Kamerun - Une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971)
Par Thomas, le Cimbre le 1. octobre 2010, - Catégorie : Zone Hors AGCS, hors ADPIC - Lien permanent
Je vous mets ici ce lien sur le Site créé autour du Livre " Kamerun! ", car c'est un livre fiable écrit par
des chercheurs et publié aux Éditions La Découverte, ce n'est pas un machin
d'alter-conspirationnistes de je-ne-sais-quoi. Comme quoi, le nazisme monétaire de Pétain à l'Euro en passant par De Gaulle, Mitterrand, Chirac et NS, trouvait aussi ses applications militaires dans un passé récent ou immédiat. Encore une guerre cachée que la France a menée en même temps que la Guerre d'Algérie.
S'informer sur la ligne éditoriale des Éditions La Découverte.
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L'Afrique est toujours enchaînée dans le Franc CFA et s'est soumise à la volonté du G20 de Londres sous la pression de Bercy en 2009. Enfermée dans la zone coloniale du Franc dans la Crise du Nord l'Afrique pourrait trouver son énergie et accélérer sa déclaration d'indépendance par rapport à l'Euro, si toute fois elle ne fait pas une allégeance aveugle à la Chine.
En regardant mon logiciel d'audience qui analyse la fréquence et les consultations de mes ~~ 64.000 visiteurs/mois je constate depuis 6 mois une très nette montée de l'entrée "Franc CFA" qui a servi pour venir sur mon site à partir des moteurs comme Google. Je pense qu'une conscience se fait jour en Afrique Noire, aussi en Côte d'Ivoire où la route du nouveau Président élu démocratiquement est barrée par le l'ancien dictateur-président, qui ne veut pas reconnaître le résultats des élections, et qui était tout autant soutenu par la France qui adore les dictateurs quand ils sont noirs. Le pillage de l'Afrique noire s'est intensifié avec l'Europe et l'Euro. La Convention de Lomé et l'accord de Cotonou ont sauté avec l'éclatement du Cycle de Doha en 2001 qui a mis en place des milliers d'accords bilatéraux, appelés Accords de Partenariat Économique qui sont encore plus déprédateurs que l'OMC, que les ADPIC, les ADPIC+, que l'AGCS, l'AGCS+. La Convention de Lomé et l'accord de Cotonou avaient mis en place principalement des préférences tarifaires donnant accès à ces pays au marché européen ainsi que des fonds spéciaux destinés à garantir la stabilité des prix à l'achat pour les produits agricoles et miniers. Malgré ce regard européen élargi à l'Afrique par le biais du commerce, la France soutient des clans de familles et de lignées de dictateurs, mais sur son leitmotiv de "la France meurtrie, la France bafouée", agrémenté d'un exhausteur de goût comme "la France, le Pays de la Déclaration des Droits de l'Homme", la France corrompt, maraude, dilapide, vole et tue. Il est étonnant que la Commission de Bruxelles n'édite pas des Résolutions, comme l'ONU le fait à l'encontre de pays belligérants qui colonisent ou commettent des Crimes contre l'Humanité. Le Traité de Lisbonne l'a omis.---------------------------------------------------
KAMERUN!
Le mot de l’éditeur du Livre Kamerun!
Pendant plus de quinze ans, de 1955 à 1971, la France a mené au Cameroun une guerre secrète. Une guerre coloniale, puis néocoloniale, qui a fait des dizaines de milliers de morts, peut-être davantage. Une guerre totalement effacée des histoires officielles. En France, où l’on enseigne toujours que la décolonisation de l’« Afrique française » fut exemplaire et pacifique. Et au Cameroun, où il est encore risqué aujourd’hui d’évoquer ce terrible conflit qui enfanta une redoutable dictature…
C’est dire l’importance de ce livre, qui retrace l’histoire de la guerre menée par les autorités françaises contre l’Union des Populations du Cameroun (UPC), le parti indépendantiste créé en 1948, et tous ceux pour qui la liberté et la justice s’incarnaient en un mot: "Kamerun !".
Pendant quatre ans, les auteurs ont enquêté en France et au Cameroun. Ils ont retrouvé de nombreux témoins : militaires français et camerounais, combattants nationalistes, rescapés des massacres… Dans les archives, ils ont consulté des milliers de documents et fait d’étonnantes trouvailles. Ils racontent comment furent assassinés, un à un, les leaders de l’UPC : Ruben Um Nyobè en 1958, Félix Moumié en 1960 et Ernest Ouandié en 1971. Et ils montrent comment l’administration et l’armée françaises, avec leurs exécutants locaux, ont conduit pendant des années une effroyable répression : bombardements des populations, escadrons de la mort, lavage de cerveau, torture généralisée, etc.
