Eurodistrict, Europe concrète
Par Thomas, le Cimbre le 6. juin 2006, - Catégorie : Europe - Lien permanent
Origine réelle de l’Europe concrète. En fait l’Europe réelle d’après-guerre ne commence pas avec la CECA en 1950 ou le discours de Schuman mais entre la ville de Colmar (dernière ville de France à être libérée de l’Occupation, et pour l’Alsace de l’Annexion allemande) et la vile de Fribourg-en-Brisgau du Wurtemberg. C’était une association économique transfrontalière datant de 1947 regroupant les Chambres de Commerce et les associations patronales.
L’Alsace joue toujours un rôle avant-gardiste dans la coopération transfrontalière directe. Un projet très prometteur et unique en Europe s’est concrétisé en 2005 dans un accord binational entre Chirac et Schröder: c’est l’Eurodistrict Strasbourg-Ortenau qui réuni la CUS de Strasbourg et 85 villes et villages allemands de la rive droite.
L’idée d’un Eurodistrict est née il y dix ans déjà en Alsace. La création de l’Eurodistrict contribue à des avancés importantes. Des projets de coopérations approfondies dans des domaines tels que les transports, l’infrastructure, l’éducation et l’aménagement du territoire, la santé, les caisses d’assurance maladie et les agences pour l’emploi, l’administration hospitalière et fiscale verront le jour. À terme, l’objectif, le destin sera la création d’une autorité politique et administrative unique pour la région.
Voici sa homepage bilingue
Voici le texte juridique
Voici le Forum Citoyen Eurodistrict
A part ceci l’Alsace n’aura pas le TGV avant 2012, et encore seulement si la deuxième tranche est votée… Le LGV-Est s’arrête à 136 km de Strasbourg, soit en Lorraine à Baudrecourt, ou exactement à la limite occidentale des territoires annexés entre 39-45… Ceci doit faire partie du tact parisien. Paris ne se soucie pas des jonctions ferroviaires ou aériennes avec la capitale de l’Europe, son Parlement européen et l’Europe centrale. La France perdra bientôt ses 4 malheureux derniers jours de session parlementaire européenne mensuelle et il n’y aura que les alsaciens pour le déplorer.