Economie de bulles, crises systémiques, subprime

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17. janvier 2012

Le citoyen français a perdu son triple-AAA le 16 mai 2007

En 2009 le président français avait convoqué Stiglitz pour le faire bavarder sur la croissance, mais il n'a pas retenu de lui que les Travailleurs sont la part vivante de la création du PIB et que le PIB ne peut que s'évaluer avec l'IDH - l'Indice de Développement Humain. Le "Président de la rupture" a cassé le Code du Travail le 1er mai 2008 et a black-listé cent trente années d'évolution des rapports de forces sociaux. Le PS avait entériné. Le président français encore en poste a depuis 10 ans tout fait pour déprécier l'effort, pour dénigrer le mérite des Travailleurs, des chômeurs et des citoyens.
Le président français a aussi plaqué son black-out sur le "Grenelle de l'environnement".

nounours_mort.jpgAvec le perte du triple-AAA français, suite à 10 ans de Monsieur Sarkozy au pouvoir (5 ans de présidence + 5 ans comme ministre) le parapluie européen mort-né FESF - Fonds Européen de Stabilité Financière et le MES - Mécanisme Européen de Stabilité ne valent plus rien du tout. Il ne faut pas râler contre Sarkozy, ce sont les français qui lui ont offert une majorité d'action écrasante au Parlement et au Parlement Européen avec l'aide du PS au Congrès de Versailles du 4 février 2008.

Les français n'ont qu'à assumer la politique qu'ils subissent et surtout ils n'ont pas à jouer les déçus de la politique.
Ils ont élu Sarkozy le 16 mai 2007 sur son programme de black-out du public citoyen qu'il avait annoncé très clairement sur tous les points de son activisme atlantiste néo-libéral des privatisations et de soustraction de l’État des services et des devoirs régaliens. Les français se sont enlevé à eux-mêmes le triple-AAA par bêtise politique.

Pour cacher qu'il est de droite, le président français encore en poste fait croire depuis janvier 2012 qu'il a inventé la taxe sur les transactions financières. Pourtant toute l'Europe est prête à appliquer la Taxe Tobin. Le Parlement Européen s'est prononcé massivement le 11 mars 2010 avec une majorité de 536 voix contre 80 pour l'introduction de la Taxe Tobin. Mais la Commission de Bruxelles, qui est un organe d'émissaires serviles envoyés par les gouvernements européens régionaux, a enterré l'expression législative du Parlement Européen pour utiliser tous les moyens pour sauver les spéculateurs financiers institutionnels en faillite depuis 2008 et pour réaliser au profit de la "libre-circulation des capitaux" la faillite organisée des États régionaux européen. Le président français va réduire le déficit collectivisé des banques depuis 2008 en volant 13 milliards aux citoyens avec le plan d'austérité qu'il appelle "TVA sociale".

Valls est un invité de la Conférence Bilderberg. Valls est toujours dans le plan de la caméra comme porte-parole de campagne de la chasse-au-furet-2012. Donc Hollande ne va pas fâcher les Bilderberg et il veut poursuivre la politique de la Commission Européenne et de la trahison du PS au Congrès de Versailles du 4 février 2008 (<<< voir liste des députés/sénateurs du PS) qui a ratifié le Traité de Lisbonne en remplacement du Traité Constitutionnel Européen rejeté par référendum.

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13. décembre 2011

Europe Providence Bancaire - Carry Trade européen de la BCE - Transfert massif de la dette privée vers la dette publique depuis 2008

IMAG1694_b.jpg
Pour donner un nom à son incapacité morale, le Sommet européen de Bruxelles délibère tous les 10 jours depuis 2008 sur un nouveau Traité fantôme, qu'il va appeler cette fois-ci Traité sur la Stabilité, l'Union Fiscale par la Règle d'Or, mais qui ne sera qu'une euro-gouvernance financière qui doit financer le sauvetage des banques en faillite technique avec le désengagement de l'état de ses devoirs de services publics et avec les graves plans d'austérité et l'appauvrissement systémique des peuples dans la région europe. Le nouveau traité ne sera qu'un Pacte de Dublin, le PSC - Pacte de Stabilité et de Croissance, avec ses mesures dissuasives de discipline budgétaire institutionnalisée mais sans la croissance, même sur le papier. L'Europe n'est capable que d'organiser le keynésianisme inversé pour faire remonter l'argent aux banques avec la Libre Circulation unilatérale des Capitaux. 1% de la population US rafle 99% de la croissance de revenus depuis 30 ans, et en France 2% de la population est propriétaire de 58% des richesses.

Je pense que d'ici un 1/2 siècle, les doctorants en histoire auront plus à faire avec l'expertise du faux-texte dans l'exposition du monde économique ritualisée par les organes gouvernementaux entre les années 2007 à 2014, qu'avec la Grande Dépression 2.0 et l'hyperinflation qui auront dévasté les populations.

(Photo: devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme, Strasbourg, 13 XII 2011)

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9. décembre 2011

La démocratie ou l'austérité et engraisser les banques en faillite?

Magritte_bxl_1.jpgComme pour l'école impressionniste qui s'est agglomérée au hasard au Salon des Indépendants du Petit Palais,
ce que l'on est, est une émanation de l'air du temps,
nous sommes un papillon libre qui prend son envol dans de l'en-dedans plus qu'il ne s'échappe vers du dehors.

Vous pouvez signez la pétition

avaaz_org.png

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1. décembre 2011

Meilleurs voeux pour 2012 - Finance Watch, l'ONG contre les lobbies des banques et la lobbocratie de Bruxelles

Finance_Watch_banner.jpgFinance Watch m'a autorisé à publier un copié-collé de leur Newsletter >>>
"Dear Thomas, Please go ahead, thanks for your support - Greg Ford - Head of Communications - Finance Watch"

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Tous les hypertextes de cette Newsletter sont cliquables. Informez-vous avant de voter en mars 2012. Occupy the WordS!

Il faudra aller voter en mars 2012, des alternatives parlementaires gauche/vert existent.

God Jul och Gott Nytt År!   Thomas, le Cimbre

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22. novembre 2011

Europe - Le Consensus de Washington m'a tuer

parlamentarium_bxl_7.jpgSous la bannière de mon site "Rénovez Maintenant, journal d'un Cimbre" j'ai comme manifeste depuis sa création en 2006: Solidarités locales, régionales et globales et j'ai toujours eu et travaillé la vision liée des choses de la terre et celle de notre responsabilité dans notre dominance.

Car pour moi, le Consensus de Washington qui devrait mener au trickle-down effect, à l'effet de percolation, que je nomme l'humanisme automatique de la libre circulation est tout aussi dévastateur dans les pays de l'hémisphère nord que dans les Pays ACP (Afrique Caraïbes Pacifique) et dans les PED - Pays en Développement, en nous offrant la croissance d'un PIB fictif, furtif et d'initié et la  croissance appauvrissante pour tous. 1% de la population US rafle 99% de la croissance de revenus depuis 30 ans, et en France 2% de la population est propriétaire de 58% des richesses. Ceux qui se sentent encore à l'aise ne savent pas qu'ils sont déjà pauvres, mais ce seront leurs enfants qui vont pleurer.

Nous, les industrialisés du haut-phalanstère, nous avons imposé aux ACP et aux PED des règles de gérance et de gouvernance à nous dédiées qui nous permettent principalement leur dépeçage et l'ingestion de leurs richesses produites sur leurs sols. Le G21, le G192 et l'échec du Cycle de Doha, Seattle, Cancún ont permis l'émergence du groupe des autres et du groupe des pauvres qui refusent l’ingérence libérale unilatérale à 1 tour par les pays déjà pourvus. Le Pakistan a refusé cette semaine l'aide du FMI, ça n'a rien de bizarre. La privation de la souveraineté économique par les agences de notation et par la spéculation internationale sur l'euro n'a d'égal que celle de la France sur le Franc CFA en Afrique.

