Rénovez Maintenant 67 - Journal d'un Cimbre - Mot-clé - Zelensky - CommentairesSolidarités locales régionales globales, VIème République, 1ère République d'Europe, AGCS, ADPIC, TRIPS, Dumping Humain, Ordolibéralisme, Traité Lisbonne, APE, BCE, Eurogroupe, Via Campesina, Ethnocide biotechnologique, Nécrotechnologies, OGM, Biodiversité, Front de Gauche, LFI, les Insoumis, Constitution, Législatives, Présidentielles, TCE, NAIRU, Pauvreté, Chômage, Richesses, Kyoto, Environnement, Service, Hayek, Friedmann, Crise Subprime, Répartitions Richesses, Pyramide Salaires, Jour Grève, Pauvreté, Eurozone, Bretton Woods 2, Washington, FESF, MES, Bâle 3, Occupy the WordS, CETA, TTIP, TiSA, JEFTA, illibéral2024-03-26T19:55:26+01:00Thomas, le Cimbreurn:md5:abf64336624533cc26b5b4acb31f463cDotclearConseil d’État: annulation de la dissolution de l'ONG "Soulèvements de la Terre", un blâme de plus pour Macron et Darmanin - Thomas, le Cimbreurn:md5:f7f4daf6de93a3017c8ae3f038e4d9632024-03-14T08:22:30+01:002024-03-14T08:36:11+01:00Thomas, le Cimbre<h1 style="text-align: center;">Commission d'enquête parlementaire Cnews-C8-Bolloré-Hanouna</h1>
<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/Hanouna_Bollore_Cnews_C8.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" /></p>
<div class="note">
<p> </p>
<p>La bolomancie est la malédiction par les flèches qui vise et atteint à tout coup la démocratie et l’État de Droit.</p>
<p>Et dire que cette grossièreté fascine des foules par millions !</p>
<p>L'anthropofascisme n'a pas dit son dernier mot, il ne fait que de commencer à parler jusqu'au trouble fatal avant 2027.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
</div>Conseil d’État: annulation de la dissolution de l'ONG "Soulèvements de la Terre", un blâme de plus pour Macron et Darmanin - Thomas, le Cimbreurn:md5:7a2962362774b076f01d8282a09285432024-03-06T09:30:22+01:002024-03-06T09:30:22+01:00Thomas, le Cimbre<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/Arcom_CNews_et_C8.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" /></p>
<h1>Signez la <strong><a href="https://speakout.lemouvement.ong/campaigns/non-au-renouvellement-de-lagrement-de-cnews-et-c8" target="_blank" rel="ugc nofollow">pétition</a></strong>.</h1>
<p> </p>
<h1>Non au renouvellement de l'agrément de CNews et C8</h1>
<p id="letter_to"> </p>
<div id="sign-advice">
<div class="content">
<p dir="ltr"><strong>A M. Le Président de l’ARCOM et les membres du collège</strong></p>
<p dir="ltr">Dans les prochaines semaines, l’ARCOM, en tant qu’autorité administrative indépendante, aura à prendre des décisions importantes pour l’avenir de notre paysage médiatique et donc de notre démocratie.</p>
<p dir="ltr">Cette année, l'autorité que vous présidez décidera, ou non, de renouveler l’autorisation de diffusion de 15 chaînes de télévision de la TNT. Parmi elles, on trouve CNews et C8, les chaînes du groupe Bolloré<strong>. Il est temps de remettre en question cet agrément. </strong>Parce que s’il permet aux chaînes d’émettre gratuitement, il les engage aussi à respecter un cahier des charges qui garantit le respect du pluralisme d’opinion, de l'honnêteté journalistique et l’indépendance de l’information. </p>
<p dir="ltr"><strong>Force est de constater que le pluralisme et la qualité de l’information ne sont pas respectés sur CNews et C8. </strong>Ces chaînes font l’objet d’interventions et de sanctions récurrentes de la part de l’Arcom pour s’essuyer allègrement les pieds sur la convention qu’elles sont pourtant tenues de respecter.<strong> Pas moins de 34 interventions ont été recensées en deux ans</strong> pour signaler des faits de <strong>désinformation, de racisme, de sexisme, d’incitation à la haine, de non-respect du pluralisme, d’un manque « d'honnêteté dans l’information »</strong> ou encore en raison de la prépondérance du temps de parole accordé à l’extrême droite en période électorale. </p>
<p dir="ltr">Il est insupportable de voir diffuser de tels propos, de savoir que des millions de nos concitoyens et concitoyennes y sont confrontés, que l’identité de certains et certaines d’entre eux est insultée régulièrement à la télévision. <strong>Ces chaînes se contentent de payer les amendes sans que rien ne change mis à part la qualité du débat public qui se détériore de jour en jour et notre société qui se fractionne toujours un peu plus. </strong></p>
<p dir="ltr">Depuis 2015 et le rachat d’iTélé (ancêtre de CNews) par Vincent Bolloré, le nombre de journalistes employés par la chaîne a baissé de 17,5 %. En réduisant drastiquement et délibérément le temps d’antenne consacré à l’information, et en faisant la part belle à l’expression d’une opinion, sans aucun respect du pluralisme, <strong>CNews est devenue une chaîne d’opinion et ne peut plus être considérée comme une chaîne d’information </strong>comme l’indique sa convention avec l’Arcom.</p>
<p dir="ltr">De plus en plus, les idées d'extrême-droite ne sont plus questionnées mais plutôt présentées comme des faits à partir desquels tout l'échiquier politique devrait se positionner. Les personnalités représentant ces idées sont omniprésentes dans le champ médiatique tant chez les politiques invités que chez les chroniqueurs salariés des médias, comme en témoigne l’ascension d’Eric Zemmour sur CNEWS.</p>
<p dir="ltr"><strong>Cet accaparement de grands médias par des personnalités d’extrême-droite démontre une mise en danger du pluralisme essentiel à notre démocratie</strong> ainsi qu’une régression des droits des journalistes au sein de leurs rédactions : nous devons les protéger et en les protégeant, c’est notre démocratie que nous préservons, c’est pourquoi, M. Maistre et les membres du collège , il est nécessaire que l’Arcom prenne toute la mesure du danger et ne reconduise pas l’agrément de Cnews et C8.</p>
</div>
</div>Conseil d’État: annulation de la dissolution de l'ONG "Soulèvements de la Terre", un blâme de plus pour Macron et Darmanin - Thomas, le Cimbreurn:md5:1848ef2273dd0db7d5e2dab710ffa4ce2024-02-24T16:10:11+01:002024-02-24T17:44:39+01:00Thomas, le Cimbre<p style="text-align: center;"> </p>
<h1 style="text-align: center;">Proposition de Loi de LFI sur les prix planchers des matières premières agricoles du 17 octobre 2023</h1>
<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/Projet_de_Loi_LFI_sur_Prix_Plancher_Matieres_Premieres_Agricoles.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/Projet_de_Loi_LFI_sur_Prix_Plancher_Matieres_Premieres_Agricoles_2_.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /></p>
