Jusqu'à quel point le socialisme veut aller? Capital, Répartition de richesses, Devoirs régaliens
Par Thomas, le Cimbre le 14. novembre 2006, - Catégorie : Entrepreneuriat financier, globalisation - Lien permanent
La question est-elle, anti-capital, anti-libéral? Je me plais depuis toujours à répéter que depuis 1989 nous sommes libérés des dogmes, de Marx.
Je prétends, peut-être enjôlé de moi-même et scrutant encore depuis 17 ans les enseignements de la Chute du Mur, que nous pouvons enfin mettre les forces en présence sur ce terrain d'expansion qu'est une région contiguë, collocative, d'expression et d'exercice qu'est un pays.
Aujourd'hui je ne veux traiter que d'un aspect pour essayer de répondre à mes deux questions ci-dessus.
Il faut ensuite générer du BIP de manière non déprédatrice, ce qui va aussi nécessiter une totale reconversion de notre économie avec un appel considérable de forces investissantes redirigées par le secteur privé comme par une voie publique qu'il faudra redéfinir ou reconsolider après les agressions de l'AGCS qui n'a pas encore déployé tous ses effets léthifères.
Il faut générer du BIP pour aider les pays émergeants (dans quoi?) ou tout au moins pour ne plus faire tourner la terre à deux vitesses.
Il faut ensuite générer du BIP pour rembourser notre endettement et notre déficit budgétaire.
Il faut dégager du BIP pour financer des retraites des papy-loosers qui n'ont pas préparé la passation des pouvoirs et de la gestion du pays et de l'économie nationale.
Il faut toujours générer du BIP et le répartir entre tous les acteurs de l'économie à part égale avec au moins le ratio suivant: 50% pour les financiers, 50% pour le travail. Si l'on dépasse ce ratio nous entrons dans la phase de l'anticapital? Avec ceci il faut redéfinir ce qu'est le travail: c'est le louage de service des personnes et c'est le louage de service issu de l'automatisation robotique. Le ratio du travail, donc de la contribution à la création de richesses n'est pas une valeur volatile mais une valeur parfaitement quantifiable dans la méthode ABC (Activity Based Costing). C'est la manière d'inclure le côut de toute forme d'activité dans le prix unitaire d'un bien ou d'un service. La contribution à la richesse dépend aussi de ces deux sources, l'une directement humaine, le travail posté, l'autre du robot. La création de richesses d'une économie doit être au service du bien-être de toutes les personnes physiques habitant ce pays. Le robot doit donc contribuer aux caisses sociales et de retraite, c'est l'une des multiples manières de requalifier le PIB.
Ensuite, tout comme nous ne pouvons être d'accord sur les 4 critères de Maastricht (dettes, déficit budgétaire, tx d'inflation, tx d'%) qui prétendent être la radiographie d'une santé économique et d'une capacité de croissance, il faudra redéfinir ce qu'est le PIB. Selon les critères de Maastricht nous sommes capables de définir une zone optimale de convergence, de stabilité et de croissance. Il manque d'autres critères, je ne cite que le taux de chômage, non, il faut dire le taux d'emploi effectif pour prendre en compte les temps partiels forcés et tous les contrats de travail parcellaires ou atomisés.
Commentaires
Thomas, ton article, assez technique et pointu, me pose question quant à la répartition des richesses. La part des salaires a été évalué à 57,6% du PIB en 2001. Nous sommes donc au delà des 50% dont tu parles. N'ai-je pas compris quelque chose? J'ai besoin de lumières. Je crois que tout passe par la pédagogie.