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12. novembre 2011

BCE - Souveraineté de la Création monétaire / Monétisation de la dette publique des actifs bancaires légués

Bonsoir chers visiteurs, la BCE n'a pas le droit de créer de la monnaie et n'est donc pas une banque centrale comme les autres... Comme ça va bientôt faire pop de parler d'autoriser la BCE à faire de la planche à billets en masse pour racheter les Legacy Assets des banques en faillite, j'ai pris les devants et si vous cliquez sur Google souveraineté création monétaire mon site est en A1 sur 3.550.000 résultats 29 minutes après publication de ce post. Pareil pour BCE souveraineté création monétaire. Pour BCE monétisation dette publique mon site n'est que en A4 sur Google. Pour croissance appauvrissante mon site est en A8 sur 6500 résultats. Je vous donne RDVZ l'année prochaine, le résultat aura gonflé. 1% de la population US rafle 99% de la croissance de revenus depuis 30 ans, et en France 2% de la population est propriétaire de 58% des richesses.

parlamentarium_bxl_3.jpgUne politique européennement gouvernée réclame une politique sociale commune, économique et fiscale commune, et une réflexion sur la création monétaire. Je vais plus loin, après la chute du "communisme" et la chute du "capitalisme", il est temps de se représenter que la monnaie doit être un service public.

Aux USA la Fed' est une société privée dont les activités sont divisées en 12 districts regroupant les 52 états fédéraux et ayant comme actionnaires les banques privées. Tim Geithner, actuel Secrétaire d'Etat aux Finances, était Président de la Fed' de NY avant 2008, l'année-Lehman. Non seulement il n'y a pas d’indépendance de la Banque centrale américaine, même si en Europe on fait semblant de décalquer sur la Fed' une indépendance de banque centrale pour allouer à la BCE une fortitude, mais en plus la privatisation monétaire a atteint aux USA son extrême en soumettant à elle le Congrès, le Sénat et le levier du Salon Ovale. J'ai écrit en 2009 un historique de la privatisation de la création monétaire aux USA. Dans le nouveau débat actuel apparemment intuitif qui court sur les Thermopyles qui conduisent de Francfort à Bruxelles, on utilise "souveraineté de la création monétaire" pour masquer "monétiser la dette, la dette pourrie léguée des banques et des assurances" et plus trivialement pour "activer la planche à billets". Pour ceci le prochain insubmersible à la mode est de faire passer les allemands pour des demeurés parce qu'ils se souviennent encore de l'hyperinflation sous la République de Weimar.

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9. novembre 2011

Bons Européens - Euro-Gouvernance financière - Bad Bank Européenne - Fonds de Défaisance des dettes dépassant 60% du PIB

parlamentarium_bxl_2.jpgL'euro est fort et stable contre le $ depuis 2007 avec 1,34 $ pour 1 euro. Il n'y a pas de crise de l'euro et les "bons" critères (libéraux) de Maastricht prévoyaient que les dettes cumulées des États adhérents de l'Euro-Zone ne dépassent pas 60% du PIB, ce qui était respecté jusqu'en 2008, avant que les budgets nationaux ne servent directement à renflouer les banques et les assurances en faillite. Le Conseil allemand des experts économiques vient de donner à la chancelière allemande Angela Merkel son rapport annuel intitulé "Prendre conscience des responsabilités pour l'Europe" dans lequel figure la proposition de la création au niveau européen d'un Fonds de défaisance dans lequel sont délocalisées toutes les dettes des pays adhérents de l'Euro-Zone qui se situent au-dessus du seuil des 60% des critères de Maastricht. Il s'agit de collectiviser partiellement les dettes publiques, dans lesquelles ont été transférées les dettes privées des banques depuis 2008. Angela Merkel rejette pour l'instant cette proposition "qui nécessiterait de modifier les Traités européens". Ce Fonds, qui n'est rien d'autre qu'une Europe Bad Bank, rachèterait toutes les dettes des États de l'Euro-Zone et les rembourserait dans une période allant de 20 à 25 ans. Ce serait, comme pour le FESF - Fonds Européen de Solidarité Financière qui s'appellera ESM/ESM au 1er janvier 2013, une manière de monétiser les dettes des États souverains. Pour permettre au Fonds de Défaisance Européen le rachat des dettes nationales, les États adhérents de la Zone-Euro devraient lui remettre leurs réserves d'or et de devises, qui sont la propriété des peuples qui repose dans leurs banques centrales nationales. Pour compléter sa force de feu, ce Fonds européen de défaisance serait aussi alimenté par un impôt spécial européen et une augmentation obligatoire de la TVA et de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Le Fonds de Défaisance Européen émettrait, lui aussi comme le FESF/ESM, des Obligations Européennes de "Solidarité" (avec les banques en faillite), des Euro-Bons, des "crisis weapons" ou le "bazooka" du Chancelier de l'échiquier britannique Cameron. Mais comme pour le FESF/ESM, il faudrait encore être sûr que les marchés financiers internationaux veuillent bien acheter de la titrisation de dette européenne issue officiellement de la pourriture rachetée aux banques. En échange du "rachat" des dettes européennes régionales, le Fonds de Défaisance Européen imposerait un code de bonne conduite aux pays de la zone-euro qui lèguent leurs actifs toxiques ou en pourrissement. Ce Fonds serait comme le FESF/ESM une entité ad hoc totalement indépendante de la Commission européenne, et n'aurait pas de compte à rendre au Parlement européen. Ce Fonds de Défaisance européenne de 2300 milliards d'euros remplacera très rapidement - dès que l'Italie, l'Autriche... la Suède, la Société Générale, BNP Paribas et Deutsche Bank seront torpillées - le FESF qui n'aura jamais pu exister, et son successeur l'ESM / MES qui sera mort dès 2011/12 avant d'avoir pu naître officiellement en janvier 2013 comme il était prévu. Principalement aux profits des grands impactés, l'Italie, la France et l'Allemagne, l'Euro-Gouvernance serait de facto imposée aux européens sans consultation démocratique ou sans modification des Traités par une seule entité financière ad hoc, sans doute de droit privé luxembourgeois comme le FESF. Ce Fonds de Défaisance ne serait pas en conflit avec le droit constitutionnel allemand s'il est garanti qu'il ne soit pas une institution permanente destinée à refinancer en flux-tendus les dettes des États de l'Euro-Zone. Il semble qu'un horizon temporel de 20 à 25 ans ne confèrerait pas au Fonds de défaisance Européen cet aspect d'entité permanente. Le Fonds Européen de Défaisance imposerait conformément au Consensus de Washington une stricte discipline fiscale répondant à de seuls critères financiers. Il imposerait les plans d'austérité, de privatisation généralisée, de désengagement élargi de l’État régalien au lieu d'instaurer une politique économique, sociale et fiscale européenne. Pour donner au Fonds Européen de Défaisance une tunique démocratique il pourrait dépendre d'un Super-Commissaire, égal au Commissaire à la Concurrence et au Marché Intérieur qui est le seul Commissaire européen qui ne doit pas rendre de compte au Parlement Européen. Une telle créativité est nécessaire pour contourner et violer légalement le Traité de Lisbonne et les statuts de la BCE. Il est fascinant comme les gouvernants europicides et leurs conseillers sont ingénieux pour sauver les banques et assurances au lieu de contribuer au développement de l'IDH - Indice du Développement Humain. Depuis 2006 je parle des deux décades perdues et du PIB furtif et fictif d'initié. Le drift sémantique s'est fait jour après le mini sommet Monti/Merkel/Sarkozy à Strasbourg le 24 novembre 2011: "il faudrait transformer la BCE sur le modèle de la banque centrale américaine." L'Europe reste donc fidèle à ses lunes américaines et Goldman Sachs. (Photo: Parlamentarium, Bruxelles, octobre 2011)