<div class="assnatSection1" style="width:573px">
<p style="margin-bottom:8px; text-align:center"><span style="font-size:13pt">présentée par Mesdames et Messieurs</span></p>
<p style="margin-top:8px"><span style="font-size:13pt">Manuel BOMPARD, Aurélie TROUVÉ, Mathilde PANOT, Nadège ABOMANGOLI, Laurent ALEXANDRE, Gabriel AMARD, Ségolène AMIOT, Farida AMRANI, Rodrigo ARENAS, Clémentine AUTAIN, Ugo BERNALICIS, Christophe BEX, Carlos Martens BILONGO, Idir BOUMERTIT, Louis BOYARD, Aymeric CARON, Sylvain CARRIÈRE, Florian CHAUCHE, Sophia CHIKIROU, Hadrien CLOUET, Éric COQUEREL, Alexis CORBIÈRE, Jean‑François COULOMME, Catherine COUTURIER, Hendrik DAVI, Sébastien DELOGU, Alma DUFOUR, Karen ERODI, Martine ETIENNE, Emmanuel FERNANDES, Sylvie FERRER, Caroline FIAT, Perceval GAILLARD, Raquel GARRIDO, Clémence GUETTÉ, David GUIRAUD, Mathilde HIGNET, Rachel KEKE, Andy KERBRAT, Bastien LACHAUD, Maxime LAISNEY, Antoine LÉAUMENT, Arnaud LE GALL, Élise LEBOUCHER, Charlotte LEDUC, Jérôme LEGAVRE, Sarah LEGRAIN, Murielle LEPVRAUD, Élisa MARTIN, Pascale MARTIN, William MARTINET, Frédéric MATHIEU, Damien MAUDET, Marianne MAXIMI, Manon MEUNIER, Jean Philippe NILOR, Danièle OBONO, Nathalie OZIOL, René PILATO, François PIQUEMAL, Thomas PORTES, Loïc PRUD’HOMME, Adrien QUATENNENS, Jean‑Hugues RATENON, Sébastien ROME, François RUFFIN, Aurélien SAINTOUL, Michel SALA, Danielle SIMONNET, Ersilia SOUDAIS, Anne STAMBACH‑TERRENOIR, Andrée TAURINYA, Matthias TAVEL, Paul VANNIER, Léo WALTER,</span></p>
<p style="margin-top:8px; text-align:center"><span style="font-size:13pt">députés.</span></p>
<p style="margin-top:8px; text-align:center"><span style="font-size:13pt"> </span></p>
</div>
<p> </p>
<div class="assnatSection2" style="width:573px">
<div>
<p style="margin-bottom:16px; text-align:center"><span style="clear:both"><span style="font-size:11pt"><span style="text-transform:uppercase">–</span> 1 <span style="text-transform:uppercase">–</span></span></span></p>
</div>
<p class="assnat4titreintit1" style="margin-top:8px"><a id="D_non_amendable_0"> <span style="font-family:'Times New Roman'"><span style="font-weight:normal">EXPOSÉ DES MOTIFS</span></span> </a></p>
<p style="margin-bottom:16px; text-indent:42.55pt">M<span style="font-variant:small-caps">esdames</span>, M<span style="font-variant:small-caps">essieurs</span>,</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">L’inflation alimentaire galope dans notre pays. </span>Elle s’élevait à +9,6 % en septembre 2023 sur un an. Et sur deux ans, entre août 2021 et août 2023, les prix alimentaires ont augmenté de 20 %. Cette inflation alimentaire est aujourd’hui l’un des principaux moteurs de l’inflation globale.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">Les salaires n’ont pas suivi. </span>Pour 2023, des hausses de salaire inférieures à l’inflation sont attendues – c’est‑à‑dire des baisses de pouvoir d’achat. D’après une enquête du cabinet de recrutement PageGroup, les hausses de salaire sont attendues à 4,5 % en moyenne en 2023 en France, pour une inflation à 5 %. Cette baisse du pouvoir d’achat cache en outre de fortes disparités, qui accentuent les inégalités et la précarité : par exemple, selon une enquête réalisée par le cabinet Robert Half, 45 % des femmes déclarent n’avoir perçu aucune augmentation au cours des douze derniers mois (contre 35 % des hommes en général).</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">Les conséquences sont dramatiques. La précarité alimentaire explose. </span>Les Français se serrent la ceinture, réduisent leurs achats alimentaires, sautent des repas. Entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, les achats alimentaires des Français se sont effondrés : ils ont diminué de 11,4 % en volume. Selon le Credoc : 1 Français sur 6 déclarait ne pas pouvoir manger à sa faim en novembre 2022 (contre 12 % en juillet 2022 et 9 % en 2016). Selon le 17<span style="font-size:9.33pt"><span style="vertical-align:super">e</span></span> baromètre de la pauvreté et de la précarité du Secours populaire publié en septembre 2023 : 52 % des sondés déclarent ne parfois plus faire trois repas par jour ces deux dernières années, dont 15 % régulièrement. À 53 % d’entre eux, il est arrivé dans la même période de ne pas manger à leur faim pour pouvoir nourrir leurs enfants. Ces proportions explosent chez les plus précaires.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">Le recours à l’aide alimentaire est au plus haut, </span>comme en témoignent les chiffres des banques alimentaires, des Restos du cœur, ou du Secours catholique. L’étude bisannuelle des <span style="font-weight:bold">banques alimentaires</span> du 27 février 2023 montre que 2,4 millions de personnes ont été accueillies par des banques alimentaires en 2022 : <span style="font-weight:bold">ce nombre a triplé en 10 ans, avec une hausse de 10</span> <span style="font-weight:bold">% en 2022. </span>A l’hiver 2022‑2023, les <span style="font-weight:bold">Restos du Cœur</span> ont accueilli 22 % de personnes supplémentaires par rapport à l’hiver 2021‑2022. C’est la hausse la plus massive et la plus rapide à laquelle l’association doit faire face depuis sa création, il y a près de quarante ans! Et cette année, l’association s’attend à servir 170 millions de repas, contre 140 millions l’année dernière. <span style="font-weight:bold">Le Secours catholique</span> indiquait pour sa part qu’en 2021, entre 5 et 7 millions de personnes ont eu recours à l’aide alimentaire en 2020, contre 2,6 millions en 2009 et 5,5 millions en 2017.</p>
<p class="assnatLoiTexte">Mme Bénédicte Bonzi, anthropologue, auteure de <span style="font-style:italic">La France qui a faim</span>. <span style="font-style:italic">Le don à l’épreuve des violences alimentaires (2023) </span><span style="font-weight:bold">met en évidence de véritables violences alimentaires</span>. <span style="font-style:italic">«</span> <span style="font-style:italic">Dans notre pays, 8</span> <span style="font-style:italic">millions de personnes recourent à l’aide alimentaire et, avec quelque 11</span> <span style="font-style:italic">millions de concitoyens vivant dans la pauvreté, selon Oxfam, on peut estimer qu’environ 3</span> <span style="font-style:italic">millions restent potentiellement sans recours. […] Pour les bénéficiaires de l’aide, </span><span style="font-weight:bold"><span style="font-style:italic">cette violence se traduit par des conséquences physiques solidement documentées – obésité, hypertension, anémie, problèmes dentaires – et psychologiques </span></span><span style="font-style:italic">(…) Cela crée un sentiment de dévalorisation profond, qui génère des pertes de droits en cascade, car la personne s’habitue à ne plus les faire valoir.</span> <span style="font-style:italic">».</span></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">Pendant que les Français se serrent la ceinture, les marges s’accumulent dans le secteur de l’agroalimentaire.</span></p>