Plus de cinquante ans après la pseudo-indépendance accordée au Cameroun le 1er janvier 1960, cette histoire reste d’une brûlante actualité. Car c’est aussi celle de la naissance de la Françafrique, fruit du consensus colonial de la IVe République. C’est l’histoire, enfin, d’un régime « ami de la France » en guerre perpétuelle contre son propre peuple : après vingt-deux ans de dictature sous Ahmadou Ahidjo et près de trois décennies de déliquescence sous Paul Biya, les Camerounais rêvent toujours d’indépendance et de démocratie.
Thomas Deltombe, journaliste indépendant, est l’auteur de L‘islam imaginaire. La construction médiatique de l’islamophobie en France, 1975-2005 (La Découverte, 2005).
Manuel Domergue est journaliste au magazine Alternatives économiques.
Jacob Tatsitsa, enseignant, est doctorant en histoire à l’université de Yaoundé-I.
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Bienvenue sur le site internet du livre Kamerun! Une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971), paru début 2011 aux éditions La Découverte.
Cet ouvrage a pour ambition de faire connaître à un large public la
guerre que les autorités françaises et leurs alliés locaux ont menée
pour écraser le mouvement de libération nationale du Cameroun dans les
années qui ont précédé et suivi la proclamation officielle de
l’indépendance de ce pays (1er janvier 1960). Plus de cinquante ans plus
tard, il est temps que ce conflit meurtrier, zone d’ombre de l’histoire
de France et épisode fondateur de la nation camerounaise, sorte de
l’oubli.
Ce site internet Kamerun! a une triple vocation:
- Il s’agit en premier lieu d’accompagner le livre, fruit d’une longue enquête réalisée par une équipe franco-camerounaise entre 2006 et 2010.
- Le site souhaite aussi accompagner les lecteurs/trices de l’ouvrage. Il propose des compléments d’information: bibliographies, chronologies, cartographies, iconographies. Vous trouverez en outre, pour chacun des 33 chapitres qui composent le livre, un « pense-bête » et des documents d’illustration, inédits ou non: entretiens filmés, documents sonores, documents d’archives. Cette documentation y sera complétée et actualisée au fil du temps, en fonction de vos suggestions (et de vos contributions…).
- La troisième ambition, la plus importante, est de constituer un point de rencontre pour tous ceux qui s’intéressent à cette guerre méconnue. Vous pouvez ainsi, si vous le souhaitez, y faire part de vos remarques, signaler vos propres recherches, faire connaître des témoignages encore inconnus et, pourquoi pas, impulser de nouvelles investigations historiques…
Pour donner un cadre aux débats et aux développements que suscitera Kamerun!, les auteurs ont créé une association, Remember Kamerun, à laquelle peuvent se joindre tous ceux qui souhaitent contribuer à une meilleure connaissance de cette guerre du Cameroun.
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Aux origines du système néocolonial français en Afrique
La France, nul ne l’ignore, n’a pas quitté l’Afrique en octroyant l’indépendance à ses anciennes colonies. Elle est partie pour mieux rester. Pour rester cachée derrière des régimes qu’elle a elle-même installés, formés et consolidés, et qu’elle s’est arrangée à contrôler et à maintenir en place sur la longue durée. Des accords de coopération, civils et militaires, ont été signés entre ces partenaires inégaux pour moderniser, en les contractualisant, les liens de dépendance. Des accords de défense (largement secrets) ont également été paraphés pour permettre aux dirigeants des tout jeunes États indépendants de faire face aux menaces extérieures et, encore davantage, aux « troubles intérieurs » qui
pourraient à l’avenir les faire vaciller et ainsi ébranler la nouvelle architecture de ce colonialisme réformé (lire la Présentation).
Commentaires
Au sujet de l'histoire occulte de la Françafrique de 1960 à 2011
et des complots partagés par la France avec les dictateurs de l'Afrique noire vous avez sur Médiapart
le documentaire: Françafrique "la raison d'Etat" de Patrick Benquet (durée 68mn) >>> que vous pouvez mieux voir ici.