4. novembre 2011

Les pires des 29 banques systémiques sont Deutsche Bank, BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole - G20 de Cannes

29_banques_systemiques_G20.jpgLe G20 de Cannes a encore été plus lamentable que le Sommet du Chaos compulsif européen dans lequel une poignée de gouvernants europicides avortent et revivifient simultanément un hybride entre un mort-né et une momie déchiquetée: le FESF - Fonds Européen de Stabilité financière qui n'est qu'une société anonyme de droit privé luxembourgeois. Voilà comme je l'écris depuis 2008 - parce que je suis bien informé - la Deutsche Bank est la most leveraged bank of the world, donc la banque la plus impactée par les positions toxiques. Sous la DB il y a la Dexia qui est la 1ère banque la plus mauvaise et déjà en faillite. Voici un instantané du graphique interactif publié par le Financial Times Deutschland et Bloomberg. Eigenkapital = Fonds Propre.

Les banques européennes aussi sont obligées de se recapitaliser et devraient dans les mois à venir trouver sur les marchés financiers 300 milliards d'euros. Les normes "prudentielles" comptables Bâle II, mais aussi Bâle III, IASB et FASB autorisent les banques à "interpréter les signaux du marché" (<<< Sources: Mazars, page N°8, Bank News Octobre 2010), à donner à leurs dettes l'aspect de bénéfices, c'est à dire à tricher réellement ou à tricher virtuellement pour réduire leurs dettes. Dans la première voie les banques émettent des obligations, appelées "obligation corporate". Par exemple elles émettent sur les marchés financiers 1000 obligations et reçoivent 1000 en cash. Puis les investisseurs doutent de la solvabilité de ces banques et les obligations chutent à une valeur de 400. La banque rachète ses propres obligations décotées à 400 et son bénéfice net est de 600. Les normes prudentielles comptables ont pensé à la pénibilité du travail des banquiers, et leurs recommandent de simplement déclarer une augmentation de bénéfice de 600, un "gain contre intuitif", sans réaliser la moindre des opérations quand elles doivent se recapitaliser. Les banques procèdent massivement à ce jeu depuis 2008, mais les trillions d'actifs pourris et en pourrissement sont toujours cachés dans les banques. En réalité, la banque n'a même plus les moyens de sortir 400 pour se recapitaliser et couvrir sa dette. Ici aussi l'effet de levier entre en jeu, et plus une banque perd, plus elle annonce des bénéfices. 70 banques européennes ont réalisé ainsi un gain contre intuitif de 107 milliards en 2011 en interprétant les normes "prudentielles" comptables Bâle 2.

Le day of reckoning arrivera avant même que de réels et très graves plans de rigueur ne prennent effet. Il n'y a pas de crise de l'euro, mais la crise des banques.

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26. octobre 2011

Le FESF - Fonds Européen de Stabilité Financière est un SPV - Special Purpose Vehicle comme ceux qui ont fait chuter Lehman Brothers

Bors_Helsinki.jpgTraité sur le fonctionnement de l'Union européenne /  Version consolidée en vigueur depuis le 1er décembre 2009 (Traité de Lisbonne)
Article 123, (ex-article 101 TCE)
1. Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la Banque centrale européenne ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite.
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La BCE monétise la dette des adhérents de la Zone-Euro en rachetant depuis un an pour 180 milliards d'euros les Bons du Trésor de la Grèce, de l'Italie et du Portugal.

Personne n'informe dans les médias du danger de l'entité ad hoc qu'est le FESF. Le FESF, société anonyme luxembourgeoise de droit privé, dérégulé avant même qu'il n'ait une réelle existence n'est rien d'autre qu'une entité ad hoc, un  SPV - Special Purpose Vehicle selon le Sénat dans son Projet de loi de finances rectificative pour 2010. Le FESF est un outil systémique pyramidal Madoff-Ponzi qui prétend garantir des produits financiers toxiques et pourris et auquel le président français actuellement en poste voudrait offrir en octobre 2011 un effet de levier, une force de feu / un mur de protection de 2000 milliards au lieu des 440 momentanément actuels pour blanchir de manière cachée les dettes cachées des banques françaises. Selon la FAO, il "ne" faut que 30 milliards par an pour éradiquer la faim dans le monde. Le FESF - Fonds Européen de Solidarité Financière, le "parapluie européen" qui n'arrête pas de s'élargir avant même de s'ouvrir, est entrain de supplanter la BCE dans ses activités illégitimes de rachat sur le marché secondaire des obligations d’État de pays adhérents de la Zone-Euro en crise de crédit comme la Grèce, le Portugal, l'Espagne, l'Italie. Ceci n'est pas inscrit dans les statuts de la BCE, et un tel changement de statut est une violation des traités européens. Si les CDS permettent de multimutualiser les risques, le FESF permet d'astreindre les citoyens européens à la multimutualisation des dettes des banques. Il n'y a pas de crise de l'euro. Si l'on peut éventuellement comprendre que la Grèce s'en est laissée à violer les Critères de convergences et les critères de Maastricht avec l'aide il y a dix ans de la Goldman Sachs et de Mario Draghi, actuellement le nouveau directeur de la BCE, il est plus difficile d'admettre qu'un "grand" pays européen comme la France, membre européen historique, veuille faire porter le poids de son endettement bancaire aux autres pays européens. L'idée de l'Europe est totalement dévoyée. (Photo: la Bourse à Helsinki, juillet 2011)

màj du 7 XII 2011: Le FESF provisoire aurait dû être remplacé le 1er janvier par le MES - Mécanisme Européen de Stabilité Financière, MESF. Mais le lancement du MES sera avancé dès l'année 2012 et ne remplacera pas le FESF. Le MES sera un FESF-bis dont le mode opératoire sera le même que celui du FESF.

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22. octobre 2011

Il n'y a pas de crise de l'Euro, il y a la crise des banques et des assurances

2011_krach_et_critere_maastricht.gif L'euro se porte bien en valant 1,38 $ depuis quelques années. Les normes "prudentielles" comptables Bâle II, mais aussi Bâle III, IASB et FASB autorisent les banques à "interpréter les signaux du marché" (<<< Sources: Mazars, page N°8, Bank News Octobre 2010), à donner à leurs dettes l'aspect de bénéfice, c'est à dire à tricher réellement ou à tricher virtuellement pour réduire leurs dettes. Dans la première voie les banques émettent des obligations, appelées "obligation corporate". Par exemple elles émettent sur les marchés financiers 1000 obligations et reçoivent 1000 en cash. Puis les investisseurs doutent de la solvabilité de ces banques et les obligations chutent à une valeur de 400. La banque rachète ses propres obligations décotées à 400 et son bénéfice net est de 600. Les normes prudentielles comptables ont pensé à la pénibilité du travail des banquiers, et leurs recommandent de simplement déclarer une augmentation de bénéfice de 600, un "gain contre intuitif", sans réaliser la moindre des opérations quand elles doivent se recapitaliser. Les banques procèdent massivement à ce jeu depuis 2008, mais les trillions d'actifs pourris et en pourrissement sont toujours cachés dans les banques. En réalité, la banque n'a même plus les moyens de sortir 400 pour se recapitaliser et couvrir sa dette. Ici aussi l'effet de levier entre en jeu, et plus une banque perd, plus elle annonce des bénéfices. Mais le day of reckoning arrivera avant même que de réels et très graves plans de rigueur ne prennent effet. Il n'y a pas de crise de l'euro, mais la crise des banques.

