'imminent 2ème krach de la bulle spéculative des dérivés titrisés et masque les 17.000 milliards offerts aux banques par la BCE depuis l'année-Lehman 2008. A ceux-ci s'ajoutent en milliers de milliards par chacun des 27 de l'EU ce que les Banques Centrales Nationales et les budgets publics déjà déficitaires ont offert aux banques tout autant sans exigence de contre-partie pour faire à jamais le rachat de leurs dettes privées, pourries et irrécouvrables issues de leurs spéculations criminelles sur les produits financiers dérivés. Les gouvernements, l'Europe et la BCE ont nationalisé/collectivisé pour toujours les dettes spéculatives des banques sur le dos des contribuables, sur le dos de l'économie réelle, mais ces mêmes gouvernements vous font la guerre avec la dette publique dont "le rachat est impensable" (Christine Lagarde) et qui est le péché mortel toutes religions confondues. L'annulation permanente de la dette privée des banques a été rendue sans bruit comestible en toute apparence de normalité. L'Europe et la France de Macron passent comme toujours sous silence le Dumping Humain et le pishing global de l'Europe Providence Bancaire. L’État français, structurellement penaud devant le Covid, sait avec son Rapport Arthuis être subitement planificateur quand il s'agit de faire la guerre contre ses habitants avec la dette publique "de l'après-Covid". Le freluquet de l’Élysée aime être "en guerre" contre les gens à la maison, à la rue, sous des toits et contre le Travailleur distancié, présentié, détaché et licencié, le tout pour le compte du financiarisme. Si vous cherchez sur Google dettes publiques post-covid lolf mon site est déjà de nouveau en page 1 une journée après publication.
Je vais opposer ce Rapport Arthuis au livre du Gilet Jaune, François Boulo, intitulé "Reprendre le Pouvoir". J'ai toujours exprimé sans ambiguïté ma circonspection envers les Gilets Jaunes dès le début de la génération spontanée de ce mouvement. Au début, à l'automne 2018, j'avais tenté par deux samedis de suite de me rallier aux manifestants, mais avec ma casquette et mon drapeau FO rouges. J'avais été par deux fois écarté des manifestants, tirés par le bras par des GJ qui m'avaient dit que "les syndicats n'ont rien à faire ici, cette manife est à nous". Je ne suis qu'un militant de base et c'est la seule carte d'appartenance que j'ai. Ensuite les GJ avaient totalement boudé les élections européennes du 26 mai 2019, alors qu'un Programme politique clair de bifurcation issu de la base avait été proposé. Ensuite ledit RIC - Référendum d'Initiative Citoyenne des GJ avait été de toute façon "inventé" bien avant eux et figure depuis 2016 dans le Programme d'un mouvement politique citoyen qui veut un avenir en commun et, en plus des GJ, instaurer la VIème République. François Boulo a tout à fait la même ligne que ce mouvement citoyen politique dans ses analyses de son livre de 224 pages, mais il se bloque en conclusion à un "coma politique" et n'entrevoit pas une porte de sortie par les forces civiques organisées. Là, je ne suis pas d'accord avec François Boulo. Même si je me méfie extrêmement de chaque mot,
il me reste un espoir que nos électeurs inscrits se ressaisissent en 2022.