Bien sûr on y parle de De Gaulle, de "Monsieur Afrique" Jacques Foccart, du SDECE, de Elf, Mitterrand, de Chirac, Sarkozy, etc
Bonjour,
Le 29 janvier le Parti de Gauche organise une rencontre près de chez moi et je compte m'y rendre pour parler de la crise financière. Mon objectif est le suivant : proposer aux dirigeants du PG de se servir de l'insolvabilité des banques comme argument électoral. C'est la raison pour laquelle je vous contacte aujourd'hui : j'aimerais savoir où vous avez trouvé le chiffre de 100 milliards d'actifs toxiques détenus par la Société Générale. Malgré toutes les recherches effectuées, je n'ai trouvé que des articles mentionnant 35 milliards. S'agit-il d'une estimation ou bien avez-vous des chiffres précis provenant d'articles spécialisés?
Très cordialement, Jean-Thomas Giovannoni
C'était en cherchant sur Google "Actifs cantonnés" ou "Inter Europe Conseil", qui est la "filiale" de la SocGen qui recyclera les ordures de la SocGen, que j'étais tombé sur ce chiffre de 100 Mia. Il faudrait mettre la main sur des documents officiels comme Le Bulletin des Annonces Légales Obligatoires publié par Inter Europe Conseil qui est dans le "périmètre fiscal" de la Société Générale. Vous avez aussi un bel article sur Jour de Femmes, lui aussi ne s'appuyant que sur la même source, La Tribune. Mais à chaque fois on parle de 35 Mia de trou HORS PRODUITS DÉRIVÉS. Et personne ne parle de la bulle des CDS/CDO comme dans Journal des Finances. Nous savons que 70 à 90% des activités financières se sont faits sur la spéculation financière et que les CDS/CDO sont toutes des opérations OTC, over the counter, donc hors bilan... pour l'instant. Ces CDS/CDO et autres OTC sont des "actifs fantômes".
Le "cantonnements" des "actifs illiquides" est présenté comme une "procédure de centralisation" répondant à une rationalisation managériale. C'est comme le slow steaming des cargos qui est présenté comme une mesure écologique (Voir au bas de mon site le Baltic Dry Index. Nous atteignons le plus grand bas historique depuis que cet indice existe !!!) Et rappelons nous que les banques françaises ont perdu aussi... 100 Mia dans la banqueroute grecque. Vous avez un article du 18 mai 2010 sur Money Week .
Il faut aussi chercher du côté GENEBANQUE et de GENFINANCE.
Je ne peux mettre de lien d'article sur un journal online, car l'article de référence est public une courte période, puis il est soit recyclé soit mise en accès payant, où après quelques semaines le link ne mène qu'à la racine du site online en question. Autant que je me souvienne, j'avais trouvé cette information dans un journal en ligne comme Les Échos ou la Tribune. L'article de l'AGEFI du 14 janvier 2010 est toujours en ligne au sujet de la Bad Bank de la Société Générale. Mais personne dans les médias ne parle des trous de la SocGen, comme des autres banques françaises. En Allemagne tout est connu. Le 18 avril 2010 je vous avais écrit un article "La 2ème vague des grandes faillites des banques - 2è et 3è krach immobilier commercial et industriel". Évidemment quand il n'est pas fait jour dans les médias français sur les questions qui fâchent, toute interprétation disruptive peut prendre naissance. Mais nous ne sommes donc pas dans un État de droit à l'InformationLa SocGen évalue ses poubelles à 35 Mia, les commentateurs financiers estiment qu'elles valaient 55 Mia en étant à peu prêt égales à la poubelle de Natixis. La SocGen a aussi localisé ses bénéfices dans... 100 filiales of-shore.
Et de toute façon, la SocGen a prévenu ses clients anglais d'un énorme malheur: Le 18 novembre 2009, la Société Générale avait pourtant préparé les mentalités au "Worst-case debt scenario" dans The Telegraph (dans ce journal, les articles passés restent longtemps online et gratuits). Mais en France personne n'en a parlé: voir liens dans mon article >>> Il n'y a pas de "Crise" mais l'effondrement du Régime systémique autoritaire - Bulles Echoïques, Suite de Krachs majeurs" . Les Banques ont profité depuis 2008 des garanties et bail-outs des États, de l'argent prêté à taux zéro, et en réalité à un taux relatif de moins 25% annuel, pour se relancer dans la spéculation, pour ne pas assainir leur trésorerie et pour dissimuler les dettes avec les assouplissements comptable transitoires officiels de IASB/IFRS. Elles ressortiront quand les opinions publiques seront matraquées et groguies suite aux dits "Plans d'austérité".
De toute façon le PG est un appareil politique, et l'un des ses membres et expert économique et financier, Jacques Généreux de Sc Po Paris, connait la réponse.