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16. octobre 2011

Terminologie inusuelle et les impensés - OWS - Occupy the WordS - Rénovez Maintenant 67, journal d'un Cimbre

Occupy_Wall_Street.jpg Depuis 2008 il existe un domaine de la torture et de l'empowerment global de l'individu que même Snowden n'a pas révélé.
Il s'agit de la torture du langage et de l'extinction du dictionnaire qui rendent les mots inaudibles.
Il faut nourrir le feu de la parole et, disposant de signifiants communément partagés,
nous saurons laisser entendre la démocratie et redemander du sens

En ce moment la phénoménologie de confort se crispe autour de la "dette publique" pour expliquer le monde. Pour moi >>

Si vous cherchez sur Google anthropofascisme le mot n'a pas encore d'existence. J'en suis l'inventeur à la date du 2 mars 2024.

Si vous cherchez sur Google Il faut rendre au langage ce qui est à l'humain mon site est en page 1 ligne 4 sur 57.700.000 résultats.

Si vous cherchez sur Google extrême resserrement à droite mon site est en page 1 depuis juin 2019.

Si vous cherchez sur Google CETA droit des brevets d'invention mon site est depuis 2007 en page 1.
Si vous cherchez lever brevet vaccin covid 19 libre échange. mon site est en page 1 ligne 2 dès le 1er jour de publication.
De même pour OMC CETA lever brevets vaccins. De même pour lever brevet vaccin libre échange

Si vous cherchez sur Google Europe shadow banking spéculation mon site est en Page 1 Ligne 12 sur 6 070 000 résultats, en seulement 4 jours !
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Si vous cherchez sur Google "argent magique dumping" mon site est en A1 sur 506.000 résultats.
Si vous cherchez sur Google dumping humain mon site est en A1 sur 1.050.000 résultats depuis 2008 !!!
      Je suis l'inventeur de cette expression depuis le 24 janvier 2007.

Si vous cherchez sur Google pas de reprise économique mon site est en A1 sur 27.800.000 résultats depuis 2008 !!!
                   (pour cet item mon site a été en page 1 de 2008 à mars 2020)

Si vous cherchez sur Google "Renégociation des Traités Européens" mon site est en 2ème page sur 199.000 résultats. Notre infocratie est malade, car je ne suis rien.
Si vous cherchez sur Google "règle d'or dumping social" mon site est en A2 sur 84.000 résultats depuis mars 2012.

Si vous cherchez sur Google croissance appauvrissante mon site n'est qu'en B4 sur 5040 résultats.
Un si petit nombre pour les résultats montre que "croissance appauvrissante" n'est pas un concept dans l'opinion publique francophone. Là où il n'y a pas de concept, il n'y a pas de conscience.

Si vous cherchez sur Google costa-gavras plan de relance grèce mon site est en B2 sur 13.100 résultats.
Si vous cherchez sur Google "dumping humain" mon site est en A7 sur 237.000 résultats
Si vous cherchez sur Google "catallactique europe" mon site est en A1 ligne 4
Si vous cherchez sur Google "bulle des cds" mon site est en A1 ligne 10 et 12 sur 547.000 résultats
Si vous cherchez sur Google "CJUE Arrêt 10 mai 2017 Stop TTIP" mon site est en B2 sur 21200 résultats.
Si vous cherchez sur Google "I want my Europe back", je suis en A1 sur 502 millions de résultats et je n'ai aucun imitateur. J'en suis l'inventeur.
Si vous cherchez sur Google "CNCDH accord libre échange nouvelle génération" mon site est en A1 sur 17000 résultats.
Si vous cherchez sur Google "Tribunaux arbitrage CETA TTIP" mon site est en A10 sur 13800 résultats.
Si vous cherchez sur Google historique de la privatisation mon site est en A1 sur 1.760.000 résultats depuis 2009
Si vous cherchez sur Google produits financiers titrisés mon site est en A2 sur 64.300 résultats.
Si vous cherchez sur Google privatisations services traité de lisbonne mon site est en A1 pour 348.000 résultats
Si vous cherchez sur Google G20 de Londres et paradis fiscaux mon site est en A1 sur 117.000 résultat
Si vous cherchez sur Google bad bank définition mon site est en A4 sur 3.930.000 résultats
Si vous cherchez sur Google chute système monétaire, mon site est en page A ligne 4 sur 549.000 résultats.
Si vous cherchez sur Google "le hard landing" mon site est en B3 sur 136.000 résultats

Si vous cherchez sur Google europe providence bancaire mon site est en A1, A2, A3 et A4 sur 13.000.000 de résultats. Mais c'est normal c'est moi qui ai inventé le signifiant. "Europe providence Bancaire" reste un impensé collectif, une lacune dans le contenu de conscience des peuples, mais un très gros vécu collectif. Un ami qui a peur du rouge, m'a encore traité de rouge récemment. Croyez-vous que je suis rouge, parce que je pense "europe providence bancaire"?

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1. octobre 2011

La Fed a payé le bail-out de la Société Générale avec 124 milliards et de BNP-Parisbas avec 175 milliards, et pourtant elles sont toujours "sous-capitalisées"

audit_Fed_bailout_2011.jpg
Selon la FAO, il "ne" faut que 30 milliards par an pour éradiquer la faim dans le monde.

L'euro se porte bien en valant 1,38 $, depuis quelques années. Il n'y a pas de crise de l'euro.
Il y a depuis juillet 2006 la crise des banques.

OHADA - Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires et la CEDEAO - Communauté Économique Des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont mis depuis longtemps en ligne mon billet du 18 avril 2010 intitulé "2ème vague des grandes faillites des banques - 2ème et 3ème Krach immobilier commercial et industriel". Aujourd'hui il ne reste plus que quelques semaines avant le global meltdown du système monétaire international, avant Weimar 2.0 et l'hyperinflation qui suivra la Grande Dépression 2.0 . En l'attendant, la guerre monétaire oscille entre la politique de la terre brûlée, les petites phrases du poker menteur et dénonceur de Obama-Geithner-Bernanke et les semonces journalières ou répétées toutes les 6 heures par les agences de notation, par Warren Buffet, George Sorros, Roubini. Pour éprouver l'imminence de l'effondrement final, en Allemagne les banques vont abaisser vraisemblablement à partir du 17 octobre 2011 de 75% les garanties pour les comptes des épargnants. La Directive Européenne l'avait prévu pour 2025, mais elles veulent prendre de l'avance. Ça ne concerne que les gros comptes qui dépassent les 100.000 euros garantis par l’Allemagne. Les banques sentent le collapse total venir, et ce ne sera pas à cause de la Grèce mais des subprimes, des produits financiers titrisés CDS, CDO et autres OTC. Elles font du chantage sur les États "souverains" pour des bail-out à répétition, mais elles ne rembourseront pas les épargnants institutionnels. Les banques annoncent donc officiellement qu'elles vont voler leurs clients déposants avec l'Europe-Assistance de Bruxelles qui leur est essentiellement dédiée.

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30. août 2011

Christine Lagarde, FMI, et l'Autorité Bancaire Européenne, ABE, préparent la nationalisation des dettes des banques européennes en faillite

rallarros___205_.jpgChristine Lagarde, Directrice du FMI, a sonné l'alarme le 29 août 2011 en disant que "les banques européennes sont sous-capitalisées". Selon Christine Lagarde, l'origine du mal provient des Bons du Trésor détenus par les banques, aujourd'hui dépréciés, émis par les pays européens du sud ou périphériques (PIGS). Ce sont des positions illiquides, toxiques, pourries, irrécouvrables comme d'autres. En réalité Christine Lagarde cache la réalité comptable des banques qui détiennent énormément plus de CDS et d'autres produits financiers dérivés titrisés Over the Counter - OTC négociés de gré à gré dans le système du shadow banking et en dehors de tout contrôle qui n'existe tout simplement pas pour le commerce de ces produits. En feignant de dire la vérité la Directrice du FMI ment puisqu'elle détourne l'attention de la réalité comptable des banques. La bulle des CDS/CDO, des Subprimes, des Alt-A, etc est dépréciée bien plus gravement et il faudra bien un jour que les banques le révèlent ou couvrent leurs pertes si une hyperinflation ne s'installe pas assez vite selon leur goût pour les cacher.