<p class="assnatLoiTexte">Entre le dernier trimestre 2021 et le deuxième trimestre 2023, <span style="font-weight:bold">le taux de marge des industries agroalimentaires est passé de 28</span> <span style="font-weight:bold">% à 48,5</span> <span style="font-weight:bold">%</span>, soit une <span style="font-weight:bold">augmentation de 71</span> <span style="font-weight:bold">% du taux de marge en un an et demi</span>.</p>
<p class="assnatLoiTexte">Ainsi, les profits du secteur de l’industrie agroalimentaire ont augmenté de 132 % en un an, <span style="font-weight:bold">passant de 3,1</span> <span style="font-weight:bold">milliards d’euros à 7</span> <span style="font-weight:bold">milliards.</span></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">Ces profits ne sont pas seulement indécents pendant que de trop nombreux Français se serrent la ceinture. Ce sont eux qui, majoritairement, nourrissent l’inflation alimentaire.</span></p>
<p class="assnatLoiTexte">Entre le premier trimestre 2022 et le deuxième trimestre 2023, l’excédent brut d’exploitation (EBE) des industries agro‑alimentaires a ainsi contribué pour 49 % à la hausse des prix de production. Les prix de production additionnent les prix des intrants, les salaires, les impôts nets des subventions de production et l’excédent brut d’exploitation. <span style="font-weight:bold">Cela signifie que si les industries agro</span><span style="font-weight:bold">‑</span><span style="font-weight:bold">alimentaires n’avaient pas augmenté leurs marges, alors les prix de production agroalimentaires auraient augmenté deux fois moins vite depuis début 2022. </span>Au lieu d’une hausse de 20 % du prix de production agroalimentaire entre le premier trimestre 2022 et le second trimestre 2023, nous aurions eu une hausse de 10 % si les industries agro‑alimentaires n’avaient pas augmenté leurs marges.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">L’industrie agro</span><span style="font-weight:bold">‑</span><span style="font-weight:bold">alimentaire n’est pas seule en cause. Contrairement à ses affirmations, la grande distribution n’a pas «</span> <span style="font-weight:bold">tout fait pour lutter contre l’inflation</span> <span style="font-weight:bold">»</span> <span style="font-weight:bold">:</span> si les marges de la grande distribution n’ont pas explosé sur la période, elles n’ont pas pour autant diminué pour limiter la hausse des prix, comme certains acteurs de la grande distribution le clament parfois. Ainsi, <span style="font-weight:bold">sur la moitié des produits étudiés par l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, les marges de la grande distribution sont en hausse de plus de 1,6</span> <span style="font-weight:bold">%</span>. Plus encore : si la grande distribution a limité ses hausses de marge sur les produits alimentaires où les marges des industriels étaient en forte hausse, elle a en revanche augmenté fortement ses marges sur les produits où les industriels n’avaient pas, ou peu, augmenté les leurs!</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">Le consommateur est donc perdant dans la plupart des cas</span> <span style="font-weight:bold">: il doit payer une hausse des prix due soit, sur la plupart des produits, à la hausse des marges des industriels, soit, sur les autres, à la hausse des marges de la grande distribution.</span></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">C’est le cas par exemple des pâtes, pour lesquelles la hausse de marge pour l’industrie a été «</span> <span style="font-weight:bold">limitée</span> <span style="font-weight:bold">» (+6,6</span> <span style="font-weight:bold">%)… tandis que la marge de la grande distribution a flambé</span> <span style="font-weight:bold">: +57</span> <span style="font-weight:bold">%! </span>Idem pour le beurre, où la grande distribution a « compensé » la baisse de marge des industriels en augmentant la sienne de plus de 13 %.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">Il est inacceptable de laisser les profits des entreprises de l’agroalimentaire s’accumuler</span> pendant que de plus en plus de Français rencontrent d’immenses difficultés pour se nourrir, au point de subir de véritables violences alimentaires. <span style="font-weight:bold">Et il est aussi vain que trompeur de prétendre résorber l’inflation alimentaire sans s’attaquer aux profits du secteur.</span></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">C’est pourquoi cette proposition de loi se fixe pour objectif d’encadrer les marges des entreprises de l’agroalimentaire,</span> afin de redonner du pouvoir d’achat aux Français, de lutter contre l’inflation alimentaire et de rétablir de la justice, de l’équilibre et de la stabilité dans la chaîne de production agroalimentaire, pour les producteurs et pour les consommateurs.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">L’encadrement des marges s’est déjà pratiqué dans notre pays. Et il se pratique encore.</span></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">En</span> <span style="font-weight:bold">1983 </span>par exemple, à la suite de récoltes moins abondantes, le gouvernement décida, par arrêté, de <span style="font-weight:bold">bloquer en valeur absolue la marge bénéficiaire des pommes et des pommes de terre. </span>L’article L. 611‑4‑2 prévoit notamment qu’un <span style="font-style:italic">«</span> <span style="font-style:italic">coefficient multiplicateur entre le prix d’achat et le prix de vente des fruits et légumes périssables peut être instauré en période de crises conjoncturelles définies à l’article L.</span> <span style="font-style:italic">611</span><span style="font-style:italic">‑</span><span style="font-style:italic">4 ou en prévision de celles</span><span style="font-style:italic">‑</span><span style="font-style:italic">ci</span> <span style="font-style:italic">»</span>.