Marie Noëlle Lienemann ne fera pas la campagne de Ségolène
Par Thomas, le Cimbre le 19. novembre 2006, - Catégorie : Modernité à gauche - Lien permanent

Extrait du Monde:
Marie-Noëlle Lienemann, eurodéputé PS, soutien de Laurent Fabius, confie qu'elle n'est pas certaine de faire la campagne de Ségolène Royal si elle est investie. "Cela dépendra beaucoup des gestes qu'elle fera", explique-t-elle avant de faire remarquer: "On tente de se réconforter en croyant que les électeurs de gauche voteront tous 'utile'. Mais j'entends beaucoup de gens de la gauche antilibérale qui continue d'affirmer: la droite plutôt que la gauche pourrie! Et je ne vois pas Ségolène ramener cet électorat-là..."
Mon commentaire personnel: Pour ma part, j'écris et je dis partout que je n'ai pas 'la culture d'entreprise' et que le cas échéant je ne connaitrai pas "la discipline de vote". Il est temps de faire un autre PS.
Croyez-vous que Marie-Noëlle Lienemann soutiendra Alternatives Gauche 2007?
Commentaires
Je partage son analyse et suis dans le même état d'esprit qu'elle. Il est toujours difficile de convaincre lorsqu'on le fait à contre coeur. Alain Piegay
Effectivement, si il s'agit de faire campagne sur la suspension des allocations familiales, l'encadrement militaire des primo délinquants, la mise en place de jurys populaires, et autres mots d'ordre droitiers, je ne vois pas comment je pourrais faire sa campagne
Tout comme mes camarades, je suis un vilain gauchiste inflitré au PS grâce à la webadhérisation de Jack......et je vote pour mes idées, pas pour une image, un slogan ou une consigne! désolé!!!!o;))
J'ai pris sur le site de Marie-Noëlle Lienemann ceci: >>>>
16 novembre 2006
Petites infos du jour à méditer par les socialistes avant le vote de ce soir
Les chrétiens démocrates allemands proposent de revenir sur les réformes anti sociales votées par le gouvernement Schröder, dites réforme Harz en suggérant de rallonger la durée d'indemnisation du chômage et de revenir aux 24 mois de versements des indemnités... Et les sociaux-démocrates se sentent pris au piège en étant doublé sur leur gauche par la CDU. Première leçon, la social-démocratie s'est trop déportée sur les thèses libérales en Europe, elle ne convainc plus ses électeurs et permet à la droite de se donner une image populaire à bon compte. Seconde leçon: même la droite doit prendre en compte l'urgence sociale si elle ne veut pas laisser monter l'extrême droite et décevoir... En France comme en Allemagne la voie d'avenir n'est pas la social-démocratie mais des réponses fortes et immédiates sur les questions sociales cruciales, là sont les attentes populaires prioritaires.
Dans quelques jours auront lieu des élections au Pays-bas, à la surprise des journaux et des commentateurs, depuis à peine quelques semaines, chacun observe une remontée spectaculaire du parti de gauche, anti-libéral, qui a été le moteur du Non de gauche dans ce pays qui serait crédité de 20 à25%. Tous ceux qui pensaient que l'enjeu européen ne serai pas au coeur des élections législatives en sont pour leur frais et le parti social démocrate va y laisser des plumes. Leçon à méditer, ceux qui imaginent pouvoir dépasser le vote NON du peuple de gauche devrait y réfléchir à deux fois, en France, comme au pays bas, il faut des engagements forts et crédibles pour réorienter l'Europe et une orientation de résistance au libéralisme pour convaincre et rassembler toute la gauche. Avoir voter NON avec les électeurs de gauche n'est pas un handicap, mais un atout. La preuve par les urnes.
Rédigé par Marie-Noëlle Lienemann le 16 novembre 2006 à 12:28 dans Carnets de Campagne | Lien permanent
Je partage totalement son analyse. Marie-Noëlle Lienemann est une femme "vrai", naturelle.