D'autre part le coming-out de Christine Lagarde n'est qu'une manière élégante de dire que les États vont recapitaliser avec l'argent du contribuable les banques, dont la Société Générale par exemple qui relocalise en France 100 milliards de positions illiquides et pourries. (màj du 20 IX 2011: le groupe Siemens a retiré 500 millions d'euros de la SG pour les placer directement à la BCE). Une nationalisation (recapitalisation) des banques permettra simplement de cacher le fait qu'avec toutes les positions toxiques irrécouvrables qu'elles ont dans leurs coffres elles sont proches de la faillite ou en faillite. En recapitalisant les banques, sans en devenir actionnaire majoritaire ou même "partiel" comme en 2008/09, Christine Lagarde et le reste du monde financier s'imaginent que le day of reckoning n'arrivera pas et que les populations vont payer, vont accepter que les États transfèrent la dette privée des banques vers la dette publique, et vont accepter tous les plans d'austérité et les coupes budgétaires dans le social, les services publics, la santé, l'éducation. En France, la taxe spéciale sur les hauts revenus créée en août 2011 va rapporter 200 millions de francs, mais la taxe sur les mutuelles va rapporter 1,5 milliards de francs. La taxe sur les hauts revenus est unique, mais la taxe sur les mutuelles est permanente. C'est ainsi que le gouvernement français conçoit la justice et les réformes. (Photo: juillet 2011, expédition polaire arctique, 2355 km à vélo)

Le discours de Christine Lagarde à Jackson Hole avait été favorablement accueilli par le parterre de gouverneurs des banques centrales qui en jouissant de leur indépendance par rapport aux gouvernements parviennent à faire dire aux politiciens que les programmes gouvernementaux de rachat des positions toxiques et irrécouvrables des banques est destiné à soutenir l'économie et à faire revenir la croissance. Toutes ces mesures détruisent en réalité l'économie nationale mais aussi d'entreprise, les emplois, les situations sociales, les acquis sociaux et projettent des millions de personnes dans la pauvreté et la précarité. L'Europe et ses États-Membres ont mis à la disposition des banques 4600 milliards d'euros depuis 2008, c'est autant qui ne sont pas investis dans l'économie productrice de biens et de services et dans les services publics, la santé, le social, la culture, l'éducation. Ne nous laissons pas leurrer, quand les médias disent que "les banques ont remboursé". Il ne s'agissait en réalité que de un ou de deux milliards par ci ou par là. Pour leurrer encore plus les populations européennes, la Commission de Bruxelles annonce subitement un projet d'introduire en 2014 la taxe Tobin. Cet annonce sert à fluidifier les 17 Parlements européens qui sont entrain de voter l'élargissement du "parapluie européen", le FESF / ESMA. Mais les recettes de cette taxe Tobin ne rapporteraient que 80 fois moins que les 4600 milliards mis à la disposition des banques européennes depuis 2008. Cette taxe Tobin elle-même est déjà dictée par les lobbies financiers parce que si elle est de 0,1% sur les transactions concernant les placements et les actions, elle ne sera que de 0,01% sur les produits dérivés. 70 à 80% des transactions financières concernent les produits dérivés négociés officiellement et légalement de manière opaque dans le système du shadow-banking. La compréhension de la crise est très simple, mais les médias et autres influenceurs vous martèlent que c'est compliqué que tout ceci.

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6. juillet 2011

L'événement de crédit - Insolvabilité, défaut de paiement, banqueroute d'Etat de la Grèce, effondrement de la bulle des CDS

cardan.jpgDepuis 20 ans et depuis 1989 en particulier, les banques ont pu répudier avec élégance leur propre risque encouru par leurs comportements spéculatifs à haut risque et qui ont mené à ladite Crise, et actuellement à la crise grecque. Le "modèle français" d'aide à la Grèce a l’avantage d'être une manipulation comptable et de calmer les agences de notations qui ne devraient pas la qualifier "d’événement de crédit" (cessation de paiement / insolvabilité du débiteur / banqueroute d’État). Mais cette manipulation ne peut pas cacher l’impuissance affichée et ostentatoire des gouvernements. Ces gouvernements ne veulent pas trouver d’autre solution que celle d’offrir aux banques et créanciers privés un marché sûr et prometteur afin qu’ils veuillent bien se déclarer volontaires pour participer encore une fois au rachat de la dette grecque, et finalement à l'assouplissement indolore de leurs propres pertes. L’exigence que les créanciers privés financent en réalité et totalement leurs propres pertes ne pourra de toute manière jamais être imposée… dans un État de droit. Le gouvernement français fête déjà cette "solution" comme une victoire due à sa propre initiative. Cette "solution" n'a comme effet que d'encourager les spéculateurs à avoir des comportements à très haut risque puisque le too big to fail - trop grand pour faire faillite est maintenu en l'état sans inflexion.

En cas "d'événement de crédit" les CDS, les assurances sur le défaut de paiement, devront être remboursés et payés avec la juteuse prime d'assurance pour laquelle ils ont été souscrits, et comme personne ne sait qui détient ces assurances sur la dette grecque, personne ne peut évaluer les effets de domino dans l'effondrement financier résultant de la banqueroute d’État de la Grèce et de la bulle des CDS dédiés. Pour rappel, vous pouvez acheter des CDS sur le dette grecque sans détenir le moindre des Bons du Trésor grec. C'est comme si vous souscriviez à une assurance incendie sur la maison de votre voisin, alors vous avez tout intérêt à ce qu'elle soit détruite par le feu et à ce que l'oligopole américain des agences de notation joue au pyromane pro-américain alors que la situation des USA est bien pire. Aujourd'hui elles mettent de nouveau le feu au Portugal. Ces agences de notation n'avaient pas vu venir ladite Crise en 2008 et les faillites de toutes les banques systémiques américaines auxquelles elles donnaient le triple-A... Seuls les CDS sur la mort de votre voisin sont interdits. Les CDS ont officiellement été inventés par JP Morgan pour multimutualiser le risque, mais comme le risque et la chose couverte par ce risque ne sont pas dans le périmètre de la même personne, les CDS ne sont que des objets de très haute spéculation comme pour n'importe quel pari de bookmaker qui peut aussi parier sur l'apparition d'un trou dans vos chaussettes. Là où CDS et chose couverte par le risque entrent dans le même périmètre, c'est dans la zone garnie par l'activité conjointe des banques qui pratiquent des opérations d'assurance sur le défaut de remboursement des crédits qu'elles accordent. Ces banques se croient investies du pouvoir divin d'accorder aveuglément n'importe quel crédit à n'importe quel clochard, parce qu'elles se croient sauvées par avance en vendant des assurances qu'elles ont inventées sur le crédit accordé au clochard, en sachant que le clochard ne capitalise sur rien d'autre que sur une cirrhose de son foie. Ces banques titrisent ces différents crédits accordés à différents clochards, les morcellent et les associent en bundles (fagots) pour en faire des produits financiers dérivés qu'elles vendent sur les marchés financiers en espérant qu'il n'y ait qu'un seul "black swan", un seul clochard moribond, un seul risque imprévu appelé "moral hasard" contre lequel elle pourra faire face. Mais comme les banques ont inondé les marchés avec leurs crédits octroyés à des multiples clochards emprunteurs appelés NINJA (No Income, No Job, no Assets) qui n'ont pas de bonités bancaires, elles ont répudié elles-mêmes de leur pratique leur devoir de vigilance, le risque et leur devoir d'y faire face. Les banques se sont administrées à elles-mêmes une potion d'éternelle jouvence qu'elles ont elles-mêmes inventée pour se donner fière allure et pour attirer le spéculateur intéressé par la potion magique des CDS au lieu d'investir sainement dans un projet économique d'un entrepreneur.