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">Plus près de nous,</span> le gouvernement lui‑même a proposé et fait adopter, dans le projet de loi financement de la sécurité sociale pour 2023, <span style="font-weight:bold">l’encadrement des marges des produits inscrits sur la «</span> <span style="font-weight:bold">Liste des produits et prestation</span> <span style="font-weight:bold">» (LPP), c’est</span><span style="font-weight:bold">‑</span><span style="font-weight:bold">à</span><span style="font-weight:bold">‑</span><span style="font-weight:bold">dire la liste des produits et prestations remboursables par l’Assurance maladie.</span> Il s’agit notamment des dispositifs médicaux pour traitements et matériels d’aide à la vie, aliments diététiques et articles pour pansements, des orthèses et prothèses externes, des dispositifs médicaux implantables et des véhicules pour handicapés physiques. L’article 58 de la loi n° 2022‑1616 du 23 décembre 2022 de financement de la sécurité sociale pour 2023 prévoit ainsi que <span style="font-style:italic">«</span> <span style="font-style:italic">Les ministres chargés de l’économie, de la santé et de la sécurité sociale </span><span style="font-weight:bold"><span style="font-style:italic">fixent les marges de distribution des produits</span></span><span style="font-style:italic"> inscrits sur la liste mentionnée à l’article L.</span> <span style="font-style:italic">165</span><span style="font-style:italic">‑</span><span style="font-style:italic">1, en tenant compte de l’évolution des charges, des revenus et du volume d’activité des praticiens ou des entreprises concernés.</span> <span style="font-style:italic">».</span></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">Aujourd’hui, d’ailleurs, pour la distribution agroalimentaire, les marges sont régulées. Mais en dépit du bon sens!</span> La loi Egalim, adoptée lors du premier quinquennat de M. Emmanuel Macron, impose ainsi, non pas des marges maximales, mais <span style="font-style:italic">une marge minimale de 10</span> <span style="font-style:italic">%</span> à la grande distribution, à travers le dispositif dit du « SRP +10 » (seuil de revente à perte +10). Concrètement, si un distributeur achète à son fournisseur une pâte à tartiner 10 euros, il ne peut pas la revendre aux consommateurs à un prix inférieur à 11 euros. Cette disposition devait pourtant expirer en 2023 mais elle a été finalement prolongée, cette année même - en pleine explosion de l’inflation alimentaire - et jusqu’au 15 avril 2025 par la loi Descrozailles (2023)!</p>
<p class="assnatLoiTexte">Le SRP+10 est pourtant très controversé. Alors que l’objectif était que la grande distribution utilise les profits supplémentaires réalisés pour mieux rémunérer les agriculteurs, l’UFC – Que Choisir <span style="font-style:italic">«</span> <span style="font-style:italic">a démontré que cette mesure constitue un chèque en blanc pour la grande distribution… et un chèque en bois pour les agriculteurs.</span> <span style="font-style:italic">». </span>En 2019, l’association chiffrait ce chèque en blanc à la grande distribution à 1,6 milliard d’euros. Et à l’occasion des débats sur la loi Descrozailles en mars 2023, l’UFC – Que‑Choisir, l’Association familles rurales et la CLCV s’associaient pour demander fermement à la Première ministre de cesser de garantir une marge minimale de 10 % à la grande distribution. Ils n’ont pas été entendus du Gouvernement et de la majorité.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">D’autres formes de régulation des prix et des marges actuellement en vigueur dans les Outre</span><span style="font-weight:bold">‑</span><span style="font-weight:bold">mer peuvent en revanche nous inspirer. </span>C’est le cas, par exemple, du bouclier qualité prix (BQP) : <span style="font-weight:bold">un panier de produits de première nécessité au prix total contrôlé par l’État. </span>Institué par la loi du 20 novembre 2012 relative à la régulation économique Outre‑mer, le bouclier qualité prix (BQP) est négocié chaque année entre l’État et les acteurs économiques locaux, sur le fondement d’un avis préalable publié par l’Observatoire des prix des marges et des revenus (OPMR). Cette liste de produits fait l’objet d’un prix global maximum fixé par arrêté préfectoral. À la Réunion par exemple, le BQP + correspond à une liste de <span style="font-weight:bold">153</span> <span style="font-weight:bold">produits, dont le prix maximum est maintenu depuis trois</span> <span style="font-weight:bold">ans à 348</span> <span style="font-weight:bold">euros, en dépit de l’inflation. </span>Les produits alimentaires sont de loin les plus représentés puisqu’ils constituent plus des deux tiers de la liste. Sont également inclus des produits infantiles, d’hygiène corporelle, d’entretien ménager, ou encore du petit équipement ménager et de bricolage. Les produits locaux y représentent aujourd’hui 40 % du BQP en nombre et 50 % en valeur.</p>
<p class="assnatLoiTexte">L’Assemblée nationale avait d’ailleurs, au mois d’avril 2023, voté en faveur de la généralisation du BQP à l’ensemble du territoire national, à la suite de l’adoption d’un amendement du groupe LFI‑NUPES porté par M. Emmanuel Fernandes. C’était avant que la majorité ne fasse tomber l’ensemble du texte et empêche la mise en œuvre de cette mesure d’urgence.</p>
<p class="assnatLoiTexte">La Nouvelle‑Calédonie a également, à plusieurs reprises, mis en œuvre le bouclier qualité‑prix. <span style="font-weight:bold">Elle a aussi fait le choix de l’encadrement des marges.</span> Ainsi, à la suite de l’adoption d’une loi de pays de 2018, une liste de quatorze familles de produits alimentaires et non alimentaires y est aujourd’hui soumise à <span style="font-weight:bold">un régime d’encadrement des marges pour l’importateur grossiste et pour le commerçant.</span> Ainsi les prix des produits de première nécessité tels que la viande de poulet, le lait de vache, le café soluble, la margarine, les préparations en poudre instantanée pour boisson cacaotée, le riz jasmin import, l’huile de tournesol, les saucisses de poulet, le sucre blanc, les pates locales, le beurre, la farine de blé, les anti‑moustiques en tortillon ou encore le répulsif corporel <span style="font-weight:bold">sont limités par un coefficient de marge maximale.</span></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">C’est l’idée, qu’aujourd’hui, nous proposons d’étendre pour maîtriser l’inflation, en encadrant les marges des industries agroalimentaires de la distribution et du raffinage.</span></p>
