Bons Européens - Euro-Gouvernance financière - Bad Bank Européenne - Fonds de Défaisance des dettes dépassant 60% du PIB
Par Thomas, le Cimbre le 9. novembre 2011, - Catégorie : Economie de bulles, crises systémiques, subprime - Lien permanent
L'euro est fort et stable contre le $ depuis 2007 avec 1,34 $ pour 1 euro. Il n'y a pas de crise de l'euro et les "bons" critères (libéraux) de Maastricht prévoyaient que les dettes cumulées des États adhérents de l'Euro-Zone ne dépassent pas 60% du PIB, ce qui était respecté jusqu'en 2008, avant que les budgets nationaux ne servent directement à renflouer les banques et les assurances en faillite. Le Conseil allemand des experts économiques vient de donner à la chancelière allemande Angela Merkel son rapport annuel intitulé "Prendre conscience des responsabilités pour l'Europe" dans lequel figure la proposition de la création au niveau européen d'un Fonds de défaisance dans lequel sont délocalisées toutes les dettes des pays adhérents de l'Euro-Zone qui se situent au-dessus du seuil des 60% des critères de Maastricht. Il s'agit de collectiviser partiellement les dettes publiques, dans lesquelles ont été transférées les dettes privées des banques depuis 2008. Angela Merkel rejette pour l'instant cette proposition "qui nécessiterait de modifier les Traités européens". Ce Fonds, qui n'est rien d'autre qu'une Europe Bad Bank, rachèterait toutes les dettes des États de l'Euro-Zone et les rembourserait dans une période allant de 20 à 25 ans. Ce serait, comme pour le FESF - Fonds Européen de Solidarité Financière qui s'appellera ESM/ESM au 1er janvier 2013, une manière de monétiser les dettes des États souverains. Pour permettre au Fonds de Défaisance Européen le rachat des dettes nationales, les États adhérents de la Zone-Euro devraient lui remettre leurs réserves d'or et de devises, qui sont la propriété des peuples qui repose dans leurs banques centrales nationales. Pour compléter sa force de feu, ce Fonds européen de défaisance serait aussi alimenté par un impôt spécial européen et une augmentation obligatoire de la TVA et de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Le Fonds de Défaisance Européen émettrait, lui aussi comme le FESF/ESM, des Obligations Européennes de "Solidarité" (avec les banques en faillite), des Euro-Bons, des "crisis weapons" ou le "bazooka" du Chancelier de l'échiquier britannique Cameron. Mais comme pour le FESF/ESM, il faudrait encore être sûr que les marchés financiers internationaux veuillent bien acheter de la titrisation de dette européenne issue officiellement de la pourriture rachetée aux banques. En échange du "rachat" des dettes européennes régionales, le Fonds de Défaisance Européen imposerait un code de bonne conduite aux pays de la zone-euro qui lèguent leurs actifs toxiques ou en pourrissement. Ce Fonds serait comme le FESF/ESM une entité ad hoc totalement indépendante de la Commission européenne, et n'aurait pas de compte à rendre au Parlement européen. Ce Fonds de Défaisance européenne de 2300 milliards d'euros remplacera très rapidement - dès que l'Italie, l'Autriche... la Suède, la Société Générale, BNP Paribas et Deutsche Bank seront torpillées - le FESF qui n'aura jamais pu exister, et son successeur l'ESM / MES qui sera mort dès 2011/12 avant d'avoir pu naître officiellement en janvier 2013 comme il était prévu. Principalement aux profits des grands impactés, l'Italie, la France et l'Allemagne, l'Euro-Gouvernance serait de facto imposée aux européens sans consultation démocratique ou sans modification des Traités par une seule entité financière ad hoc, sans doute de droit privé luxembourgeois comme le FESF. Ce Fonds de Défaisance ne serait pas en conflit avec le droit constitutionnel allemand s'il est garanti qu'il ne