On dissout le Parlement quand? Avant ou après les Législatives de 2007.
Par Thomas, le Cimbre le 2. septembre 2006, - Catégorie : Législatives 2007 - Lien permanent
Un Parlement de la Vème République gouverne-t-il la volonté des urnes vers l'action de l'Etat?
En partie, oui, une fois, lors du vote de l'Investiture du 1er Ministre, de son programme et de son cabinet et éventuellement une dernière fois dans le vote de défiance de la Motion de Censure adressée ponctuellement pour/contre l'action du Gouvernement. La défiance entrainant la démission du Gouvernement. Je critique ici et je ne fais pas une plaidoirie pour le Parlement actuel et la Vème République, que j'attends de voir s'en aller depuis 1989 et depuis l'interrogation mondiale à la Démocratie du peuple suscitée par la Réunification allemande.
Quand je parle de "gouverner", je ne pense pas à une gouvernance actuelle, mais justement à une soumission. Dans mes petits écrits personnels, j'ai même imaginé qu'une députation doit être bicéphale et révoquable, composée d'un homme de partis et d'un homme de terrain. En Allemagne, au Bundestag, la moitié des députés est issue de la liste des partis, l'autre du terrain. L'orientation intellectuelle et pratique se dégage plus des uns et des autres, d'où aussi une tenue des débats de bien meilleure "facture".
Si nous ne conduisions pas notre action conjuguée de la Présidentielle 2007 et des Législatives 2007, nous allons sur une cohabitation: Ségolène + Parlement de droite. Ségolène passera à côté de la crise de régime et sera obligée de choisir son 1er Ministre dans la Majorité qui se dégage du Parlement, celui-ci constituera son cabinet qui obtiendra l'Investiture du Parlement nouvellement élu et de droite.
Ségolène sera la Soumise d'un Parlement soumis à des ténors de partis qui octroient à leurs vassaux l'investiture pour la candidature à la Députation. Renvoyer dans les circonscriptions les députés, suppose la dissolution du Parlement, et les français n'aiment pas ce qui tangue. Ils révolutionnent dans les cabarets mais s'installent dans la quiétude globalisée des chaumières pour les uns, ou dans l'ultime protection de leur existence, la cellule privée, car ils ne ressentent plus la stabilité de l'Etat garantissant leurs droits et leurs devoirs fondamentaux.
Proposer Ségolène avec la transformation éventuelle du Régime dans le programme doit être accompagné d'un programme en béton capable de rallier pour le long terme les "petites gens" comme moi, puis le "peuple de gauche" et leurs produits dérivés.