<p class="assnatLoiTexte">En effet, avec ceux de l’alimentation, les prix de l’énergie constituent l’autre facteur majeur de l’inflation actuelle. En‑dehors du cas particulier des activités d’extraction, <span style="font-weight:bold">une activité a vu ses marges exploser dernièrement</span> <span style="font-weight:bold">: le raffinage.</span> Quatre raffineurs sont présents en France : TotalEnergies, Esso, Ineos et SARA. En moyenne, entre 2021 et 2022, leur marge est passée de 14 euros à 101 euros par tonne : <span style="font-weight:bold">une multiplication par plus de 7!</span> Après être brièvement redescendues début 2023, elles ont de nouveau augmenté massivement, passant de 25 euros par tonne en avril à 106 euros par tonne en septembre 2023 : <span style="font-weight:bold">une multiplication par 4,24!</span> Il est temps d’encadrer ces marges excessives pour redonner du pouvoir d’achat aux Français.</p>
<p class="assnatLoiTexte">Enfin, nous considérons que l’encadrement des marges des industries agroalimentaires et de la grande distribution, la protection du pouvoir d’achat, doivent aller de pair avec une <span style="font-weight:bold">amélioration de la rémunération des agriculteurs et des agricultrices.</span> C’est pourquoi nous proposons également de fixer un <span style="font-weight:bold">prix d’achat plancher des matières premières agricoles</span>, élaboré collectivement, de façon à garantir leurs revenus et la pérennité de leur activité.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="font-weight:bold">L’article</span> <span style="font-weight:bold">1</span><span style="font-size:9.33pt"><span style="font-weight:bold"><span style="vertical-align:super">er</span></span></span> prévoit ainsi la fixation annuelle d’un niveau plancher de prix d’achat des matières premières agricoles aux producteurs. <span style="font-weight:bold">L’article</span> <span style="font-weight:bold">2 </span>prévoit l’encadrement des marges des industries agroalimentaires.<span style="font-weight:bold"> L’article</span> <span style="font-weight:bold">3 </span>prévoit l’encadrement des marges de l’activité de raffinage.<span style="font-weight:bold"> Enfin, l’article</span> <span style="font-weight:bold">4 </span>prévoit l’encadrement des marges de la grande distribution et la suppression du seuil de revente à perte majoré (SRP+10).</p>
<p class="assnat4titreintit1" style="margin-top:16px; margin-bottom:40px"> </p>
<h1 class="assnat4titreintit1" style="margin-top: 16px; margin-bottom: 40px;"><a id="D_non_amendable_1"> <span style="font-family:'Times New Roman'"><span style="font-weight:normal">proposition de loi</span></span> </a></h1>
<p class="assnat9ArticleNum"><a id="D_Article_1er"> <strong>Article 1<span style="font-size:9.33pt"><span style="vertical-align:super">er</span></span></strong> </a></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:12"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAYdJREFUWIXtlzFLw1AQx3+6dnHJIggdBIdG0Cno6ij0Axhd7VQnP4FdXLW4q5/B+AkKIhQVq4PiNxAHh85xeBcS40valxetw/vB4+Byl/unXO8ScDimYs4yvwlsAovAqvhGwCtwA7xb3r92GkAHiDPnEohyvp1ZCdTRBK5QwnqAr4kJUA8SAxeSM1MaKNF3QDt3zQNaYhNCUvEzpSdCgozPAw5J2yPM5YQF/j8jIG2PLElLFAnPxniaa5WYN4hdE3uc84+A/oTcM7EbBvVKMRHeAu6Bcc5/DhxMyH0Su2JQrxQT4V1goPFPM6vHwDWwZFCvFBPhAJ8WtT6ABYv8b5gI7wPrFrX2UP+HWjAR/gxso2a5KcmSeqmQq8VE+JvY3Qp19sU+VsithVPUPNat+aI53hZ/53elleOh1v2Qn+J9OdklE0hsRLUWqxUfJT75FXWCPOBIYiL+wUtWgkfaNjHqxetEzjDjL3owa2w/JLaAZdRW7aI26wA1gR6AW8v7OxwOh8PhqIUv9F9R2QuTVPkAAAAASUVORK5CYII=" style="margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>Après le troisième alinéa de l’article L. 631-27-1 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:13"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAalJREFUWIXt17FrFEEUx/GPYneNzTVC4ArBImdlcWCb/rCyMI1dqpT+A+YvyEH+AAX/AxNIH4iCqKA2tlYSBC3SuhYzww7j7umya85ivzAMvHm783u3772ZY2Tkr7jW8/kZ7uMW7kbbB3zGOS56vn9wJthDlY3nOC5sjzYlsIkZXgrCDjBv8FkIgVR4Fp/ZKBNB9FssC/s2poX/rlr8RjmIQhaZbRdv1OlxKASSr1dx3ggLdXrkJGH5KEWmtCm/yJWQinFS2KfqPE8CV4VPCnppIG508N3GO1wW9gt12/se5y+Fz8c43+mkbg3XO/ju42zN+kTo6YTizbnECbY67LeWLsLhx5q1B7gnfJVXDevfcLPjfoOwElphEzN1YbblcYUnw8v6M23FmXp7U1Em5gYuzi7sxM33Cnvq7eXIWUXb7N9KbCcJyI/5JtG58KXmgHvR9XY4xSl+4rHQ5tpOxBdC/z7CVzz0eyu9UuZCu0u/YpnzhACfRp9j/8ElKzFVp00lFOdhHPm9pS2w3vT9I7GD28Kpui/08DN8wnu87vn+kZGRkZGRkUH4BakbbfXvnP4+AAAAAElFTkSuQmCC" style="margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>« La conférence publique de filière donne lieu à une négociation interprofessionnelle sur les prix qui fixe annuellement un niveau plancher de prix d’achat des matières premières agricoles aux producteurs. La négociation est présidée par le médiateur des relations commerciales agricoles mentionné à l’article L. 631-27. L’ensemble des syndicats agricoles, les organisations de consommateurs et les organisations environnementales y sont associés. »</p>
<p class="assnat9ArticleNum"><a id="D_Article_2"> <strong>Article 2 </strong></a></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:14"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAYdJREFUWIXtlzFLw1AQx3+6dnHJIggdBIdG0Cno6ij0Axhd7VQnP4FdXLW4q5/B+AkKIhQVq4PiNxAHh85xeBcS40valxetw/vB4+Byl/unXO8ScDimYs4yvwlsAovAqvhGwCtwA7xb3r92GkAHiDPnEohyvp1ZCdTRBK5QwnqAr4kJUA8SAxeSM1MaKNF3QDt3zQNaYhNCUvEzpSdCgozPAw5J2yPM5YQF/j8jIG2PLElLFAnPxniaa5WYN4hdE3uc84+A/oTcM7EbBvVKMRHeAu6Bcc5/DhxMyH0Su2JQrxQT4V1goPFPM6vHwDWwZFCvFBPhAJ8WtT6ABYv8b5gI7wPrFrX2UP+HWjAR/gxso2a5KcmSeqmQq8VE+JvY3Qp19sU+VsithVPUPNat+aI53hZ/53elleOh1v2Qn+J9OdklE0hsRLUWqxUfJT75FXWCPOBIYiL+wUtWgkfaNjHqxetEzjDjL3owa2w/JLaAZdRW7aI26wA1gR6AW8v7OxwOh8PhqIUv9F9R2QuTVPkAAAAASUVORK5CYII=" style="margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>Après l’article L. 410-2 du code de commerce, il est inséré un article L. 410-2-1 ainsi rédigé :</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:15"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAeCAYAAABTwyyaAAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAahJREFUWIXt17FrFEEUx/GPYneNzTWCcIVgkbOyOLBNf1hZmMYuVUr/AfMX5MA/IAH/AxOwD6ggKqiNrZUEQYu0rsXMsMO4e7rsJpdivzAMvHm783u3772ZY2Tkv7jW8/kZHuAW7kXbJ3zFa5z1fP/gTLCLKhtHOC5sjzclsIkZXgrC9jFv8FkIgVQ4jM9slIkg+j2WhX0L08J/Ry1+o+xHIYvMtoN36vQ4EALJ16s4b4SFOj1ykrB8lCJT2pRf5FJIxTgp7FN1nieBq8InBb00EDc6+G7hA84L+5m67f2M87fC53Oc73ZSt4brHXz3cLpmfSL0dELx5pzjBLc77LeWLsLh15q1h7gvfJU3Des/cLPjfoOwElphEzN1YbblcYWnw8v6N23FmXp7U1Em5gYuzi5sx813C3vq7eXIWUXb7GIltpME5Md8k+hc+FJzwL3oejuc4hV+44nQ5tpOxBdC/36O73jk71Z6qcyFdpd+xTLnCQE+iz7HrsAlKzFVp00lFOdBHPm9pS2w3vT9I7GNO8Kpuif08FN8wUe87fn+kZGRkZGRq8UfLm1t9ebzHtkAAAAASUVORK5CYII=" style="margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:30px" /></span></span></span></span>« À titre exceptionnel, à partir du 1<span style="font-size:9.33pt"><span style="vertical-align:super">er</span></span> janvier 2024 et pour une durée d’un an, le pouvoir réglementaire fixe, pour les produits vendus par les fournisseurs de produits alimentaires visés à l’article L. 443-8 du code de commerce, un coefficient multiplicateur maximum qui ne peut être supérieur à 1,74 entre le prix d’achat des matières premières agricoles et alimentaires et des produits agricoles et alimentaires, de l'énergie, du transport et des matériaux entrant dans la composition des emballages des produits concernés et leur prix de vente au distributeur.