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3. juillet 2011

Finance Watch, la 1ère ONG indépendante contre les lobbies des banques et la lobbocratie de Bruxelles est inaugurée le 1er juillet 2011

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Depuis l'appel de l'euro-Député vert allemand, Sven Giegold, je vous entretiens au sujet du "Greenpeace" de la finance et de cette première ONG indépendante de la finance, Finance Watch, qui va s'imposer à Bruxelles comme consultant et qui va œuvrer contre la domination absolue et sans le moindre des partages des lobbies des banques, des assurances et de la finance qui sont les seuls groupements d'intérêt qui proposent tous les amendements aux Directives européennes dans ce domaine. Avec la crise grecque nous voyons bien que l'Europe Unie n'a pas de Plan-B et qu'elle impose le seule vision exigée par les marchés financiers internationaux, par leur soupier, les agences de notation, et par les spéculateurs prédateurs qui croyaient pouvoir tirer profit éternellement des dettes privées et publiques en les titrisant dans des bundles qui portent le nom de CDS - Credit Default Swap. Les banques universelles qui mélangent les activités de dépôts bancaires, mais aussi les activités commerciales, les investissements et les assurances sur les emprunts et les dettes publiques et privées ne veulent pas voir qu'elles détournent tous les flux financiers de l'activité économique de production, de services et de distribution.  Les activités des banques n'existent plus que dans le conflit d'intérêts opposés avec lesquelles les banques veulent faire des profits sur tous les plans en vendant leur risque comme un produit financier titrisé dérivé qui rapporte tellement plus que l'activité bancaire de base. De plus tous ces transferts financiers, 70% et même 90% selon le FMI, sont des flux spéculatifs OTC - Over The Counter qui se font hors bilan dans le système opaque du shadow banking qui n'est soumis à aucun contrôle et à aucune réglementation. La Directive AIFM / ESMA (Alternative Investment Fonds Managers / EU Securities and Markets Authority - Autorité Européenne des Marchés Financiers) sur les Hedge Fonds imposée par Londres, qui aurait dû être l'outil européen de régulation, a été totalement vidée de l'objectif annoncé grâce à l'intervention des lobbies financiers qui ont déposé des milliers d'amendements pour sauver leurs donneurs d'ordre du monde de la finance.

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28. juin 2011

Les Etats Providence Bancaires et l'Europe vont payer les créanciers privés et les banques pour restructurer leur dette grecque

glace_1.jpgL’État Providence Bancaire continue à exposer ses charmes et son élégance. L’Europe, les États-Membres de l’UE et les contribuables européens vont payer les banques, les assurances et les créanciers privés pour qu’ils acceptent de restructurer et de (re)financer la dette grecque, espagnole, portugaise. Ces créanciers privés, ces assurances et ces banques ont pourtant aidé leurs débiteurs à tricher en leur rachetant leur dette pourrie et en en mutualisant les risques grâce à la vente de produits financiers dérivés titrisés comme des CDS qui étaient censés être des assurances-tous risques sur la défaillance de leurs débiteurs et emprunteurs. Pour rendre sa comptabilité nationale euro-compatible, la Grèce l'avait falsifiée avec l'aide de Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs International et qui vient de devenir le nouveau Directeur de la BCE.

La mutualisation privée du risque à seul but spéculatif n'ayant pu que mener directement à ladite "Crise", les banques systémiques et les autres créanciers privés s'adressent aujourd'hui à l’État Providence Bancaire et lui imposent par chantage de banqueroute globale, la mutualisation publique des dettes et le maintien de la privatisation des bénéfices. Les banques, spéculateurs et créanciers privés continuent à trouver un allié spontané et infaillible dans les gouvernements démocratiquement élus. Pour calmer les Indignatos et autres grognards contre les plans d’austérité, les gouvernements français et allemand obtiennent subitement des banques et des créanciers privés ce qu’ils n’avaient pas réussi à obtenir depuis 2 ans et depuis que les PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce et Espagne) sont déjà tombés ou vont tomber dans la banqueroute d’Etat. Les banques sont aujourd’hui d’accord à payer une partie de la dette de leurs débiteurs en faillite en participant au second plan européen de sauvetage de la Grèce, mais sans dépenser un seul nouveau sou.

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25. juin 2011

Libre circulation des capitaux: Wall Street, Goldman Sachs, JP Morgan et Mario Draghi, nouveau Directeur de la BCE, ont aidé 10 ans la Grèce à tricher - II

(Je remets ici sans modification mon article publié le 14 février 2010. Mon article n'avait rien de prémonitoire, mais à la vue de l'accélération de l'histoire il était en avance sur le main stream piloté par les médias. Tout a déjà été écrit nous assistons à la politique commune de la destruction par les marchés dans laquelle les banques sont sauvées par les États et les contribuables sans prendre au moins une partie à leur compte pour "restructurer" leurs dettes. Les plans d'austérité, les désinvestissements dans les services publics et les infrastructures des pays constituent la seconde manière pour les peuples de payer pour les banques.)
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Le premier-ministre du paradis fiscal du Luxembourg, Jean-Claude Juncker a sévèrement sommé les pays européens de la périphérie de se discipliner pour ne pas mettre en péril ce que les fondateurs de l'Europe ont créé. Juncker ne dit pas que ces nouveaux entrants ne sont pas venus dans la même Europe que celle des fondateurs qui commerçaient librement seuls entre eux. Entre temps étaient entrées en vigueur les Directives sur la libre circulation des capitaux et le libre établissement des entreprises de services, ce qui inclue les services financiers. Il a toujours été de notoriété publique depuis 2001 que la Grèce avait délibérément triché avec sa comptabilité nationale pour faire croire qu'elle était compatible avec les critères de convergence du Pacte de Dublin de Stabilité et de Croissance afin d'introduire l'euro sur son territoire. Mais même si elle avait respecté les critères de Maastricht, elle était incapable comme les pays baltes de résister aux pénétrations abusives des groupes financiers des pays européens fondateurs. Une fois de plus la foi en l'automaticité des marchés qui fonde le Consensus de Bruxelles n'a pas fonctionné de manière harmonieuse mais déprédatrice. Que faut-il le plus blâmer: les tricheries comptables de la Grèce, ou les opting-out (exemptions légales face aux obligations communautaires) de l'Irlande, mais aussi du Royaume-Uni, ou l'impréparation habituelle de Bruxelles, ou la volonté de toujours tout passer avec les légumes de la "concurrence libre et non-faussée"?