soit pas une institution permanente destinée à refinancer en flux-tendus les dettes des États de l'Euro-Zone. Il semble qu'un horizon temporel de 20 à 25 ans ne confèrerait pas au Fonds de défaisance Européen cet aspect d'entité permanente. Le Fonds Européen de Défaisance imposerait conformément au Consensus de Washington une stricte discipline fiscale répondant à de seuls critères financiers. Il imposerait les plans d'austérité, de privatisation généralisée, de désengagement élargi de l’État régalien au lieu d'instaurer une politique économique, sociale et fiscale européenne. Pour donner au Fonds Européen de Défaisance une tunique démocratique il pourrait dépendre d'un Super-Commissaire, égal au Commissaire à la Concurrence et au Marché Intérieur qui est le seul Commissaire européen qui ne doit pas rendre de compte au Parlement Européen. Une telle créativité est nécessaire pour contourner et violer légalement le Traité de Lisbonne et les statuts de la BCE. Il est fascinant comme les gouvernants europicides et leurs conseillers sont ingénieux pour sauver les banques et assurances au lieu de contribuer au développement de l'IDH - Indice du Développement Humain. Depuis 2006 je parle des deux décades perdues et du PIB furtif et fictif d'initié. Le drift sémantique s'est fait jour après le mini sommet Monti/Merkel/Sarkozy à Strasbourg le 24 novembre 2011: "il faudrait transformer la BCE sur le modèle de la banque centrale américaine." L'Europe reste donc fidèle à ses lunes américaines et Goldman Sachs. (Photo: Parlamentarium, Bruxelles, octobre 2011)
Commentaires
Bonjour Monsieur
Tout d'abord permettez moi de vous féliciter pour votre site sur lequel je suis tombée par hasard en cherchant un comparatif entre les Textes du TCE et du Traité de Lisbonne .
Le niveau d'informations que vous diffusez et la qualité de vos analyses sont exceptionnels .
Vous venez d'intervenir sur le blog de Nicolas Dupont Aignan sur lequel j'ai mentionné le futur Fond de Défaisance en indiquant vos sources . Il n'y a pas de relent nationaliste dans mon propos .. et là dessus je ne peux que vous recopier la réponse faite à un abonné mediapart qui me faisait une réflexion identique.
Il ne faut pas confondre souverainisme , Européanisme et nationalisme .
J'étais pour l'Europe en 2005 et j'ai voté NON au référendum , car ce texte du TCE que j'avais pris soin de lire, me paraissait tellement délirant que j'étais certaine qu'il détruirait l'Europe au lieu de la construire . Il se trouve que six ans plus tard , je suis un peu désolée d'avoir eu raison , mais j'avais quand même raison .
Je suis toujours Pro Européenne .. mais certainement pas pour une Europe monétaire qui conduit les peuples à se diviser plutôt qu'à s'unir ..(cf ce qui se passe en ce moment avec la Grèce et l'allemagne) .. Je suis pour une Europe reposant sur de grands principes humains , une Europe légitimée démocratiquement , et dont les grandes clefs de fonctionnement se feront également légitimer par voie de référendum .
L'Europe qu'on prétend vouloir sauver aujourd'hui n'est pas l'Europe .. C'est juste celle des intérêts des financiers qui sont très éloignés de l'intérêt des peuples , puisqu'ils ont besoin du sang de ces mêmes peuples pour continuer à exister. Cette Europe là je n'en veux pas et je pense ne pas être la seule à la refuser .
La BCE est la SEULE des banques centrales a être totalement dénuée de pouvoir de création monétaire . Si cette Europe était souveraine , elle pourrait aider ses pays sans recourir aux marchés financiers qui l'étranglent . Elle pourrait aider la Grèce , l'Espagne , l'Italie , sans intérêts financiers , donc sans aggraver sa situation . Mais l'allemagne ne veut pas pour l'instant de cette Europe là . Et cela je n'en comprends pas les raisons.
