Sécu, Santé, Soins - Le dentifrice au Napalm des rebelles de gauche
Par Thomas, le Cimbre le 3. novembre 2007, - Catégorie : Le PS est-il à gauche? - Lien permanent
La répartition du coût des soins de santé sur les seuls malades est injuste.
Je suis un enfant de la République, Famille Solidaire.
La contestation politique de la "réforme" de la Sécurité Sociale ne s'organise qu'autour de l'injustice du report de la facture.
Cette contestation est rationnelle mais de très loin insuffisante et les "rebelles de gauche" n'en font qu'un jouet de leur contestation au travers de laquelle ils se croient exister, c'est à dire de la contestation du nouveau Chef-Président Sarkozy.
La santé n'est plus publique, nos gouvernements en font quelque chose de privé.
Quand on pense santé-médicaments-soins il ne faut jamais dissocier le propos politique de la Directive Service et de ses deux amendements d'automne 06 et de mai 07.
Il ne faut pas non plus dissocier ces réflexions politiques de l'AGCS et de l'AGCS-plus, des ADPIC et des ADPIC-plus.
Pour que la décision politique soit juste et efficace elle se doit d'avoir cette réflexion globale et il ne faut pas la limiter aux 50 centimes de taxe.
C'est en conduisant cette réflexion globale que vous saurez relier la solidarité intra-pays et inter-pays.
Si nous ne le faisons pas nous n'avons qu'une situation de raviolis affiliés étalés sur l'assiette de la blogosphère.
L'AGCS est le Napalm par lequel nous serons nous-mêmes brûlés.
On ne sort pas indemne de tenir en public les propos contre l'AGCS. La société "post-industrielle" sera capable de générer du fric avec la distribution de l'eau, des énergies et des services et de la santé. Les enjeux sont trop maximaux pour qu'une critique ne brûle pas au second degré celui qui la fait à leur endroit.
Mais le courage de gauche s'affiche, et s'affiche sans pseudo. C'est comme faire du shreck à l'écran.