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La Grèce, victime de l'Euro, du Traité de Lisbonne, des Directives EU, de l'Euro-Groupe, d'ECOFIN - II

(Je remets ici sans modification mon article publié le 7 février 2010. Mon article n'avait rien de prémonitoire, mais à la vue de l'accélération de l'histoire il était en avance sur le main stream piloté par les médias. Tout a déjà été écrit nous assistons à la politique commune de la destruction par les marchés dans laquelle les banques sont sauvées par les États et les contribuables sans prendre au moins une partie à leur compte pour "restructurer" leurs dettes. Les plans d'austérité, les désinvestissements dans les services publics et les infrastructures des pays constituent la seconde manière pour les peuples de payer pour les banques.)
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L'Europe est à ce point inapte malgré son Traité de Lisbonne et ses autres Traités et Pactes passés dans le seul consensus de l'hémicycle, qu'elle va demander au FMI de sauver la Grèce de la banqueroute d'État, au même titre que le Zimbabwe. La Grèce est le premier État européen victime du Traité de Lisbonne et de la BCE. J'ai expliqué le 28 novembre 2008 que le G4 de Crise du 5 X 2008 avait réinventé l'euro-mark, l'euro-franc, et avait introduit l'euro-£. Personne n'a relevé ceci dans les médias.
Les banques allemandes détiennent 100 milliards de la dette grecque. Il aurait fallu mener le débat sur l'in-appropriation de la cause européenne monétaire, macro-économique, budgétaire et fiscale par l'Euro-Groupe, Ecofin, Euro-Stat, Juncker, les Directives sur la Libre Circulation des capitaux, et par la politique de la BCE qui permet le carry-trade intra communautaire. Si l'on commence à parler de ceci, on révélera que le Traité de Lisbonne a été un empaquetage des cerveaux pour faire de la catallaxie et de la compression de coûts.

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13. juin 2011

Le fret maritime international a chuté de 62% en 2 ans - Le Baltic Dry Index

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Au 13 VI 2011 l'activité du fret maritime a chuté de 62% en 2 ans. Les cargos naviguent à perte.
L'économie mondiale s'effondre dans une récession durable.
Le BDI n'est pas un indice spéculatif, mais un indice réel parce que la logistique sur les 24 grandes routes maritimes internationales
est une chose qui se planifie 6 mois à l'avance. On ne décide pas du jour au lendemain d'envoyer les cargos autour de la planète.

L'indice actuel du graphique annonce avec 6 mois à l'avance la récession qui va venir et qui dépasse de très loin la récession de 1930 à 1932.
  Vos petits-enfants parleront encore de la crise de 2011/12 comme nous avons joué à nous faire peur avec la crise de 29.
Explications sur les ghost fleets, les flottes fantômes qui sont à vide au mouillage le long des côtes maritimes.
Au bas de la page d'accueil vous pouvez suivre quotidiennement l'évolution du BDI. En juin 2008 le BDI était à 12000.
Cliquez sur 1D, 1 day pour avoir le taux du jour!

17. avril 2011

Guerre monétaire / Guerre civile financière américaine / Banqueroute d'Etat des USA / Finance Watch européen

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Ayant préparé depuis 1993 mes étudiants des IUT, puis en DESS, Master 2 et Master Grande École au Fukushima social et des cultures que nous préparaient les nouveaux produits financiers dérivés, il ne faut donc pas être étonné si je poursuis mon travail comme je le pressentais en réalité dès 1989 depuis la Chute du Mur de Berlin. La question qui me visite depuis 1989, depuis 1993, depuis 2008 est de savoir si je ne me plais pas à conduire un psittacisme échevelé et s'il est bon de persister dans une voix qui n'est pas partagée, même si les faits confirment les aboutissements constants de mes analyses issues de mes recherches. Comme pour un Hamlet anglais de Elsenör, je me sens à la croisée de parcours mentaux empêtrés dans des échelles différentes de temps et de dimensions dans lesquels s'époumone une recherche/destruction. Dans mon travail et mon combat de "loner" a été montré ce spectacle du monde de nos contemporains et chacun de ces acteurs offre aux spectateurs son délire psychiatrique dans une diction parfaite et une intelligibilité de chacun des mots qui dans l'extrême gravité du moment peuvent se dire sans emphase, sans scénographie. Jedes Wort vom Gesagten sitzt. Tout mot de ce qui est dit sied. Ce que nous vivons est tellement énorme que la puissance des mots qui décrivent pourtant la destruction de notre monde habituel ne peut être ressentie. Un effondrement du système mental construit depuis 1918 n'est pas perçu et la marche de chaque phylum de pensée se poursuit sur sa propre erre en ne percevant pas que le socle épistémique qui le tire, inscrit en vrai ou inscrit en faux, n'a plus cours, ne sera plus jamais validé.

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10. avril 2011

Banqueroutes d'Etats: l'Islande se sent victime, refuse de rembourser et joue la Cour de Justice de l'AELE contre la Commission de Bruxelles

Iceslave.jpgAprès sa banqueroute d’État de l'automne 2008,
le "Tigre de l'Atlantique Nord" met en avant qu'il a perdu à quatre niveaux.

  1. Face à la Commission de Bruxelles
  2. Face aux créanciers principaux de sa banque online Icesave, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas
  3. Face au modèle économique libertarien du Consensus de Bruxelles qui met en levier le Consensus de Washington
  4. Face au peuple islandais qui avait cru asseoir son modèle de société en s'enrichissant sur le dos du reste de la planète en vendant des produits financiers inventés innovants.
Une telle prise de conscience est entrain d'aboutir en Islande suite à deux référendums par lesquels le peuple islandais à exprimé qu'il ne veut pas payer pour les banksters qu'il a pourtant soutenus en mettant au pouvoir une classe politique qui les a consolidés. Une telle prise de conscience, de la "victime" qui se sentira bientôt coupable, se fera bientôt dans les autres pays en banqueroute d’État comme l'Irlande, le Portugal, l'Espagne, la Grèce, le Royaume-Uni, mais aussi les USA dont le Congrès va voter son plus grand plan d'austérité de toute son histoire avec une diminution de 6000 milliards de $ en 10 ans.

En France on s'occupe de la Chasse au furet - 2012, et les français courent au Aldi parce qu'ils ont conscience des prix.


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10. mars 2011

Pimco, le plus grand fonds spéculatif du monde a revendu tous les Bons du Trésor américain - Banqueroute des USA

Bill Gross a dit des USA: "We're out-Greeking the Greeks", ce qui signifie "nous sommes plus grecs que les grecs".
Pour Bill Gross, la dette des USA est de 500% du PIB (# 60% du PIB pour les critères de Maastricht dans la Zone-Euro)

Le marché n’existe pas aux USA, mais grouillent et s'affairent des corporations surpuissantes de lobbies dont les membres changent régulièrement de camps entre l’industrie et les autorités administratives qui sont censées les surveiller et les réglementer. La concurrence libre et non faussée est remplacée par une oligopolisation entre des groupes de l’économie et l’Etat. L'un des meilleurs exemples est le plus grand fonds spéculatif du monde, le moloch américain PIMCO, le "bond king" dirigé par Bill Gross qui gère un portefeuille planétaire de placements de plus de 1242 milliards. PIMCO est la Global Investment Authority qui est crainte sur les marchés financiers comme par tous les gouvernements de la planète. PIMCO a la capacité d'entrainer les marchés financiers là où il le veut. Pimco détient encore 4 autres fonds d'investissement qui sont classés dans les 10 premiers fonds du monde.

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31. janvier 2011

Croissance appauvrissante pour tous

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Après 1989 nous avons été obligés comme des chenilles processionnaires à applaudir le monde de l'après-communisme et les peuples et les économies nationales ont fait les choux gras des banques, de leurs assurances et des systèmes financiers stimulés par Bâle II, l'OMC et les Directives et Traités européens. Par paresse les peuples ont tous cliqué au même endroit et se sont conformés par bêtise au digest de l'humanisme automatique de l'enrichissement pour tous. Depuis 1990 je pense au monde de l'après-capitalisme en connaissance de cause.  (Photo: Iron Age Fort Castell Hennllys, Pays de Galles, juillet 2007)

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28. janvier 2011

Hyper-Récession 2011-2012 - Le Baltic Dry Index est à 1043 le 4 février 2011

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Le Baltic Dry Index chute depuis 6 mois et maintient depuis 1 mois son niveau historique le plus bas depuis 2008.