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:16"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAZpJREFUWIXtlzFOwzAUhj9Ys7BkYeqAhETTORIjHZF6ACKxdmLkAvQE9AYtV2hugIQQVUECBjgBCDEwMIfBtmwcp8KK2zL4k6wmz8/J/5z3bBcikT+x1XJ8BzgEdoGetD0Cr8AN8NHy+cFJgCFQGW0KlJbtZFMCXXSAGULYCMgcPjkikAqYyDEbJUGIXgADy96VzaRAi98oIykkN2wZMEenxwQRiEKJL9aksUaOTg+TTNoXaPFDy0elTbpijU5UMSaOPpXnSqAdnAp6QCC2PXy7wD3w7eh7B46AA3l/Z/U/yd99L3WBqIBxQ5/K42WFWC4Z743PjAN8NdjfgCt5fYq7ED+BHc/3BWGMWAqXcU7zrFeyPwg+M/4MHFMvTlex9qx7VbwvHu8LRh/3UlcgvsQEnef2zI6lvbNaic0oAZnDZp5ZzK8wwB3wWkkRG80cLT5BrNMF9XNLLn1L3Cm1VjL0LjnELSgFLqRPyT84ZClSfqfIDLiUzTy3NAXWmrZ/JPrAHmJXPUPsrNeIFegBuG35/EgkEolEIkH4AdzVZP2DK/57AAAAAElFTkSuQmCC" style="margin-top:-1px; margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>« Sans préjudice des dispositions du premier alinéa du présent article, lorsque le bénéfice des fournisseurs de produits alimentaires visés à l’article L. 443-8 du code de commerce est supérieur ou égal à 1,20 fois la moyenne des trois exercices précédents, le pouvoir réglementaire fixe, dans un délai d’un mois et pour une durée déterminée, un coefficient multiplicateur maximum qui ne peut être supérieur à 1,74 entre le prix d’achat des matières premières agricoles et alimentaires et des produits agricoles et alimentaires, de l'énergie, du transport et des matériaux entrant dans la composition des emballages des produits concernés et leur prix de vente au distributeur. »</p>
<p class="assnat9ArticleNum"><a id="D_Article_3"> <strong>Article 3 </strong></a></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:17"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAYdJREFUWIXtlzFLw1AQx3+6dnHJIggdBIdW0Cno6ij0Axhd7VQnP4FdXLW4q5/B+gkKIhQVq4PiNxAHh87p8C4kxpfUlxdNkfeDx8HlLvdPud4l4HD8b+Ys8+vAJrAIrIpvBLwCN8C75f1Lpwa0gTBxLoF+yrdTlUAddeAKJawLNDUxPupBQuBCciqlhhJ9B7RS1zygITYiIBZfKV0R4id8HnBI3B5BKifI8P8ZPnF7JIlaIkt4MsbTXCvEvEHsmtjjlH8E9KbknondMKiXi4nwBnAPjFP+c+BgSu6T2BWDermYCO8AA43/J7N6DFwDSwb1cjERDvBpUesDWLDI/4KJ8B6wblFrD/V/KAUT4c/ANmqWmxItqZcCuVpMhL+J3S1QZ1/sY4HcUjhFzWPdms+a4y3xt39XWj4eat0P+S6+KSe5ZHyJ7VOsxUqliRIf/Yo6QR5wJDF9ZuAlK8IjbpsQ9eJ1ImeY8Gc9mDW2HxJbwDJqq3ZQm3WAmkAPwK3l/R0Oh8PhmC0my9JR2UJSYaIAAAAASUVORK5CYII=" style="margin-top:-1px; margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>Après l’article L. 410-2 du code de commerce, il est inséré un article L. 410-2-2 ainsi rédigé :</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:18"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAalJREFUWIXt17FrFEEUx/GPYneNzTWCcIVgkbOyOLBNf1hZmMYuVUr/AfMX5MA/IAH/AxOwD6ggKqiNrZUEQYu0rsXMsMO4e7LsJhdkvzAMvHm783u3772ZY2Tk/+Zaz+dneIBbuBdtn/AVr3HW8/2DM8Euqmwc4biwPd6UwCZmeCkI28e8wWchBFLhMD6zUSaC6PdYFvYtTAv/HbX4jbIfhSwy2w7eqdPjQAgkX6/ivBEW6vTIScLyUYpMaVN+kUshFeOksE/VeZ4ErgqfFPTSQNzo4LuFDzgv7Gfqtvczzt8Kn89xvttJ3Rqud/Ddw+ma9YnQ0wnFm3OOE9zusN9augiHX2vWHuK+8FXeNKz/wM2O+w3CSmiFTczUhdmWxxWeDi/r37QVZ+rtTUWZmBu4OLuwHTffLeypt5cjZxVts4uV2E4SkB/zTaJz4UvNAfei6+1wilf4jSdCm2s7EV8I/fs5vuORv1vppTIX2l36FcucJwT4LPocuwKXrMRUnTaVUJwHceT3lrbAetP3j8Q27gin6p7Qw0/xBR/xtuf7R0ZGRkZGrhZ/AC8mbfXMIkhhAAAAAElFTkSuQmCC" style="margin-top:-1px; margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>« À titre exceptionnel, à partir du 1<span style="font-size:9.33pt"><span style="vertical-align:super">er</span></span> janvier 2024 et pour une durée d’un an, le pouvoir réglementaire fixe, pour les activités de raffinage, un coefficient multiplicateur maximum qui ne peut être supérieur à 1,63 entre le prix d’achat de la tonne de matière première brute et le prix de vente au distributeur de la tonne de matière transformée.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:19"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAZpJREFUWIXtlzFOwzAUhj9Ys7BkYeqAhETTORIjHZF6ACKxdmLkAvQE9AYtV2hugIQQVUECBjgBCDEwMIfBtmwcp8KK2zL4k6wmz8/J/5z3bBcikT+x1XJ8BzgEdoGetD0Cr8AN8NHy+cFJgCFQGW0KlJbtZFMCXXSAGULYCMgcPjkikAqYyDEbJUGIXgADy96VzaRAi98oIykkN2wZMEenxwQRiEKJL9aksUaOTg+TTNoXaPFDy0elTbpijU5UMSaOPpXnSqAdnAp6QCC2PXy7wD3w7eh7B46AA3l/Z/U/yd99L3WBqIBxQ5/K42WFWC4Z743PjAN8NdjfgCt5fYq7ED+BHc/3BWGMWAqXcU7zrFeyPwg+M/4MHFMvTlex9qx7VbwvHu8LRh/3UlcgvsQEnef2zI6lvbNaic0oAZnDZp5ZzK8wwB3wWkkRG80cLT5BrNMF9XNLLn1L3Cm1VjL0LjnELSgFLqRPyT84ZClSfqfIDLiUzTy3NAXWmrZ/JPrAHmJXPUPsrNeIFegBuG35/EgkEolEIkH4AdzVZP2DK/57AAAAAElFTkSuQmCC" style="margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>« Sans préjudice des dispositions du premier alinéa du présent article, lorsque le bénéfice de l’activité de raffinage est supérieur ou égal à 1,20 fois la moyenne des trois exercices précédents, le pouvoir réglementaire fixe, dans un délai d’un mois et pour une durée déterminée, un coefficient multiplicateur maximum qui ne peut être supérieur à 1,63 entre le prix d’achat de la tonne de matière première brute et le prix de vente au distributeur de la tonne de matière transformée. »</p>
<p class="assnat9ArticleNum"><a id="D_Article_4"> <strong>Article 4 </strong></a></p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:20"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAYdJREFUWIXtlzFLw1AQx3+6dnHJIggdBIdW0Cno6ij0Axhd7VQnP4FdXLW4q5/B+gkKIhQVq4PiNxAHh87p8C4kxpfUlxdNkfeDx8HlLvdPud4l4HD8b+Ys8+vAJrAIrIpvBLwCN8C75f1Lpwa0gTBxLoF+yrdTlUAddeAKJawLNDUxPupBQuBCciqlhhJ9B7RS1zygITYiIBZfKV0R4id8HnBI3B5BKifI8P8ZPnF7JIlaIkt4MsbTXCvEvEHsmtjjlH8E9KbknondMKiXi4nwBnAPjFP+c+BgSu6T2BWDermYCO8AA43/J7N6DFwDSwb1cjERDvBpUesDWLDI/4KJ8B6wblFrD/V/KAUT4c/ANmqWmxItqZcCuVpMhL+J3S1QZ1/sY4HcUjhFzWPdms+a4y3xt39XWj4eat0P+S6+KSe5ZHyJ7VOsxUqliRIf/Yo6QR5wJDF9ZuAlK8IjbpsQ9eJ1ImeY8Gc9mDW2HxJbwDJqq3ZQm3WAmkAPwK3l/R0Oh8PhmC0my9JR2UJSYaIAAAAASUVORK5CYII=" style="margin-top:-1px; margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>I. – Après l’article L. 410-2 du code de commerce, il est inséré un article L. 410‑2‑3 ainsi rédigé :</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:21"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAalJREFUWIXt17FrFEEUx/GPYneNzTWCcIVgkbOyOLBNf1hZmMYuVUr/AfMX5MA/IAH/AxOwD6ggKqiNrZUEQYu0rsXMsMO4e7LsJhdkvzAMvHm783u3772ZY2Tk/+Zaz+dneIBbuBdtn/AVr3HW8/2DM8Euqmwc4biwPd6UwCZmeCkI28e8wWchBFLhMD6zUSaC6PdYFvYtTAv/HbX4jbIfhSwy2w7eqdPjQAgkX6/ivBEW6vTIScLyUYpMaVN+kUshFeOksE/VeZ4ErgqfFPTSQNzo4LuFDzgv7Gfqtvczzt8Kn89xvttJ3Rqud/Ddw+ma9YnQ0wnFm3OOE9zusN9augiHX2vWHuK+8FXeNKz/wM2O+w3CSmiFTczUhdmWxxWeDi/r37QVZ+rtTUWZmBu4OLuwHTffLeypt5cjZxVts4uV2E4SkB/zTaJz4UvNAfei6+1wilf4jSdCm2s7EV8I/fs5vuORv1vppTIX2l36FcucJwT4LPocuwKXrMRUnTaVUJwHceT3lrbAetP3j8Q27gin6p7Qw0/xBR/xtuf7R0ZGRkZGrhZ/AC8mbfXMIkhhAAAAAElFTkSuQmCC" style="margin-top:-1px; margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>« À titre exceptionnel, à partir du 1<span style="font-size:9.33pt"><span style="vertical-align:super">er</span></span> janvier 2024 et pour une durée d’un an, le pouvoir réglementaire fixe, pour les denrées alimentaires vendues par les distributeurs visés à l’article L. 443-8 du code de commerce, un coefficient multiplicateur maximum qui ne peut être supérieur à 1,26 entre le prix d’achat effectif défini au deuxième alinéa du I de l’article L. 442-5 du code de commerce et le prix de revente en l’état au consommateur.