Si l'Europe était souveraine , elle pourrait se battre pour défendre ses modèles sociaux qui sont effectivement l'une des caractéristiques européennes ,comme a su le faire la Suède, en utilisant l'outil monétaire et en ayant un euro plus faible , ce qui protégerait ses populations du dumping social actuellement pratiqué par des pays comme la Chine . Au lieu de cela , elle est en train de les sacrifier sur l'autel des intérêts financiers .
Il ne pourra y avoir d'Europe réelle sans un minimum de convergence politique et démocratique de la part des pays qui la composent . Et cette convergence sera d'autant plus forte qu'elle sera recherchée et obtenue par les peuples eux mêmes ..
La monnaie qui ne devrait être rien d'autre qu'un outil et non pas une fin en soi devrait rester à sa place : une simple unité de compte facilitant les échanges .
C'est plutôt l'Europe qu'on veut nous imposer qui risque de nous entrainer vers des guerres fratricides et des émeutes civiles , comme celles qui ont déjà lieu en Grèce ..
Et l'une des rares choses qui fonctionne bien en Europe s'appelle Erasmus . Il n'a pas eu besoin de la monnaie commune pour fonctionner puisque les pays hors zone euro sont également concernés .
Et j'ajouterais , qu'à l'heure ou nous apprenons que la note de la France a été dégradée sur une "bourde de l'agence de notation S&P ... ", et que les gouvernements tombent ou démissionnent , les uns après les autres du fait de la dictature des marchés financiers .. il est plus qu'urgent de nous ressaisir pour savoir si nous pouvons continuer à accepter que le sauvetage d'intérêts financiers se fassent au prix de l'avenir de nos enfants .
L'islande ne nous aurait-elle pas montré la voie ? Elle n'est pas sortie de l'Europe pour autant .
Et si être nationaliste , c'est remettre l'humain au centre des préoccupations politiques , devant les intérêts financiers , alors oui , je suis nationaliste et n'en ait aucune honte .
Je vous cite >> "La BCE est la SEULE des banques centrales a être totalement dénuée de pouvoir de création monétaire . Si cette Europe était souveraine , elle pourrait aider ses pays sans recourir aux marchés financiers qui l'étranglent".
Avec vos lettres capitales sur le mot SEULE, vous êtes totalement dans la mouvance d'idées qui fait passer la monétisation de la dette par la BCE pour de la propre gouvernance européenne.
Avant d'être "étranglée par les marchés financiers" la Grèce a d'abord été étranglée par le cadre qui lui était donné par Mario Draghi, alors Directeur de Goldman Sachs Europe et depuis 10 jours directeur de la BCE, par ECOFIN, par l'Euro-Group, par le Traité de Lisbonne, etcPour la France et l'Allemagne, "l'étranglement" intérieur aux banques date d'avant la crise inventée de l'euro qui occupe les mots.
La question est de savoir de quelle dette vous parlez: si vous lisez mon article ci-dessous http://www.renovezmaintenant67.eu/i... vous verriez que les critères de Maastricht ont été respectés dans les grandes lignes à quelques % près par les pays européens, mais qu'elle a monté verticalement en 2008 immédiatement après le lâchage de la banque d'investissement Lehman-Brothers et la déferlante de ladite Crise: parce que les gouvernements européens, mais aussi hors Europe ont massivement procédé au sauvetage des banques et assurances en faillite à cause de leurs trillions d'actifs pourris CDS, CDO, MBS, RMBS et autres OTC - Over the Counter qui ne figurent pas dans les bilans, qui sont des "just-between-us" négociés de gré à gré entre banques et spéculateurs.
