Royaume-Uni en banqueroute d'Etat, membre de la Zone-Euro après le 6 mai 2010 - Nouvelle Chambre des Communes


Dans la campagne pour les élections législatives de la Chambre des Communes au Royaume-Uni, se démarque positivement l’euro-enthousisaste Nick Clegg, des LibDem, les libéraux démocrates qui forment le troisième petit parti. Cameron, de la droite commerciale, est un insulaire atlantiste insultant sa "pieuvre de l’Europe". Brown du New Labour est un euro-utilitariste toujours à l’affût du dernier opting out qui garantira encore plus au Royaume-Uni de conforter son Association Européenne de Libre Échange dans laquelle il a toujours vécu sans offrir de contre-partie.

Même si le LibDem est surtout un parti du Pays de Galles et de l'Écosse, l'écho que s'en fait la presse est le signe que le Royaume-Uni saute par-dessus son ombre. Le LibDem est avant tout nationaliste à tendance indépendantiste et est tout autant européen qu'Obama est à gauche.

Nick Clegg est positivement salué dans l’opinion publique et la presse britannique, pas comme outsider impuissant dans un système bipartite à 1 tour, mais parce que le Royaume-Uni rêve d’un bail out européen comme pour la Grèce. Dans la Boîte à Outil de la riposte européenne à la crise "européenne", j’avais déjà expliqué en novembre 2008 que ce sommet européen avait inventé l’euro-£, et remis en selle l’euro-franc, l’euro-mark. Le bail out de la Grèce d'avril 2010 a induit en réalité la création de l’euro-drachme. Dans le club des amours secrètes face à old but big europe, il y a l’Islande. Car, attention, l’Europe des peuples, du travail et des économies sont ratées, mais l’Europe de la finance veille et caquète. Brown et Cameron et leurs partis sont responsables de l’effondrement financier et économique du RU.

La droite et le PS français seront heureux d’accueillir le Royaume-Uni, comme tout le reste des pays européens, parce qu’ils verront un élargissement de leur propre marché intérieur et parce qu’ils espèreront que le RU laisse tomber ses opting out et dumping sociaux et fiscaux et que "ça va créer des emplois aussi pour nous".

Même si l'Écosse avait failli il y a trois ans opter pour l'Indépendance à trois voix près, elle reste un pays britannique et la Royal Bank Of Scotland a tout de même été il y a un an la plus grande faillite de toute l'histoire du Royaume Uni. La faillite était due à l'activité spéculative sur les produits titrisés dérivés pourris.


De toute façon, mes propos sont moins fous que vous ne le pensez. La BCE achète massivement depuis un an des Gilts, les Bons du Trésor du Royaume-Uni, pour soutenir la livre. Un achat massif de Bons du Trésor n'est qu'un pré bail out avec promesse de remboursement.

Quelques temps après l'issue du scrutin le 6 mai 2010, le nouveau parti en place ou la coalition va annoncer la réelle situation de la banqueroute d'État du Royaume-Uni et le LibDem aura suffisamment martelé dans l'opinion publique que le "Palace of Bureaucracy" de l'Europe pourrait être utile.



En juin 2010 vous pouvez lire dans la presse anglaise que le critère de convergence de Maastricht concernant les 3% du déficit budgétaire devient une référence comme si le Royaume-Uni faisait partie de la Zone-Euro. La presse peut écrire que le Royaume-Uni va s'efforcer à rentrer dans les 3% de déficit d'ici cinq ans. Ou bien, par ailleurs, le "gouvernement britannique ne veut pas, contrairement à ses partenaires européens, soumettre son budget à la Commission européenne avant la présentation du texte au Parlement".

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