</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:22"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAZpJREFUWIXtlzFOwzAUhj9Ys7BkYeqAhETTORIjHZF6ACKxdmLkAvQE9AYtV2hugIQQVUECBjgBCDEwMIfBtmwcp8KK2zL4k6wmz8/J/5z3bBcikT+x1XJ8BzgEdoGetD0Cr8AN8NHy+cFJgCFQGW0KlJbtZFMCXXSAGULYCMgcPjkikAqYyDEbJUGIXgADy96VzaRAi98oIykkN2wZMEenxwQRiEKJL9aksUaOTg+TTNoXaPFDy0elTbpijU5UMSaOPpXnSqAdnAp6QCC2PXy7wD3w7eh7B46AA3l/Z/U/yd99L3WBqIBxQ5/K42WFWC4Z743PjAN8NdjfgCt5fYq7ED+BHc/3BWGMWAqXcU7zrFeyPwg+M/4MHFMvTlex9qx7VbwvHu8LRh/3UlcgvsQEnef2zI6lvbNaic0oAZnDZp5ZzK8wwB3wWkkRG80cLT5BrNMF9XNLLn1L3Cm1VjL0LjnELSgFLqRPyT84ZClSfqfIDLiUzTy3NAXWmrZ/JPrAHmJXPUPsrNeIFegBuG35/EgkEolEIkH4AdzVZP2DK/57AAAAAElFTkSuQmCC" style="margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>« Sans préjudice des dispositions du premier alinéa du présent article, lorsque le bénéfice des distributeurs de produits alimentaires visés à l’article L. 443-8 du code de commerce est supérieur ou égal à 1,20 fois la moyenne des trois exercices précédents, le pouvoir réglementaire fixe, dans un délai d’un mois et pour une durée déterminée, un coefficient multiplicateur maximum qui ne peut être supérieur à 1,26 entre le prix d’achat effectif défini au deuxième alinéa du I de l’article L. 442-5 du code de commerce et le prix de revente en l’état au consommateur. »</p>
<p class="assnatLoiTexte"><span style="height:0pt; text-align:left"><span style="display:block"><span style="position:absolute"><span style="z-index:23"><img alt="" src="data:image/png;base64,iVBORw0KGgoAAAANSUhEUgAAAC4AAAAfCAYAAACYn/8/AAAABHNCSVQICAgIfAhkiAAAAAlwSFlzAAAOxAAADsQBD6fLggAAAaBJREFUWIXtl7FKw0Acxn+KWwZdsghCQMGhdQ64dlMozvYBOnVw8AXsE1ifQJ+h8QkKIhQraAcdXcXBoXMc7o6k10v0mqQpcj842n53l/su/fK/FhyO/81GwfkBcAzsAkdSewHegQfgs+D1S8cDukCcandApGnndRk0EQBDhLE+0DSMCREbiYFbOadWPITpJ6Ct9flAg3mTHRLztdKXRkJDn4rJQNOV+U611rIJSeKh0yLJtW4cktj4lbnLQT2MnqEv/VCajKtN6/Famk2LsQ1gAsw0vQWc/DL3Vb4eWqyXi43xHjDSNA+4kO9vcubOgHtgz2K9XGyMA3xrn8+AU0RUPqS2jbn8fQE7luuVwgBRCnUtNjRTzmPgsiwzWxZjp4i4eCQ5n5JEZB+R9YnU06hD6m05m8VQJa+b0a/qteluq28mqMTZH1AGTMd8lvE2+RteCT7iuB+zaN6XWpDSQjk2wlz/V0oTYV7dRZMhH7iSYyLW4EeWwme+ogyBa9nGKT1rY4Up+keiBRwgTtUeoqKMEFXlGXgseH2Hw+FwONaLH+NlY0FYgIGnAAAAAElFTkSuQmCC" style="margin-top:-1px; margin-left:-87px; position:absolute; width:46px; height:31px" /></span></span></span></span>II. – Le I de l’article 125 de la loi n° 2020-1525 du 7 décembre 2020 d'accélération et de simplification de l'action publique est abrogé.</p>
</div>Exclusion de la Russie du Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU - 7 avril 2022 - Thomas, le Cimbreurn:md5:ed2f2cf901f90dd812bf1cc0714209ea2022-11-23T17:48:33+01:002022-11-23T17:48:33+01:00Thomas, le Cimbre<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/vote_Parlement_EU_du_23_XI_2022.jpg" /></p>Du saccage du Dumping Humain de la Globalisation par les marchés à la bombe atomique "tactique" nationaliste - la théorie des jeux / Ukraine - Thomas, le Cimbreurn:md5:f475c4068a4df6e4637d9b168420f2ad2022-11-23T17:47:39+01:002022-11-23T17:47:39+01:00Thomas, le Cimbre<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/vote_Parlement_EU_du_23_XI_2022.jpg" /></p>Ukraine ➳ guerre pour 30 ans + statut de candidat immédiat à l'adhésion à l'Union Européenne: la Commission Européenne pose des conditions - Thomas, le Cimbreurn:md5:31109cdd38cdc1e401c310016e332f762022-11-23T17:46:34+01:002022-11-23T17:46:34+01:00Thomas, le Cimbre<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/vote_Parlement_EU_du_23_XI_2022.jpg" /></p>Ukraine ➳ guerre pour 30 ans + statut de candidat immédiat à l'adhésion à l'Union Européenne: la Commission Européenne pose des conditions - Thomas, le Cimbreurn:md5:5f64ad1f60fa8f89da6d373fcb10b7eb2022-08-05T08:23:06+02:002022-08-05T07:34:14+02:00Thomas, le Cimbre<p>Le 29 juillet 2022 le quotidien Le Monde a publié <strong><a href="https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/29/bain-de-sang-dans-une-prison-parmi-des-prisonniers-de-guerre-ukrainiens_6136615_3210.html" target="_blank" rel="ugc nofollow">un article</a></strong> sur l'Ukraine avec une photo qui montre les mercenaires de <strong><a href="https://www.google.com/search?q=wolfsangel+nazi&tbm=isch&ved=2ahUKEwj3xeLuha_5AhUn5IUKHd9aAqkQ2-cCegQIABAA&oq=wolfsangel+nazi&gs_lcp=CgNpbWcQAzIHCAAQxwMQEzoECAAQQzoFCAAQgAQ6BAgAEB46BAgAEBM6BggAEB4QE1CXCliOFGChG2gAcAB4AIABcYgB5gSSAQMyLjSYAQCgAQGqAQtnd3Mtd2l6LWltZ8ABAQ&sclient=img&ei=ELXsYvf9NKfIlwTftYnICg&bih=895&biw=1920&client=firefox-b-d" target="_blank" rel="ugc nofollow">Azov</a></strong><br />
portant solennellement le <strong><a href="https://www.google.com/search?q=wolfsangel&tbm=isch&ved=2ahUKEwjmwebkiK_5AhVIeRoKHXP1Db0Q2-cCegQIABAA&oq=wolfsangel&gs_lcp=CgNpbWcQAzIFCAAQgAQyBQgAEIAEMgUIABCABDIECAAQHjIECAAQHjIECAAQHjIECAAQHjIECAAQHjIECAAQHjIECAAQHjoHCAAQxwMQEzoGCAAQHhATOgQIABATUMQLWOwRYP0ZaABwAHgAgAF2iAHtBJIBAzIuNJgBAKABAaoBC2d3cy13aXotaW1nwAEB&sclient=img&ei=IbjsYqatEMjyafPqt-gL&bih=895&biw=1920&client=firefox-b-d" target="_blank" rel="ugc nofollow">Wolfsangel</a></strong>, le symbole nazi du IIIème Reich, de la Waffen-SS, de la Division Das Reich.<br />
Je constate d'ailleurs que depuis février 2022 la version française Wiki a édulcoré son article en reculant en arrière cette référence nazie.<br />
J'ai <strong><a href="https://www.renovezmaintenant67.eu/index.php?post/2022/02/21/Ukraine-Voyage-au-Trou-du-langage-La-R%C3%A9unification-des-Andr%C3%A8nes-Le-Mur-perdu-des-farm-commodities-de-l-EU-et-des-ma%C3%A7ons-ukrainiens" target="_blank" rel="ugc nofollow">longuement documenté</a></strong> toutes les mouvances nazies en Ukraine qui ont aussi dirigé la <strong><a href="https://www.google.com/search?q=wolfsangel+azov&tbm=isch&ved=2ahUKEwjQs9yZia_5AhUBlRoKHX2mCvcQ2-cCegQIABAA&oq=wolfsangel+azov&gs_lcp=CgNpbWcQAzIECAAQGDoHCAAQxwMQEzoECAAQEzoGCAAQHhATULIOWP0XYNkfaABwAHgAgAF2iAGmBJIBAzAuNZgBAKABAaoBC2d3cy13aXotaW1nwAEB&sclient=img&ei=kLjsYtCrD4Gqav3MqrgP&bih=895&biw=1920&client=firefox-b-d" target="_blank" rel="ugc nofollow">Révolution de la Place Maïdan</a></strong> pro-européenne.<br />