Donc vous proposez simplement de dévoyer encore un peu plus la BCE qui a déjà mis à la disposition des banques 4600 milliards d'euros à un taux voisin de zéro, pour qu'elles amplifient encore leur spéculation qui aurait dû assainir leur trésorerie. Vous proposez aussi de dévoyer la BCE qui viole simplement ses statuts et les Traités européens en ayant déjà racheté 180 milliards de Bons du Trésor des Pays dits PIIGS qui ont procédé au "sauvetage" des banques. Nous ne pouvons pas nous permettre de réécouter les commentateurs qui disent que les banques ont toutes déjà remboursé, alors qu'ils ne parlent que de 5 milliards par ci, de 3 milliards par là. Vous savez que les comptabilité d'entreprises IAS / IFRS ont été assouplies depuis 2009 ainsi que les comptabilités nationales juste pour réinterpréter le poids des dettes. Il n'y a pas de Crise-de-l'euro, il y a la crise des banques.
Il n'est pas du tout honorable ni vertueux de vouloir permettre à la BCE cette gouvernance monétaire au simple profit des faillitaires privés qui ont spéculé. Pour rappel, la Deutsche Bank, mais aussi les banques françaises figurant dans les 29 banques systémiques du monde, offre dans ses activités commerciales 96% de crédits aux spéculateurs financiers et 4% aux industriels, commerçants et particuliers. Vous défendez une "souveraineté de la France" dans son business habituel qui doit être monétisé par la BCE. Je défends une souveraineté des peuples sans adjectif. Monétiser la dette léguée des banques, n'annule pas la dette. Le remboursement est reporté à deux générations futures, et je ne peux m'arroger le droit de disposer de ce peuple qui nous vient.
Je m'étonne comme vous du mordu de l'Allemagne quant à sa réticence à fluidifier la monétisation des dettes, quand on sait que la Deutsche Bank est la banque la plus dangereuse du monde en voie d'éclatement avec une couverture de 2,24%. La différence avec la France est que l'Allemagne a déjà commencé à soigner son sale mal en créant officiellement une bad bank allemande la SoFFin http://www.renovezmaintenant67.eu/i...
Vous voyez justement ce billet sous lequel vous écrivez votre comment, que les premiers conseillers économiques de la chancelière allemande proposent ce qui vous attendez en le dépassant de x-fois: à savoir la création d'une Bad Bank Européenne dans laquelle tous les adhérents de l'Euro mettraient toutes leurs dettes qui dépassent les 60% du PIB au regard des critères de Maastricht. Ce qui dépasse les 60% du PIB en France est x-fois supérieur à ce qui dépasse les 60% du PIB en Grèce. Cette euro-gouvernance par un assouplissement quantitatif (QE) et qualitatif serait donc au service de la France, de l'Allemagne et de l'Italie avant tout. Ces peuples disposent donc, déjà maintenant avec la BCE, le FESF / MES, des autres peuples du sud pour assouvir leur propre souveraineté de la "Règle d'or".
Ce qui est grave dans votre réflexion qui épouse la descente du concept de dettes publiques dans le fond commun du parler des gens, est que vous faites accepter par les gens "que nous ne pouvons plus nous payer une telle dette publique, nous ne pouvons plus vivre au-dessus de nos moyens". Et les gens, parce qu'ils préfèrent se déresponsabiliser politiquement, adhèrent à votre propagation sémantique, parce que sinon ils sentiraient bien qu'ils iraient d'eux-mêmes au devant d'une réflexion dans laquelle il faudra se dire - comme pour le réchauffement climatique - que l'on ne veut plus d'une telle société qui met comme primat de la Gaule un système basé sur 96% de spéculation financière avec des plans de rigueurs pour y satisfaire, avec le désengagement de l’État de son devoir régalien d'éducation, de soins médicaux, de culture, d'infrastructure, etc. Nous assistons au plus grand transfert de l'humanité de la dette privée vers la dette publique par la volonté seule des hommes politiques et non des marchés financiers.