Maintenant, Mélenchon qui pète avant, qui parle pendant, et qui allume son pet après en s'étonnant qu'il n'est plus là, voudra-t-il en parler, ou juste brandir un gonfalon avec écrit dessus "dettes"? Il aime donc s'ébruiter pour exister et s'humidifier à ses propres sueurs et flatulences en se prenant lui aussi, comme Vals, Montebourg pour un whistleblower, un Julian Assange entre des urnes et ses râteliers. J'attends pour voir si le Front de Gauche se mettra en place pour Toutes les prochaines élections. En attendant, par exemple, les Recteurs d'Académie touchent une prime de 22.000 euros pour supprimer des postes de professeurs et le ministère continue à réorienter des millions publics vers l'enseignement privé à cause de la dette.
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Vous leur rappellerez que nous vivons le plus grand transfert de l'humanité de la dette privée vers la dette publique.
Vous nous ferez un compte-rendu de la réunion du 29 janvier avec le PG? Je pourrais le mettre en ligne en tête de gondole avec votre accord.
Bonsoir,
merci d'avoir répondu si vite et de m'avoir indiqué tous ces liens. Je ne manquerai bien entendu pas l'occasion de rappeler que "nous vivons le plus grand transfert de l'humanité de la dette privée vers la dette publique". Au cours de cette réunion (qui se tiendra à Marseille le 29 janvier), je compte surtout proposer des idées auxquelles personne ne pense et qui peuvent être rémunératrices en termes de votes. Comme je vous l'ai déjà expliqué, l'idée première est de se servir de l'insolvabilité des établissements bancaires pour marquer l'opinion. Le fait que Jacques Généreux soit membre du parti et qu'il n'ait pas eu l'idée de mettre ce point en avant ne me semble guère étonnant. C'est un brillant universitaire, mais son rôle au sein du parti doit avant tout consister à l'élaboration d'un programme solide.
Une fois que l'insolvabilité du système bancaire aura été révélée, l'opinion devrait alors être en mesure de découvrir ce qui se passe réellement : actifs toxiques purgés grâce à des déductions fiscales, jeux d'écriture, prêts de la BCE à 0%...
En révélant tout ceci, il devrait être possible de communiquer "une sainte frousse" (pour reprendre une expression que j'ai bien aimée chez Frédéric Lordon). Car en faisant de la pédagogie et en rappelant qu'en 2008, le monde a frôlé la catastrophe et que cela risque (ou va) se reproduire en raison de l'état de délabrement du secteur bancaire, la question du vote se posera en ces termes :
Le parti de gauche ou le chaos/le parti de gauche ou la disparition de mon épargne/Le parti de gauche ou la perte assurée de mon emploi.
La deuxième idée consiste à annoncer la chute imminente de l'Espagne et d'accuser le gouvernement et les instances européennes de n'avoir rien fait pour résoudre le problème (car vous savez mieux que moi que le seul moyen de mettre un terme à la crise est de laisser mourir les banques tout en garantissant l'argent des déposants). En jouant ainsi les Cassandre (ce qui n'a rien d'extraordinaire tant la situation est catastrophique), on pourra aisément gagner en crédibilité et saper celle du pouvoir en place.
Voilà en quelques mots ce que je compte dire lors de la réunion du 29. Je tiens à signaler que je ne suis pour l'instant affilié à aucun parti. Mais depuis quelques temps, j'ai décidé d'agir : je vais en effet être victime de la politique rectorale que vous dénoncez ; à la rentrée prochaine, je vais perdre une partie de mon poste et être obligé d'effectuer des heures d'enseignement je ne sais trop où. Je comprends votre perplexité devant la personnalité de M. Mélenchon, j'éprouve les mêmes réserves que vous, mais je me dis également que M. Sarkozy a été élu en étant plus vulgaire que lui encore. Je ne puis donc rester sans agir car "nothing comes out of nothingness" (King Lear).
De toute façon il y aura chaos, épargne foutue et emploi laminé.
Il faudra aussi rappeler que deux générations futures vont rembourser financièrement les dégâts et autres Bons du Trésor émis pour faire du bail-out et du sauvetage de banques systémiques.
Mais il faut que le PG pense "solidarités locales, régionales et globales" s'il veut avoir un plan de société, sinon il fera comme d'autres gauches, il va carmagnoler sur le tarmac une fois l'an, avant des élections.
Pas de reprise économique
>>>
le Baltic Dry Index est à son plus bas historique et ce n'est pas fini selon les spécialistes
http://www.wikinvest.com/wikinvest/...
http://www.wikinvest.com/index/Balt...