<strong>Par ce post je ne justifie pas la guerre d'annexion russe sur l'Ukraine</strong><br />
</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/Le_Monde_du_29_juillet_2022_et_Azov_et_le_Wolfsangel.jpg" /></p>06 VI 06 ➳ 06 VI 22 ➳ 16 ans ➳ Journal d'un Cimbre ➳ 694 analyses - Thomas, le Cimbreurn:md5:5dced05ebe4aa2141f53a8105a927a312022-06-08T07:43:06+02:002022-06-08T06:43:06+02:00Thomas, le Cimbre<p>Le Conseil d’État a infligé un camouflet à Darmanin, Ministre de l'Intérieur,<br />
et l'a sommé de considérer la Nupes comme une Nuance Politique à part entière,<br />
et de modifier en conséquence sa communication pour les Législatives du 12/19 juin 2022<br />
pour ne pas falsifier la "<em>sincérité des votes</em>" lors de la publication des résultats.</p>
<p>Darmanin n'était que le bras armé de Macron, Macron voulait juste falsifier le décompte des voix lors des élections.</p>Du saccage du Dumping Humain de la Globalisation par les marchés à la bombe atomique "tactique" nationaliste - la théorie des jeux / Ukraine - Thomas, le Cimbreurn:md5:f6dd071d1cfded370d437934cc6c3aa22022-04-23T21:31:45+02:002022-04-23T20:31:45+02:00Thomas, le Cimbre<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/Distancielles_2eme_tour_14___.jpg" /></p>Du saccage du Dumping Humain de la Globalisation par les marchés à la bombe atomique "tactique" nationaliste - la théorie des jeux / Ukraine - Thomas, le Cimbreurn:md5:4079a4f807dcb35e08f2a67134357fd72022-04-23T21:29:59+02:002022-04-23T20:29:59+02:00Thomas, le Cimbre<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/Distancielles_2eme_tour_13___.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" /></p>
<h3>Le quotidien DNA - Dernières Nouvelles d'Alsace<br />
est un torchon et je le leur ai signalé avec mon commentaire suivant >>></h3>
<p>Par exemple le quotidien La Libre Belgique,<br />
qui ne dépasse pas le niveau des DNA,<br />
n'a au moins pas aménagé la fonction des commentaires.</p>
<p>Quand on voit que depuis des années, 365j/an et 24h/7 des tagueurs vulgaires<br />
mitraillent les pages d'insultes avec majuscules, caractères gras,<br />
mots écorchés volontairement, et se succèdent les uns les autres,<br />
on se demande où se situe la ligne éditoriale.</p>
<p>Parfois c'est si caricatural que l'on croit<br />
que les commentateurs sont dans les bureaux des DNA.</p>
<p>Et que tout ce monde se croit drôle<br />
en sous-entendant en plus que la blague est sous-entendue, est accablant.</p>
<p>Y a-t-il qq'un aux DNA qui regarde un peu l'éthique du média?</p>
<p>-------------------------</p>
<h3>A 14h13 les DNA avaient publié mon comment que j'ai immédiatement scanné,<br />
mais à 14h56 je reçois ce mail >>></h3>
<pre class="moz-quote-pre" wrap="">
<span style="color:#2980b9;"><em>Bonjour Rallarros,
Votre commentaire sur "Présidentielle 2022" a été rejeté par un modérateur.
Raison invoquée : "Non conforme à la charte"
Cordialement,
La rédaction des Dernières Nouvelles d'Alsace</em></span></pre>Du saccage du Dumping Humain de la Globalisation par les marchés à la bombe atomique "tactique" nationaliste - la théorie des jeux / Ukraine - Thomas, le Cimbreurn:md5:9cc7b6b76e29927d18a2ef72adb675f92022-04-23T11:09:49+02:002022-04-25T14:26:07+02:00Thomas, le Cimbre<p><br />
Le quotidien <strong><a href="https://kyivindependent.com/" target="_blank" rel="ugc nofollow">The Kyiv Independant</a></strong> n'a qu'un seul article de 3 lignes sur Bandera et qui condamne la retraite annuelle au flambeau pour ce fasciste.</p>
<p><img alt="" class="media" src="https://www.renovezmaintenant67.eu/public/The_Kiev_Independent.jpg" /></p>
<p>Une partie significative de l'ancienne équipe du Kyiv Post qui avait été licenciée avait créé un nouveau quotidien anglophone, <i>The Kyiv Independent</i>,<br />
avec l'aide d'une subvention d'urgence de la FEDEM - <strong><a href="https://www.democracyendowment.eu/fr/about/about-us.html" target="_blank" rel="ugc nofollow">Fondation Européenne pour la Démocratie</a></strong>.<br />
<br />
Le Kyiv Post anglophone, qui a 594 articles sur le fasciste Bandera est considéré comme ayant une ligne libérale et pro-occidentale.<br />
Il est considéré comme un journal indépendant et une source d'informations fiable... par les ambassades, les organisations internationales et les expatriés.<br />
</p>
<div class="intro-text">
<p>Le Fonds européen pour la démocratie (FEDEM ou le Fonds) est une institution indépendante créée en 2013 par l'Union européenne (UE) et les États membres de l'UE,<br />
qui fonctionne comme un fonds fiduciaire international autonome. La principale mission du Fonds est d'accorder des subventions et de promouvoir la démocratie<br />
dans le voisinage européen (Partenariat oriental et région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord), dans les Balkans occidentaux, en Turquie et au-delà.</p>
<p>Le FEDEM apporte son soutien aux organisations issues de la société civile, aux mouvements pro-démocratie, aux militants civiques et politiques<br />
ainsi qu’aux journalistes et médias indépendants œuvrant en faveur d'un système politique démocratique et pluraliste.<br />
L'aide du Fonds s'adresse également aux organisations nouvellement créées ou non enregistrées, aux plateformes informelles,<br />
aux groupes de jeunes et aux personnes individuelles. Le Fonds soutient en particulier ceux qui ne bénéficient d'aucune aide<br />
de la part des autres donateurs et des instruments mis en place par l'UE, à condition d’adhérer aux valeurs démocratiques fondamentales<br />
et de respecter les droits de l'homme et les principes de la non-violence.</p>
<p>Le quotidien <em>Kyiv Post </em>a la faveur de l'ouest qui le cite souvent parce que dans un régime "<em><strong><a href="https://www.renovezmaintenant67.eu/index.php?post/2016/10/30/TTIP-CETA%2C-la-Lutte-des-Classes-voulue-et-guid%C3%A9e-par-la-Commision-Europ%C3%A9enne-se-fait-sans-nous-et-par-dessus-nos-t%C3%AAtes" target="_blank" rel="ugc nofollow">libéral pro-occidental</a></strong></em>",<br />
la réalité démocratique respectant l’État de Droit et exposée par <em>The Kyiv Independent</em> ne lui est pas agréable et n'est pas conforme à son dogme.</p>
</div>