Affichage du graphique BDI, bas de page de Rénovez Maintenant 67. (Photo: Via Karelia "Le peuple silencieux", Finlande, août 2010)

Le BDI a perdu 74% par rapport à l'année dernière à la même date. L'effondrement du commerce maritime transcontinental d'aujourd'hui en 2011 a une toute autre signification que celui qui a suivi après le 15 IX 2008 les faillites de Lehman Brothers, de AIG, de JP Morgan, de Fannie Mae et Freddie Mac, etc. Ce premier effondrement était dû au choc brutal qui avait stoppé le fonctionnement de l'économie mondiale. Ce second effondrement est le signe que nous nous enfonçons dans une grave récession durable. Entre les deux effondrements il y a eu un petit rebond dû aux importations massives par la Chine de montagnes de matières premières et de machines-outils allemandes payées en $ pour s'en débarrasser massivement.

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27. janvier 2011

L'Allemagne n'est pas la locomotive de la croissance - Le commerce transcontinental est mort

Ferry_Rostock_048.jpgEn suivant l’infotainment allemand et français, de la presse-confetti jusqu’aux quotidiens nationaux, nous nous devons d’admirer l’Allemagne "Locomotive de la croissance par l’exportation". En Allemagne, la demande extérieure rime avec Chine, la croissance sur le marché du travail rime avec l’augmentation salariale, les records révélés par les Institut d’analyse économique riment avec le boom de l’investissement. En France, la parade économique allemande rime avec dumping social et salarial allemand. Même une presse économique française plus sérieuse aime pointer l'Allemagne du doigt en l'accusant, plus que le système irlandais, le système de la City de Londres ou de l'humanisme automatique du Consensus de Washington, d'être à l'origine de son incapacité structurelle de la France à exister économiquement.

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23. décembre 2010

Quo Vadis Ökonomik? / 1993-2011, "Crise financière", tous savaient mais voulaient profiter des "dividendes de la paix"

velbastath_1.jpgSuite au commentaire N°5 que vient de m'écrire un expert financier sous mon article "CDS, CDO, OTC, RMBS - Deux décades perdues: le PIB furtif et fictif - Le PIB d'initié" je veux ici vous prouver que tout le monde avait participé à cette compromission universelle qui a créé ladite "Crise". Je vous livre un mélange d'extraits de coupures de presse qui remontent jusqu'à 1993 et sur lesquels s'était fondé mon enseignement dans le supérieur en DESS, Master 2 et Master Grande École, pendant 25 ans en réalité. Mes lectures n'étaient pas la presse de "gauche" ni Klapperstei 68, mais le quotidien allemand de centre-droit, la  Frankfurter Allgemeine Zeitung - FAZ, ou la Tageszeitung qui est le quotidien à grand tirage de la gauche alternative berlinoise qui travaille souvent sur une ligne éditoriale commune avec le Monde Diplomatique français. (Photos: Iles Féroé, Velbastað, Atlantique Nord, été 2008)

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15. décembre 2010

L'Allemagne va introduire la taxe Tobin sur les transactions financières

Hans_Holbein_2.jpgWolfgang Schäuble, ministre des finances allemand, s'offre le beau rôle en proposant une taxe sur les transactions financières alors qu'il continue à voir du laxisme dans les gouvernements grec, italien, portugais. Avec le cadre réglementaire de la libre circulation des capitaux, l'Euro, le Traité de Lisbonne, les Directives EU, l'Euro-Groupe, ECOFIN ont offert à l'Allemagne, la France, la Suède l'occasion de se conduire comme des hedge fonds avec les PIGS (Portugal, Italie, Grèce, Espagne) qui vont devenir PIBS, la Belgique va remplacer la Grèce déjà en banqueroute d'État officiellement. Il ne faut jamais oublier que l'Allemagne, la France, les pays européens du nord ont massivement spéculé eux-mêmes sur la dette de la Grèce, de l'Italie, du Portugal et qu'ils ont contribué à entrainer ces pays dans la faillite. La spéculation sur les transactions financières est tout autant responsable, voire totalement responsable des banqueroutes des États qui ne parviennent plus à refinancer leur dette et à offrir sur les marchés financiers internationaux des Bons du Trésor contre de l'argent frais. Je sais toujours pourquoi j'ai été un Nonniste au Référendum sur le TCE et mon argumentaire durable est exposé sur le web depuis mai 2006.

(Tableau de Hans Holbein le jeune, la Ligue hanséatique Nord)

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28. novembre 2010

Les 27 créent le Mécanisme Permanent de Gestion de Crise et une Euro-Zone Parallèle soumise aux marchés financiers

Finlande_027.jpgLa Lutte de la Classe financière ajoute une victoire. Les 27 Ministres des finances européens et d'ECOFIN se sont mis d'accord le dimanche 28 XI 2010 sur la création d'un "Mécanisme Permanent de Gestion de Crise" qui succèdera en juin 2013 au FESF - Fonds Européen de Solidarité Financière, l'actuel "parapluie européen" qui avait fait de l'Europe Unie une Europe Providence bancaire. La chancelière allemande Angela Merkel a dû accepter le principe du "cas par cas", voulu par le Président français Sarkozy, d'après lequel le secteur financier privé pourrait éventuellement participer au sauvetage d'un système financier d'un Pays affrontant une banqueroute d'État en supportant une partie de la perte. Cette responsabilité ne serait que limitée, la plus grande partie reviendrait de toute façon aux États.

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24. novembre 2010

Quelle est la différence entre la Banqueroute d'Etat de l'Irlande et les Actifs Cantonnés de la Société Générale ?

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Depuis que mon site existe je ne me suis jamais laissé aveugler par les banques et surtout pas par le décorum tautologique que le Consensus de Washington/Bruxelles, le Traité de Lisbonne, les normes dites "prudencielles" Bâle II ou Bâle III ou Solvency II et la Directive européenne CRD - sur les Fonds propres réglementaires , la toute dernière Directive européenne AIFM sur les Hedge Fonds leur offrent.  Il n'est pas nécessaire d'être un "gauchiste" pour évaluer l'inébranlable nostalgie de l'effondrement total que le système économique mondial consolidé dans la Région Europe par le Traité de Lisbonne avait aussi nourrie.

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30. octobre 2010

Directive Européenne AIFM sur régulation des Hedge Fonds, autorité des marchés financiers ESMA imposées par Londres

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Hier, le sommet européen des ministres des finances et de ECOFIN n'a rien apporté de nouveau. La libre circulation des capitaux et la spéculation financière ne sont ni règlementées ni jugulées. Les pays européens peuvent continuer à jouer, à perdre et à attendre les bail out communautaires. La clause de no-bail out est maintenue (Article 125 du Traité de Lisbonne), mais la clause 122 d'entre-aide entre les pays membres de l'Union en cas de catastrophe naturelle ou de manque en énergie a été élargie aux impasses financières, ce qui revient à contourner la clause de no-bail-out selon laquelle il est interdit aux États Membres du Pacte de Stabilité et de Croissance (Dublin, Zone Euro) de porter secours à un membre en difficultés financières ou en banqueroute d'État. La Grèce avait triché avec ses critères de convergence pour entrer dans la zone euro, puis avec ses critères de Maastricht pour y rester sans être grondée par un avertissement de Bruxelles et de ECOFIN, et les banques françaises et allemandes principalement ont spéculé main dans la main avec la Goldman Sachs sur la dette grecque en parfaite connaissance de cause et on précipité l'effondrement financier de la Grèce, mais aussi de l'Espagne et du Portugal. Personne n'a rappelé que la Grèce est aussi victime de l'Euro, du Traité de Lisbonne, des Directives Européennes, de l'Euro-Groupe et d'ECOFIN.

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