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Maintenant, comment vous sentez-vous sur le blog de Dupont-Aignan autour de ces comments hautement et très abjectement nationalistes. Vous m'y avez déposé en Copié-Collé en croyant que vous alliez justifier cette souveraineté française: je vous invite à lire Cameroun http://www.renovezmaintenant67.eu/i...
et le nazisme monétaire français avec la parité Euro-Franc CFA qui vide les pays africains ex-coloniaux de leurs richesses: http://www.renovezmaintenant67.eu/i...
qui tisse le lien directement de Pétain à l'euro en passant par De Gaulle: http://www.renovezmaintenant67.eu/i...
Non, de cette France là, je ne veux pas.
Oui pour une Europe fédérale avec une Euro-Gouvernance basée sur une politique sociale et économique commune.
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PS: mon site ne vit pas de comment pour être bien placé sur les ranking Google parce que j'occupe les mots, j'invite tous autres lecteurs à ne pas polluer mon site avec des interminables comments tous plus minables les uns que les autres, comme par exemple sur le site de Dupont-Aignan. Quant à vous, Caroline, je vous remercie de la qualité de votre intervention, même si je ne peux pas y adhérer. Avec un tel niveau d'exigence intellectuelle, vous êtes toujours la bienvenue. Mais je vois sur le Web que vous vous battez pour le "Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes". Le modèle gaulliste en Centre-Afrique gardé en vie active par notre président français en poste s'y oppose. Vous vivez comment ces fossoyeurs souverains français de l'Afrique? Monétiser la dette des banques françaises par l'intermédiaire de la BCE, c'est fossoyer le peuple régional de France tout autant. Les islandais ont mis devant les tribunaux leurs politiciens et gouvernants et les parlementaires qui ont laissé s'installer ce système d'appauvrissement durable du peuple. Oui, l'Islande a montré la voie. Je vous invite à adhérer à Finance Watch si vous pensez que les peuples ont le doit d'éliminer de la politique les lobbies financiers. Votre mot en capitales, SEULE, vous a calligraphiée.
Le problème de la monétisation de la Dette doit être rattachée à celui de la souveraineté monétaire des états et plus généralement à celui de la création monétaire et donc au contrôle du crédit.
Je pense qu'il s'agit là pour le moins d'une question centrale particulièrement dans la Crise actuelle où l'on peut considérer que l'on assiste à une prise de pouvoir des Banquiers sur les États. Les nominations de Monti et Papademos à la tête de l'Italie et de la Grèce ainsi que ce projet de Super FESF_MES semblent bien conforter cette crainte. D'autant plus que ce projet me parait rejoindre tout à fait les études du think tank Bruegel (http://www.bruegel.org/)(http://www.bruegel.org/download/par...)et que ce Think tank est trés proche du lobby mondialiste Trilatérale (http://www.trilateral.org/) présidé en Europe par Mario Monti!.
On ne peut écarter le fait que la crise actuelle est l'une des phases de la guerre géopolitique Europe-USA, commencée dans les années 70-80 avec la crise des euro-petro dollars qui a débouché sur l'abandon de la convertibilité dollar-or et la fin du système monétaire de Bretton wood (après d'ailleurs la volonté allemande de limiter le stock de dollars extèrieurs en demandant leur convertibilité); Il est alors vrai que l'Europe est fort démunie dans cette bataille.
Le Collectif pour un audit citoyen de la Dette publique me parait poser quelques bonnes questions en particulier sur la Création Monétaire qui est tout de même l'un des éléments clés de la gestion économique.(http://www.audit-citoyen.org/).
Les travaux de M.Allais -sur ce point précis- sont assez clairs; J.Stiglitz a aussi écrit sur le rôle d'une banque centrale. Les travaux des deux derniers Nobel d'économie interrogent aussi sur les "lois" de la macroéconomie classique en proposant des modèles algorithmiques également discutables.
La maitrise citoyenne de la Création monétaire me parait être un objectif essentiel de la sortie de Crise.